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L’été 2024 sera placé sous le signe du sport. Outre les Jeux Olympiques, le tournoi de Rolland-Garros ainsi que le Tour de France concentreront l’attention du monde entier. CGA by NielsenIQ publie un rapport présentant ses perspectives sur l’impact de tels événements sur la consommation française.
Avec 24% des épreuves se déroulant sur les heures de repas, la consommation en CHR devrait se voir dynamiser, particulièrement à Paris. « L’automne dernier, pas moins de 27% des spectateurs de la Coupe du monde de rugby avaient regardé au moins un match dans un établissement hors-domicile », souligne Julien Veyron, directeur chez CGA. Selon une étude menée par le Centre for Law and Economics of Sport (CDES), les JOP 2024 pourraient générer 10,7 milliards d’euros de gains. NielsenIQ anticipe cependant un impact limité au niveau national, prenant pour preuve les données des dernières grandes compétitions sportives internationales. Les JO de Londres 2012 avaient par exemple entrainé une hausse des ventes de boissons et produits alimentaires de 5,3% dans la capitale britannique, contre seulement 0,4% à l’échelle nationale. Idem pour la dernière Coupe du monde de rugby, avec 1,6% d’augmentation à Paris contre 0,1% sur l’ensemble du territoire. C’est donc bien dans et autour des villes hôtes que l’on doit anticiper des conséquences en termes de fréquentation, de flux et de consommation.
Plus que les performances des sportifs français, ce sont bien les conditions météorologiques qui seront scrutées par les professionnels cet été. L’effet météo peut en effet apporter un surplus de