Connue des hôteliers et des restaurateurs (et ce n’est pas étonnant !), cette expression est rentrée dans le langage commun, mais son origine est belle et bien à attribuer au monde de l’hospitalité.
Et il faut remonter bien loin dans le temps (ou plonger tout au fond de la marmite), pour découvrir le secret de cette potion !
Mais avant d’en découvrir l’origine exacte, qui viendra expliquer aux restaurateurs pourquoi et grâce à qui, ils font ce si beau métier, il nous faut écrire la signification plus contemporaine.
Prendre un bouillon pour une équipe de cuisine 🧑🍳, c’est bien sûr la faute de la salle qui n’a pas su étaler les réservations ou qui n’a pas fait marcher les plats dans les règles de l’art … Ou alors, c’est la faute des clients qui ont décidé “tous” ensemble” bien sûr, qu’ils allaient prendre leur temps entre les plats … et d’un coup d’un seul, estimer que cela n’allait pas assez vite …
Prendre un bouillon pour l’équipe de la salle, c’est bien sûr quand les clients, malgré un étalement des réservations bien géré, ont décidé de prendre leur temps à l’apéritif et de passer à table tous en même temps … C’est aussi la faute de la météo😉 … C’est aussi la faute du commis ou du petit nouveau qui n’avance pas … Et c’est aussi bien sûr, la faute de la cuisine qui a décidé, de modifier l’ordre d’envoi des plats et des tables parce que cela les arrangeait eux …
Autant de situations vécues et on pourrait en ajouter encore pleins d’autres !
Tenter d’éviter d’être dans le jus, c’est l’apanage des belles équipes qui ont fait de ces moments bouleversants et certaines fois frustrants, une raison d’être car l’on ne peut rien faire face aux aléas du temps et des imprévus. Alors, ne vous mettez pas la rate au court-bouillon, la client n’en est jamais la cause … !
Et pourtant, c’est bien un client qui s’est assis pour la première fois dans un Bouillon pour prendre un Restaurant !
Vous devez vous dire : “il a fait une grosse faute de français là”, il aurait pu se relire quand même !”. 🤔
Et bien non ! Je suis bien dans le vrai et je confirme ce que j’ai écrit.
Le premier restaurant assis en France était bien un Bouillon en 1765, servi par un certain Monsieur Boulanger (cela ne s’invente pas !) et on y servait bien des Restaurants ! Ce Monsieur était devenu alors le premier restaurateur, et il l’assumait !
Aller au Bouillon, c’était aller se réchauffer, tant sur le plan des sensations climatiques que sur sur le plan de la prise de plaisir, en choisissant de bons bouillons qui restauraient et faisaient du bien.
Alors, quand je vous dis que l’hospitalité est une vertu, c’est bien celle de faire plaisir à des gens qui sont dans le besoin.
La richesse de l’hospitalité ne s’arrête donc pas qu’au simple besoin de servir un bouillon et de répondre au besoin vital de nourrir un client 🍽️. Il s’agit bien de sublimer une attente principale en offrant un peu voir beaucoup plus, avec beaucoup d’humilité et sans attendre de retours, si ce ne sont que des mercis et des sourires.
Un Marchand de Bonheur et créateur d’Emotions