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L’aéroport international d’Athènes Eleftherios Venizelos affirme couvrir désormais 100% de ses besoins en électricité grâce à des énergies renouvelables produites sur site.
L’aéroport Eleftherios Venizelos, principal aéroport grec, annonce avoir franchi un cap inédit en Europe : couvrir 100% de ses besoins en électricité via une production d’énergie renouvelable sur site, tout en atteignant le net zéro carbone pour ses opérations directes. L’aéroport atteint ainsi l’objectif 2050 de l’industrie aéronautique européenne avec un quart de siècle d’avance.
L’annonce repose sur l’achèvement en décembre 2025 d’un ensemble photovoltaïque et de stockage sur site présenté comme le plus grand pour un aéroport en Europe (Athènes et Rome se disputent ce titre mais le laisseront à l’aéroport de Madrid Barajas au terme des travaux prévus jusqu’en 2026). L’infrastructure combine un parc existant de 16 MWp, en service depuis 2023, une nouvelle centrale photovoltaïque de 35,5 MWp, et un système de stockage par batteries de 82 MWh, portant la capacité totale à 51,5 MWp. La direction de l’aéroport international affirme que cet ensemble permet de produire et stocker toute l’énergie propre consommée sur site.
La stratégie est décrite comme structurée autour de trois axes : l’électrification complète (avec par exemple la généralisation des véhicules électriques sur site), l’autosuffisance énergétique (grâce au solaire et à des systèmes de stockage), et rénovations des bâtiments avec par notamment le remplacement de systèmes au gaz naturel par des pompes à chaleur pour une décarbonation totale.
L’entreprise met en avant une démarche qui ne reposerait pas sur des crédits carbone. Elle renvoie à son programme ROUTE 2025, lancé en 2019, qui fixait un objectif de net zéro sur les émissions Scope 1 et 2 d’ici 2025. Selon le PDG Yannis Paraschis, les émissions de CO₂ auraient ainsi baissé de 65 000 tonnes en 2005 à environ 29 000 tonnes aujourd’hui, malgré un trafic passagers qui a plus que doublé, une baisse revendiquée comme issue de réductions réelles et non de compensations.
Photo d’ouverture : Rakoon (CC0)
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