Beaucoup de journalistes, y compris sur les medias spécialisés, confondent prix saisonnalisés et tarification dynamique. Cela a été le cas il y a quelques mois lorsque l’enseigne Casino avait testé une tarification différencié le dimanche, en répercutant (de façon maladroite et non pertinente) la hausse des coûts dans les prix. Une dizaine d’articles avaient été publiés sur le « Pricing Dynamique » de Casino. Mais vous savez dorénavant qu’il s’agissait là aussi de prix saisonnalisés et pas de Pricing Dynamique.
Malgré tout, le fond de l’article est vrai : de plus en plus de secteurs se mettent réellement à la tarification dynamique (ou au Yield Management qui couvre cet aspect mais pas seulement, avec également d’autres leviers de gestion). L’aérien a ouvert la voie, puis les croisiéristes, l’hôtellerie et la location de voiture. Plus récemment, le ferroviaire, les bus, les campings et de façon générale à peu près tout le secteur du transport et de l’hébergement.
D’autres secteurs ont compris les vertus offertes par le Yield Management et s’y mettent : la billetterie (parcs de loisirs, salle de spectacle, enceintes sportives), les parkings, les golfs… Nous avons travaillé récemment pour des stages de tennis, pour une salle de bowling. Donc oui, la pratique se généralise. Non pas pour « plumer les gens » comme le dirait Adrien devant sa bière, mais pour réguler les flux, maximiser le prix moyen sur des périodes fortes et en contre-partie baisser significativement les prix sur les périodes creuses.