Cet article a été écrit par Tom Travel. Cliquez ici pour lire l'article d'origine
Si vous êtes l'auteur de cet article, cliquez ici pour découvrir comment la republication de votre article améliore votre SEO et votre visibilité !
Marion Carré et Valentin Schmite, co-fondateurs d’Ask Mona et Laurent de Chorivit, Co-CEO d’Evaneos – Crédits : Tom.travel
Sur le TravelTech Hub by Eventiz à VivaTech 2025, des représentants d’Ask Mona et Evaneos ont partagé leur vision de l’impact de l’IA sur le Travel. Cette technologie peut-elle être un levier d’expérience dans une industrie fondamentalement centrée sur l’humain ?
L’IA peut-elle être un levier d’expérience dans une industrie fondamentalement basée sur l’humain comme le Tourisme ? Pour Ask Mona, qui met la technologie au service de la médiation culturelle et touristique, l’IA personnalise davantage l’expérience de voyage tout en déchargeant les agents. Même constat chez Evaneos, qui observe un usage croissant des outils d’intelligence artificielle de la part des voyageurs et des professionnels du Voyage. Selon l’agence de voyages, 73% des consommateurs recourent ou souhaitent recourir à l’IA pour planifier leur séjour. Le voyageur bénéficie d’une idée plus précise de son projet de séjour », résume Laurent de Chorivit, Co-CEO d’Evaneos. Du côté des professionnels, 87% prévoient de personnaliser davantage leurs offres grâce à l’IA en 2025.
Si l’IA se présente comme un formidable compagnon de voyage, ne menace-t-elle pas de standardiser l’expérience touristique ? « Beaucoup de choses ne sont encore pas disponibles sur le web », tranche le responsable d’Evaneos. Un constat qui souligne l’opportunité pour les professionnels du Tourisme de valoriser leur expertise locale pour personnaliser un itinéraire standard généré par IA. L’opportunité d’adresser également la problématique du surtourisme, en privilégiant des destinations moins populaires sur le web. « L’IA fait les premiers kilomètres, à l’humain de parcourir le dernier », résume Valentin Schmite, Co-fondateur Ask Mona, pour qui l’enjeu est d’éviter une automatisation totale de la planification de séjours.
Le panel s’accorde à souligner la façon dont l’IA permet à l’industrie de gagner en productivité. La traduction instantanée, la génération automatique d’itinéraires ou encore l’assistance à la rédaction d’emails sont autant d’exemples qui souligne le gain de temps offert par l’IA aux réceptifs. De son côté, Ak Mona mis en avant l’opportunité d’affiner la connaissance du voyageur grâce aux outils numériques. « En interagissant avec une œuvre sur son téléphone ou l’agent conversationnel d’un territoire, un voyageur génère des données », rappelle Marion Carré. De quoi permettre de capter les tendances et les envies pour personnaliser la communication et les offres adressées au voyageur. « L’IA est un amplificateur de connaissances qui doit rendre l’expérience de voyage humaine et durable », poursuit Laurent de Chorivit.
Assister le voyageur avant, pendant et après le séjour figure parmi les prochaines étapes d’intégration de l’IA dans le Travel. Une aide à la planification en amont, un levier de connaissances à destination – via la traduction de menu ou la recherche d’informations culturelles -, mais aussi un assistant créatif pour des albums souvenirs.
Quelle place pour la déconnexion en séjour dans un monde piloté par l’IA ? Le panel s’est accordé à rappeler la place de l’IA en tant qu’outil accessible en cas de besoin. Alors qu’OpenAI planche sur l’appareil idéal pour interagir avec son LLM et que les assistants conversationnels s’intègrent progressivement dans des objets du quotidien ou des véhicules, le cofondateur d’Ask Mona croit dans un futur où l’écran n’est plus l’interface de prédilection. Un « nouvel âge de l’assistant vocal qui fait sens dans le tourisme » en laissant place à la contemplation et à l’exploration.
Photo d’ouverture : TOM.Travel
A lire également :
Input your search keywords and press Enter.