Le 10 Minutes Hôtelier Le 10 Minutes Hôtelier
  • Top news
  • Articles
    • Conférences et Salons
    • Distribution et Revenue Management
    • Gestion hôtelière
    • Fusion & Acquisition
    • Initiative eco-responsable et RSE
    • Innovation
    • Juridique et Administratif
    • Marketing Digital
    • Nominations
    • Ouvertures d’hôtels
    • Tendance du marché
  • Communiqué de presse
  • Podcast
  • Vidéo
  • 👉 Newsletter
  • 🌎 Langues
    • 🇬🇧 English
    • 🇮🇹 Italian
    • 🇩🇪 German
    • 🇪🇸 Spain
Le 10 Minutes Hôtelier Le 10 Minutes Hôtelier
  • Top news
  • Articles
    • Conférences et Salons
    • Distribution et Revenue Management
    • Gestion hôtelière
    • Fusion & Acquisition
    • Initiative eco-responsable et RSE
    • Innovation
    • Juridique et Administratif
    • Marketing Digital
    • Nominations
    • Ouvertures d’hôtels
    • Tendance du marché
  • Communiqué de presse
  • Podcast
  • Vidéo
  • 👉 Newsletter
  • 🌎 Langues
    • 🇬🇧 English
    • 🇮🇹 Italian
    • 🇩🇪 German
    • 🇪🇸 Spain
Accueil En cours de classement... Locations saisonnières au-delà de 90 jours: de nouvelles exceptions ?

Locations saisonnières au-delà de 90 jours: de nouvelles exceptions ?

  • Thomas
  • 7 juillet 2025
  • 7 minutes de lecture
Partager
Partager
Tweet
Envoyer

Cet article a été écrit par Elloha. Cliquez ici pour lire l'article d'origine

Si vous êtes l'auteur de cet article, cliquez ici pour découvrir comment la republication de votre article améliore votre SEO et votre visibilité !

La réglementation des locations touristiques continue d’évoluer sous le coup de décisions judiciaires qui viennent d’élargir les motifs dérogatoires au plafond des “fameux” 90 jours, imposé aux résidences principales. Une récente jurisprudence vient même d’établir un nouveau précédent qui intéresse particulièrement les propriétaires de meublés touristiques …

Depuis janvier 2025, Paris a réduit de 120 à 90 jours par an la durée maximale autorisée pour louer sa résidence principale en meublé touristique. Pour rappel, cette mesure, rendue possible par la loi Le Meur adoptée en novembre 2024, vise à lutter contre la prolifération des locations saisonnières et à récupérer des milliers de logements pour l’habitation permanente.

Cette restriction s’accompagne de sanctions considérablement renforcées: les propriétaires contrevenant s’exposent désormais à 15 000 euros d’amende par année de dépassement, contre 10 000 euros précédemment. L’amende peut même atteindre 100 000 euros en cas de changement d’usage non autorisé.

Cependant, une récente décision du Tribunal judiciaire de Paris, en date du 12 mai dernier, est venue établir une nouvelle jurisprudence. Même si le cas est assez particulier …

Dans cette affaire, la Ville de Paris réclamait 20 000 euros d’amende à un étudiant ayant dépassé la limite légale durant deux années consécutives (2020 et 2021). Cependant, le défendeur a pu justifier qu’en 2020, il avait obtenu un contrat de VIE aux États-Unis et qu’en 2021, il avait obtenu un contrat de travail et une mission à l’étranger.

Le tribunal a considéré que “dans ces conditions, l’étudiant justifiait bien d’un “motif professionnel” pour les deux années concernées”. Cette décision créerait donc, de l’avis des spécialistes, un précédent juridique solide.

Selon eux, on peut en déduire que le volontariat international en entreprise (VIE) est désormais reconnu comme un motif professionnel dérogatoire qui justifierait le dépassement du plafond de 90 jours. Cette nouvelle décision ajoute une jurisprudence en matière de dépassement professionnel aux affaires précédentes de 2021 (un jugement reconnaissait l’obligation professionnelle justifiée par 246 déplacements professionnels et donc, la possibilité de déroger à la règle des 90 jours). En 2023, une autre décision reconnaissait le statut d’artiste en représentation à l’étranger comme motif dérogatoire valable pour pouvoir mettre son bien en location au-delà des délais votés. En 2024, un tribunal validait aussi le cas d’un expatrié en Asie pour motif professionnel pour valider son “permis” de louer au-delà des volumes maximum de journées. Enfin, une autre décision a également admis qu’un étudiant réalisant un stage en entreprise et poursuivant un cursus universitaire constituait un motif professionnel de dépassement … un jugement confirmé par la Cour d’appel mais contre lequel la Mairie de Paris s’est pourvue en cassation.

Nouveau call-to-action

Des catégories distinctes de motifs dérogatoires

La multiplication de ces décisions n’est pas surprenante car, si l’étau s’est rapidement resseré (avec la loi Le Meur), certains “loueurs” (notamment, dans les grandes villes) ne peuvent pas faire autrement (en fonction de leurs revenus) que de continuer à louer même s’ils sont conscients de mordre la ligne blanche. Cependant, la réglementation prévoit bien trois types de motifs permettant légalement de dépasser la limite de 90 jours :

  • Les obligations professionnelles qui se justifient par des déplacements professionnels “documentés” (en clair, prouvés), les missions à l’étranger (y compris VIE, comme on vient de le voir plus haut), les stages en entreprise dans le cadre d’un cursus universitaire et les activités artistiques nécessitant des déplacements.

  • Les raisons de santé comme les ospitalisations prolongées ou encore les soins médicaux nécessitant une absence du domicile

  • Enfin, les cas de force majeure comme les “situations exceptionnelles indépendantes de la volonté du propriétaire” ou encore, les catastrophes naturelles ou sinistres …

Toutefois, même si les tribunaux appliquent des critères très rigoureux pour valider les motifs dérogatoires, le propriétaire (ou le loueur) doit pouvoir démontrer la correspondance exacte entre chaque jour de location et les déplacements professionnels. Et pour cela, il doit apporter les éléments probants devant les juges: contrats de travail ou de mission authentifiés, factures de péage et d’hôtel pour chaque déplacement, justificatifs détaillés des motifs de déplacement, calendrier précis des absences du domicile, etc.

Attention, cependant, les “sauts de puces” en avion ou les séjours de télétravail de courte durée ne sont généralement pas reconnus par les juges au titre des déplacements bénéficiant au régime dérogatoire.

Un conseil ? Ne jouez pas trop au “chat et à la souris” sur votre exploitation locative avec les pouvoirs publics qui, selon les tensions immobilières constatées dans leurs villes peuvent être très actives sur la traque aux excités de la dérogation. La Ville de Paris a considérablement intensifié ses contrôles grâce au système d’enregistrement obligatoire qui oblige les plateformes comme Airbnb à transmettre automatiquement les données de location aux autorités municipales. Avec ces données, les services municipaux peuvent détecter automatiquement les dépassements de plafond, identifier les multipropriétaires louant illégalement et, bien sûr, systématiser les poursuites contre les contrevenants.

Dans un récent post sur Linkedin, Airbnb encourage les élus locaux à consulter son portail “PANDA” qui (Portail d’Accès National aux Données Airbnb), “qui donne aux communes un accès simple et gratuit à ses données et tendances touristiques locales”.

💡

Le saviez-vous ? Pour les propriétaires souhaitant louer au-delà de 90 jours sans risquer de sanctions, plusieurs options restent disponibles: la location d’une chambre privée dans sa résidence principale, avec présence effective du propriétaire, n’est pas soumise au plafond de 90 jours. Cette solution nécessite cependant une cohabitation réelle avec les locataires. Ou encore, la “conversion en résidence secondaire d’un bien préalablement déclaré en résidence principale”. Dans ce cas, ce dernier peut être loué sans limitation de durée, mais cette option implique la perte du statut de résidence principale avec ses avantages fiscaux, l’assujettissement à la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et l’obligation d’autorisation de changement d’usage dans certaines zones urbaines.

[embedded content]

Taxe d’habitation sur les résidences secondaires et CFE : les nouvelles règles

Vous le savez si vous lisez régulièrement notre blog, le paysage fiscal de la location saisonnière connaît une transformation significative depuis la loi de finances pour 2025. Cette réforme clarifie, en effet, l’application de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires (THRS) et de la cotisation foncière des entreprises (CFE) aux logements meublés destinés à la location touristique.

Un changement majeur concerne le cumul possible de ces deux taxes. Désormais, les propriétaires de locations saisonnières peuvent être redevables à la fois de la THRS et de la CFE et cette double imposition dépend essentiellement de la façon dont le logement est exploité.

Par exemple, lorsque le logement est proposé à la location pour l’année entière, le propriétaire perd sa jouissance du bien. Dans ce cas, l’application de la taxe d’habitation s’analyse au niveau du locataire : le logement constitue-t-il sa résidence principale ou secondaire ? Dans ce cas, le propriétaire n’est alors pas concerné par la THRS.

La situation devient plus complexe pour les locations saisonnières. Lorsque le logement est proposé à la location pour de courtes durées et que le propriétaire conserve la possibilité d’accepter ou de refuser une location, ce dernier est considéré comme ayant conservé la disposition du bien. Dans ce cas, le logement demeure passible, à la fois, de la THRS (taxe d’habitation sur les résidences secondaires) et de la CFE (cotisation foncière des entreprises). Dans cec cas, cette double imposition s’applique même si le bien est effectivement loué pendant la majeure partie de l’année.

En effet, la location meublée constitue, par nature, une activité commerciale professionnelle et donc, à ce titre, elle est imposable à la CFE. Cette règle s’applique même aux particuliers qui ne sont pas des entreprises au sens strict.

Plusieurs exonérations demeurent, toutefois, applicables :

  • Les exonérations générales : pour un chiffre d’affaires ou des recettes inférieures à 5 000 €, la location occasionnelle d’une partie de l’habitation personnelle ou encore, la location d’une partie de la résidence principale à un “prix raisonnable” …

  • Les exonérations soumises à délibération locale, essentiellement, la location de meublés de tourisme classés dans l’habitation personnelle ou encore, location de tout ou partie de l’habitation personnelle (résidence principale ou secondaire).

Dans ce cas, le montant de la CFE varie selon les communes, avec une fourchette généralement comprise entre 200 € et 600 € par an et par bien. Et, effectivement, la CFE est due pour chaque adresse placée en location meublée.

Depuis 2023, les propriétaires doivent utiliser l’application “Gérer mes biens immobiliers” (GMBI)pour déclarer :

  • La nature de l’occupation (résidence principale, secondaire, logement vacant)
  • L’identité des occupants
  • Les montants des loyers

Cette déclaration doit être effectuée avant le 1er juillet de chaque année en cas de changement de situation et, l’absence de déclaration est sanctionnée par une amende de 150 € par local.

Cependant, la réforme de 2025 introduit plusieurs modifications importantes:

  • Pour commencer, de nouveaux taux d’abattement fiscal, soit 50% pour les biens classés et les chambres d’hôtes (plafond 77 700 € de revenus) et 30% pour les biens non classés (avec un plafond 15 000 € de revenus).

  • Ensuite, un DPE obligatoire pour tous les nouveaux logements en location touristique et l’interdiction de louer les logements classés G.

Cette année, les professionnels de la location saisonnière drevont désormais intégrer dans leurs calculs :

  • La THRS, qui est variable selon la commune et qui peut atteindre des montants significatifs en raison des majorations en zone tendue,
  • La CFE** : entre 200 € et 600 € par bien et par an,
  • Les nouvelles obligations déclaratives avec un risque important de sanctions en cas de défaut.

Face à cette double imposition, plusieurs stratégies peuvent être envisagées comme la vérification des exonérations locales qui passe forcément par le contrôle des délibérations communales sur les exonérations CFE ou encore, si ce n’est pas le cas, l’évaluation de l’opportunité du classement de votre bien immobilier en meublé de tourisme.

En anticipation de votre fin de saison, voici quelques conseils précieux:

  1. Vérifiez immédiatement les délibérations locales concernant les exonérations CFE,
  2. Effectuez les déclarations GMBI dans les délais pour éviter les sanctions,
  3. Calculez l’impact fiscal de la double imposition sur la rentabilité,
  4. Envisagez le classement de votre (vos) meublés de tourisme si cela est économiquement justifié

Car, cette réforme marque un tournant dans la fiscalité de la location saisonnière, et elle nécessite une adaptation rapide des stratégies professionnelles pour maintenir la rentabilité des investissements tout en respectant les nouvelles obligations légales.

Veuillez cliquer ici pour accéder à l'intégralité de l'article d'origine.

Partager
Partager
Tweet
Envoyer
Thomas

Vous devriez également aimer
Lire l'Article
  • Juridique et Administratif

TESE : plus de souplesse pour déclarer vos salariés dès 2026

  • ghr.fr
  • 1 décembre 2025
Lire l'Article
  • Juridique et Administratif

Le GHR et l’ANMCT s’opposent au projet de déremboursement des cures thermales : « Des économies qui tuent un secteur et nos territoires »

  • TH
  • 24 novembre 2025
Lire l'Article
  • Juridique et Administratif

Nouvelle contribution formation HCR – Ce qui change pour votre entreprise en 2026

  • ghr.fr
  • 24 novembre 2025
Lire l'Article
  • Juridique et Administratif

Les dessous sordides de la faillite de Sonder aux Etats-Unis, et ses conséquences

  • b.courtin
  • 19 novembre 2025
Lire l'Article
  • Juridique et Administratif

L’UE se dote d’une méthode unique de calcul des émissions dans le transport

  • Ronan Daniel
  • 10 novembre 2025
Lire l'Article
  • Juridique et Administratif

PSP dans l’hôtellerie : comprendre enfin ce que vous payez (et pourquoi ça paraît si cher)

  • Tess Bodivit
  • 7 novembre 2025
Lire l'Article
  • Juridique et Administratif

Révision des modalités de calcul des aides apprentissage pour les contrats de moins d’un an ou faisant l’objet d’une rupture

  • ghr.fr
  • 7 novembre 2025
Lire l'Article
  • Juridique et Administratif

No-shows à l’hôtel : comment mieux gérer les clients qui ne se présentent pas

  • scarlet
  • 29 octobre 2025
Top News
  • Plutôt neige ou soleil ? Booking.com dévoile les tendances de voyage pour la fin d’année

    Lire l'Article
  • Produits d’accueil : durabilité, innovation et conformité redessinent les standards dans l’hôtellerie

    Lire l'Article
  • Marketing hôtelier : le guide ultime des tendances et stratégies à adopter en 2026

    Lire l'Article
  • Le mobilier du Palais de la Méditerranée : une nouvelle vie pour un mythe de la Riviera

    Lire l'Article
  • Pivot stratégique pour Alfred Hotels

    Lire l'Article
Articles sponsorisés
  • Face au cancer, HCR Bien-Être soutient les salariés des Hôtels, Cafés et Restaurants
  • Le groupe Best Western France n’est plus une chaîne ? Pierre Siegel, président de BWH Hotels, s’explique
  • Le multi-hôtel maîtrisé : la vision fondatrice de Misterbooking enfin révélée en vidéo
  • Quand la technologie simplifie enfin le quotidien hôtelier
  • Ce que les Jeux Olympiques ont changé dans l’hôtellerie française
  • Votre prochain client réservera-t-il… sans jamais visiter votre site ?
Derniers articles
  • ARANUI CRUISES DÉVOILE SON PROGRAMME DE FIDÉLITÉ « TIKI CLUB » ET LANCE 4 OFFRES EXCLUSIVES
    • 4 décembre 2025
  • Septeo Hospitality acquiert AquaO et consolide sa position de leader sur le marché du logiciel Wellness
    • 4 décembre 2025
  • Conticini s’invite au Brighton : le nouveau rendez-vous gourmand à Paris
    • 2 décembre 2025
  • Fairmoove Solutions renforce son pôle R&D : une thèse inédite éclaire le rôle stratégique des Organismes de Gestion de Destination face aux défis climatiques
    • 2 décembre 2025
  • Marriott International fait son entrée en République démocratique du Congo avec l’ouverture de deux hôtels à Kinshasa
    • 2 décembre 2025
Informations de contact
contact@10minutes.news
Espace publicitaire
Contactez Marjolaine pour en savoir plus : marjolaine@wearepragmatik.com
Communiqué de Presse
Cliquez ici pour publier votre communiqué de presse
Le 10 Minutes Hôtelier Le 10 Minutes Hôtelier
  • Top news
  • Articles
  • Communiqué de presse
  • Podcast
  • Vidéo
  • 👉 Newsletter
  • 🌎 Langues
L'actualité hôtelière résumée et simplifiée pour vous faire gagner du temps

Input your search keywords and press Enter.