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A l’occasion de l’évènement business BIG, organisé par BPI France, plusieurs acteurs du secteur sont venus partager leur vision sur le virtuel et l’immersif dans l’expérience touristique.
Si l’expérience touristique a toujours évolué selon les usages et innovations technologiques, le tourisme virtuel et immersif demande aux voyageurs et aux acteurs du secteur de faire évoluer leurs pratiques. Selon Naïma Aidi, chercheuse à l’université Gustave Eiffel : « Nous assistons aujourd’hui à une hybridation du tourisme. Le tourisme virtuel n’a cependant pas vocation à remplacer le tourisme traditionnel. La tendance qui se dégage est que ces nouveaux outils permettent de l’enrichir et ont vocation à procurer du plaisir à son utilisateur ».
Le tourisme virtuel et immersif est ludique et s’adresse à plusieurs typologies de publics, dont les plus jeunes, les personnes en situation de handicap ou ceux n’ayant pas les moyens financiers de voyager. « Tant qu’il y a de l’émotion, le tourisme qu’il soit virtuel ou traditionnel a toute sa place », déclare Jérôme Duval, fondateur de Dreamcities, une agence de voyages virtuels dont la solution sera commercialisée début 2025. Il ajoute : « la VR permet de se projeter dans un lieu et la dimension du corps est très importante, tout comme la notion d’espace. Ce type d’expérience répond à un véritable besoin pour certains publics et territoires ».
Pour Bruno de Sa Moreira, CEO d’Histovery, société spécialisée dans la création d’expérience interactive en 3D pour les musées et monuments, l’image permet de réengager le visiteur dans sa visite et de proposer une expérience ludique. Si la technologie et les outils arrivent à maturité, l’enjeu est de proposer au visiteur des dispositifs simples d’utilisation et peu coûteux.
Selon Naïma Aidi, le tourisme virtuel et immersif peut être un élément de différenciation dans un secteur ultra-concurrentiel. A l’international, la répartition de son utilisation reste inégale et les pays développés sont les plus favorisés. Frédérique Rousseau, directrice de l’innovation chez Atout France, va même plus loin en qualifiant les expériences immersives de « véritable levier de lobbying ».
Pour des zones impactées par le réchauffement climatique ou des problématiques sociétales, la technologie peut être une solution pour réguler les flux touristiques et les canaliser. « La question qu’il est essentiel de se poser est : comment allons-nous mettre la technologie au service de la durabilité et de nos territoires ? La VR et les expériences immersives sont une réponse partielle à certaines problématiques. Elle permet également de récolter de la data facilement, ce qui est un point essentiel », commente la chercheuse en dispositifs d’information et de communication à l’ère numérique. Bruno de sa Moreira conclut : « Le savoir-faire français est un atout indéniable et le patrimoine culturel de notre pays le terrain de jeux idéal. Nous avons une véritable carte à jouer dans l’exportation de ce type d’expérience à l’international ».
Photo d’ouverture : @TOM.travel
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