Cet article a été écrit par Tom Travel. Cliquez ici pour lire l'article d'origine
Si vous êtes l'auteur de cet article, cliquez ici pour découvrir comment la republication de votre article améliore votre SEO et votre visibilité !
Les législateurs américains ont proposé le 14 mai 2025 le Supersonic Aviation Modernization Act, un texte qui envisage notamment de lever une interdiction du survol du territoire des États-Unis par des avions supersoniques.
Une seule exigence : pas de « boom ». L’interdiction des vols supersoniques au-dessus des États-Unis pourrait être levée plus d’un demi-siècle après son adoption à condition qu’aucun « bang » caractéristique des vols atteignant la vitesse de Mach 1 (1234,8 km/h) ne soit audible au sol. Ce texte de loi est porté par une représentation bipartisane, le sénateur Ted Budd, le président de la sous-commission de l’aviation Troy Nehls, tous deux Républicains, et la Démocrate Sharice Davids.
Cette règlementation de la FAA datant de 1973 interdit les vols non militaires dépassant Mach 1 au-dessus du territoire des États-Unis. Cette règle était à l’époque motivée par la volonté de réduire les nuisances sonores, les « bangs soniques », mais aussi de prévenir d’éventuels dégâts liés à ce phénomène sur des bâtiments au sol.
Cet ajustement réglementaire répond très certainement aux efforts déployés depuis quelques années pour faire renaître les vols supersoniques, plus de 20 ans après le dernier vol du Concorde. Boom Supersonic annonçait en janvier 2025 avoir mené avec succès un test avec son appareil démonstrateur XB-1 qui a atteint Mach 1,12 sans faire entendre ce fameux « bang » supersonique.
Beaucoup de représentants politiques peuvent voir d’un bon œil une levée de ces contraintes règlementaires : Boom dispose désormais d’une usine à Greensboro en Caroline du Nord et s’est engagé à créer 1700 emplois d’ici 2030 pour justifier un soutien public de 100 millions de dollars. San Antonio au Texas accueille pour sa part l’usine qui fabrique les moteurs de l’appareil Overture, précommandé par plusieurs compagnies dont American Airlines.
Le projet de Boom Supersonique est aujourd’hui parmi les plus avancés dans un marché qui semble s’ouvrir, en dépit de son coût important et d’un volume d’émission de gaz à effet de serre plus important encore que les vols traditionnels. Les promesses de vols amputé de plusieurs heures (un New York-Rome prendrait moins de 5 heures au lieu de 8 aujourd’hui) mobilisent d’autres pays, le Chinois Lingkong Tianxing Technology travaille sur un appareil promettant de relier Beijing et New York en deux heures de vol.
Photo d’ouverture : Boom Supersonic
À lire aussi :
Input your search keywords and press Enter.