Un nouveau rapport [1] démontre que les mesures en place n’ont eu aucun impact positif sur le marché du logement, et qu’elles contribuent – jour après jour – à transformer la ville lumière en une destination réservée à une riche clientèle, au détriment des voyageurs ordinaires et des familles françaises.
Il y a huit ans, la ville de Paris commençait à appliquer un régime d’autorisation extrêmement strict pour les locations à court terme de résidences secondaires, en exigeant des hôtes locaux qu’ils proposent un, deux voire trois hébergements sur le marché de la location long-terme pour avoir le droit de louer un simple pied-à-terre. Présentées comme le remède à la crise du logement dans la capitale, un nouveau rapport montre qu’en réalité, ces règles disproportionnées s’apparentant à une interdiction de fait n’ont eu aucun effet sur les difficultés que rencontrent de nombreux parisiens pour se loger, et s’accompagnent d’effets de bord.
Les loyers et les prix de l’immobilier ont atteint des niveaux records
Selon le cabinet Oxford Economics, l’interdiction de fait de louer pour de courtes durées un pied-à-terre n’a aucunement enrayé la hausse moyenne des loyers et des prix immobiliers. Ils ont progressé respectivement de 21% et 15% en six ans – contribuant ainsi au déclin démographique dans la ville.
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