Dans le secteur des Casinos, on les appelait pudiquement « apporteurs d’affaires », étaient majoritairement de sexe masculin et possédaient souvent un statut d’entrepreneur individuel immatriculé dans des pays plus ou moins exotiques. Ils étaient capables d’attirer « à la table » des plus grands casinos, de Monaco à Macao, hommes d’affaires et autres personnalités prêtes à dépenser des sommes folles au baccara (chemin de fer), blackjack ou à la roulette européenne !
Désormais, chéri par les Chalets de luxe, les compagnies de jets et autres adresses hôtelières exclusives, ces apporteurs d’affaires ont des profils beaucoup plus conventionnels et ne sont plus « des baroudeurs du carnet d’adresses et des infiltrés de la JetSet ».
Diplômés pour la plupart d’écoles internationales prestigieuses réputées tant par la qualité de leur formation que par les coûts de scolarité, maîtrisant 3 ou 4 langues, ces hommes et femmes y ont forgé de solides amitiés et réseaux et leurs premières années professionnelles en hébergement ou au commercial (majordome, commercial, attaché de direction… – en hôtellerie de Luxe, au service d’une grande famille ou bien encore, dans l’immobilier de prestige) ont essentiellement servi à étoffer leurs carnets d’adresses et à mieux appréhender les attentes de ces clients si rares et si précieux.
Spécialistes de « cette niche dans la niche » que constitue les UHNWI (134 500 individus aux USA, 116 080 en Asie et 100 370 individus en Europe et 41 430 dans l’hémisphère sud- Source 2023 – Le Figaro), certains hôteliers n’hésitent plus, pour développer les ventes de leurs suites ou