Lorsqu’on est consultant, on est par nature en conflit d’intérêts permanent.
Nos missions principales consistent à bien cerner une problématique, identifier des dysfonctionnements et leurs causes profondes, et proposer des pistes d’amélioration.
Or, on peut estimer que nous avons tout intérêt à exagérer les problèmes, à démontrer par A+B que c’est long et couteux de les corriger, afin de proposer des solutions que bien-sûr le client ne saura pas mettre en œuvre tout seul, afin de prolonger le travail et de gonfler la facture. Ce qui peut caractériser en soi le conflit d’intérêts.
Il serait vain et bien imprudent de tenter d’éluder cette réalité. Mais les relations de confiance, la réputation d’un cabinet de conseil et les échanges préalables à toute mission peuvent permettre d’en limiter les risques. Et ériger comme nous l’avons fait chez N&C l’honnêteté intellectuelle au rang de valeur pour l’entreprise, à la première place, nous engage et nous oblige davantage encore.