(*) le terme « seum » vient du mot arabe ‘sèmm’ qui signifie ‘venin’. Synonymes : Dépit, rancœur, tristesse.
De nombreux cadres (en France comme à l’étranger) que nous rencontrons dans les hôtels évoquent leur spleen. Cependant, à la différence du spleen baudelairien « mélancolie dépourvue de cause », le spleen hôtelier est le fruit, bien souvent, d’erreurs managériales. Quand le spleen devient le seum.
Des cadres souvent bien payés, certes, mais à quel prix !
Usés par un management du quotidien, entre « le marteau et l’enclume », confrontés à des propriétaires/dirigeants naturellement exigeants mais bien souvent adeptes de la citation de Saint-Matthieu (faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais) , ces cadres hôteliers dérivent parfois tout doucement vers le burn-out mais échouent avant sur l’île du « seum hôtelier ».
Les Fondamentaux du management par le seum et pour le seum
La Tribune de l’Hôtellerie fait donc le point sur ce phénomène qui semble prendre de plus en plus d’ampleur et vous donne la grille de lecture de ce supra-management toxique en déclinant les 8 principes du « seum » !
Précepte 1 – C’est moi le patron ! La communication est faite pour être court-circuitée !
Comment détecter le propriétaire/dirigeant toxique, générateur de seum : il a tendance à passer en direct et à court-circuiter ses propres managers pour obtenir un ressenti, une impression. Les résultats sont catastrophiques. Avec ce type de « management » :
On confère un pouvoir de nuisance aux équipes censées être sous la responsabilité de l’encadrement On jette