Après les Jeux Olympiques de Paris de 2024, quelque chose a changé. Littéralement. Le marché hôtelier français ne fonctionne plus comme avant. On ne parle pas ici d’un simple « effet JO » temporaire, mais d’une transformation profonde et durable des comportements voyageurs. C’est un signal fort que nous devons entendre. Et c’est ce que nous faisons chez Lighthouse. Car derrière chaque variation de prix, chaque pic ou creux de réservation, il y a une donnée qui raconte une histoire. Et notre rôle, c’est d’aider les hôteliers à l’écouter.

Comment le marché hôtelier a changé après les JO
Les JO ont été un test à grande échelle. Et ce qu’on a observé, c’est une rupture nette avec les habitudes du passé. Le comportement voyageur s’est transformé. On ne réserve plus six mois à l’avance. On attend. On scrute. On cherche le bon tarif. Et quand il arrive, on agit. Résultat ? Une fenêtre de réservation qui se raccourcit dangereusement. Un marché où la demande devient ultra volatile. Et pour l’hôtelier, un planning vide à J-7 n’est plus une exception, mais plutôt une nouvelle norme.
Pourquoi ce basculement ? D’abord, parce que les voyageurs sont devenus stratèges. Ils savent que les prix peuvent chuter à la dernière minute. Ensuite, parce que l’offre a explosé. Pendant les JO, le nombre de locations courte durée à Paris a atteint l’équivalent de 500 hôtels de 100 chambres, ce qui crée un plafond psychologique sur les prix que les hôtels peuvent oser pratiquer.
Et enfin, parce que certains hôteliers ont surjoué l’événement. Trop de tarifs gonflés trop tôt. Une attente déçue. Et une réalité qui est venue rappeler une chose essentielle : le marché ne pardonne pas les excès. Surtout quand la concurrence, elle, reste agile.
Les 3 villes gagnantes : Biarritz, Nice, Cannes
Dans ce contexte, certaines villes ont su tirer leur épingle du jeu à l’image de Biarritz, Nice ou Cannes. Trois noms, trois succès. Pourquoi elles ? Parce qu’elles ont su capter une demande décalée, celle des voyageurs qui ont fui la frénésie olympique en 2024 et qui sont revenus, en masse, en 2025. Biarritz, à elle seule, affiche une progression de plus de 30 % par rapport à l’année précédente. C’est colossal.
Le Sud a bénéficié d’un double effet. D’abord, un report de la demande. Ensuite, une image toujours forte à l’international. Mais cette performance n’est pas le fruit du hasard. Ces destinations ont su s’adapter, proposer les bons prix au bon moment. Et surtout, elles ont intégré cette idée simple : après les JO, plus rien ne se prévoit comme avant.
Les grandes perdantes et ce qu’elles peuvent apprendre : Strasbourg, Lille et Nantes
À l’inverse, certaines villes ont raté le coche. Strasbourg enregistre une baisse de 14 % de ses revenus hôteliers, Lille et Nantes chutent de plus de 4 %. Pourquoi ? Pas parce qu’elles sont moins attractives, mais parce qu’elles n’ont pas su lire les nouveaux signaux du marché. Ces villes ont probablement gardé une logique de pricing figée, peu dynamique, voire instinctive, et qui n’est pas alignée sur la demande actuelle
Et c’est là que se creuse l’écart entre ceux qui pilotent leur stratégie en temps réel et ceux qui la subissent. Les indépendants, notamment, ont souffert d’un manque de temps, de moyens ou d’outils adaptés. Ils se sont retrouvés face à une demande insaisissable, sans les clés pour l’interpréter.
Comment les bonnes données aide les hôteliers à reprendre le contrôle
« Le comportement voyageur a beaucoup changé depuis les JO. » Cette phrase, elle résume tout. Et elle implique une transformation de fond dans la façon dont on pense la stratégie tarifaire. Fini l’instinct. Fini les tarifs figés. Ce qu’il faut aujourd’hui, c’est de l’agilité, de l’automatisation… et de la donnée.

C’est exactement là que Lighthouse intervient. Notre mission, c’est d’apporter à chaque hôtelier, et en particulier aux indépendants, les outils qui leur permettent de jouer à armes égales avec les chaînes. Comment ? En rendant la donnée lisible, exploitable, actionnable. On parle d’automatiser la stratégie tarifaire, heure par heure si nécessaire. Et surtout, c’est l’hôtelier qui reste à la manœuvre.
Car oui, l’automatisation n’a de sens que si elle est maîtrisée. C’est pour cela qu’avec Lighthouse, plus de 70 % des clients utilisent le mode « autopilot », tout en gardant la main sur les dates clés comme la Fashion Week ou le Nouvel An. L’outil travaille pour eux, et pendant ce temps, ils se concentrent sur leur vrai métier : accueillir, servir, faire vivre une expérience mémorable à leurs clients.
La stratégie tarifaire devient alors un levier de performance concret, avec un pilotage précis, réactif, basé sur de la donnée fiable. On utilise les données du PMS, bien sûr, mais aussi celles du marché, de la concurrence, des tendances de recherche ou des réservations aériennes. Et c’est cette combinaison qui permet d’anticiper, plutôt que de subir.
En conclusion
Ce que les JO de Paris nous ont appris, ce n’est pas simplement qu’un événement mondial peut bouleverser un marché. C’est que le monde hôtelier évolue à une vitesse inédite. Les voyageurs sont mieux informés, ils comparent plus, ils attendent. Et ils savent exactement ce qu’ils veulent.
Dans ce contexte, rester compétitif, ce n’est plus une question de flair. C’est une question de méthode, d’outillage, de stratégie. Le véritable objectif, ce n’est pas d’avoir les meilleurs prix, c’est de les avoir au bon moment, face à la bonne demande, avec la bonne flexibilité.
C’est cela que Lighthouse propose. Une technologie de revenue management pensée pour les hôteliers indépendants. Une automatisation intelligente, nourrie par des milliards de points de données. Et avant tout, une promesse : vous redonner le contrôle, sans vous noyer dans la complexité.