Combien de fois ai-je pu penser à ces mots …
Je me pose encore la question tellement les occasions se sont présentées souvent à moi tout au long de ma carrière et encore aujourd’hui. C’est assis sur les genoux de mon grand-père que je l’ai entendu pour la première fois ! Et elle ne m’a jamais quitté !
Loin d’être considéré comme un manque de confiance, il s’agit surtout d’une marque de fabrique qui m’obligeait à toujours rester sur mes gardes et entrevoir mon lendemain avec rigueur et sérénité.
Beaucoup de professions et d’autant plus dans ceux de l’hôtellerie-restauration et du management qui y est associé, nous proposent des projets communs ou personnels au long cours, qui par bonheur nous tirent vers le succès.
J’ai eu cette chance et ces opportunités, car mes équipes méritaient que je leur donne faim.
Sans projets, les idylles s’essoufflent vite dit-on, non ?
Ces projets, aussi merveilleux les uns que les autres, nous laissaient la possibilité de nous retrouver, peu importe le statut ou le montant de son enveloppe à la fin du mois, de croiser des sentiments ou encore des ressentis, et surtout de construire “ensemble“.
La victoire était au bout du tunnel mais non sans embuches car sans haies et sans difficultés, la victoire n’est pas aussi belle au final.
Je savais que la réussite ne se faisait pas seul mais au contraire en étant entouré des meilleurs …
Mon devoir alors, après avoir fêté joyeusement et fièrement l’aboutissement tant espéré, était donc de toujours continuer à poser des réserves et se poser en gardien de la méfiance.
Le ciel est bleu, il va pleuvoir !
Car comme le savent tous ceux qui ont eu à gravir les sommets, la descente et la chute est plus dure ! Après toute victoire viendra la défaite un jour ou l’autre. Personne n’est capable de garder la tête toute sa vie.
Le manager, lui dans son rôle, doit donner la confiance pour pouvoir attiser l’engagement de son équipe. Il possède à ses côtés, des esprits et des potentiels si différents, qu’il doit les écouter, les encourager, les libérer, les stimuler, les réconforter, les engager, les grandir ou les enrichir.
Son succès et celui de son groupe se fera alors petit à petit au fil des jours.
Et puis, si quelques défaites viennent entraver la poursuite du grâle, il les récompensera toujours et toujours, fêtera ces mauvais moments avec eux et à leurs côtés.
Nul doute alors que le succès sera au bout du couloir car il aura œuvré pour y parvenir.
Son rôle sera alors triple : récompenser la victoire, encourager la dynamique et les mettre sur leurs gardes car il n’y a pas de victoires sans défaites.
L’ herbe ne pousse qu’avec de la pluie et du soleil !