Dans les années 2000, on a connu, dans notre secteur, l’hyper domination de Sage qui imposait alors ses augmentations annuelles, son assistance onéreuse et ses éternels patchs compensant régulièrement les bugs du logiciel. Face à lui, en dehors des ténors du secteur dévolus aux groupes ou grandes entreprises (Hyperion ou ADP), des rivaux aux tailles plus ou moins conséquentes lui faisaient face (notamment CEGID).
Sage 100 n’ayant jamais repensé, notamment pour les CHR, sa gestion des extras, son mode de gestion des mises à jour, le terrain était idéal pour un concurrent digitalisé. Et ce qui devait arriver arriva : depuis le rachat par le fonds Silver Lake, son principal rival SILAE dans le secteur n’a cessé de croître, avec un modèle basé sur le cloud et une part de marché de 30 % sur la paie privée en France !
Ses points forts ? Une distribution exclusivement opérée par le biais des cabinets comptables, un tarif unique par bulletin (SILAE facture 3 euros en moyenne par bulletin dans les cabinets, ces derniers les refacturant aux hôtels, 4 euros en moyenne, ce qui est déjà une aberration – 33% de majoration pourquoi ?), un module HCR intégré permettant un traitement rapide des extras, un CLOUD éprouvé et rapide.
Le poisson est ferré !
Fort de son succès et de son implantation, constatant la faible concurrence et misant sur la passivité des entreprises (car migrer un logiciel de paie n’est pas simple et s’avère souvent très coûteux !), Silae a annoncé le