
Grande nouveauté : le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) devient obligatoire pour les locations saisonnières si vous dépassez les 120 jours de location par an. Et ce n’est pas tout : à partir de janvier 2025, il sera interdit de louer un logement classé F ou G.
En clair, si votre petit studio cosy a tendance à se transformer en congélateur en hiver, il va falloir investir dans l’isolation. Mais rassurez-vous, un bon DPE, c’est aussi un vrai argument marketing auprès des locataires soucieux de l’environnement (et de leur facture d’électricité) !
Autre évolution majeure : les collectivités locales obtiennent davantage de pouvoir pour réguler la location touristique. Certaines villes peuvent désormais fixer un nombre de jours maximum par an, exiger une autorisation spécifique, ou imposer la transformation de locaux commerciaux en logements pour obtenir un droit de louer.
À Paris, Lyon, Nice, Annecy ou Bordeaux, les nouvelles règles sont déjà en place ou en préparation. Si vous louez dans une zone tendue, il est donc impératif de consulter votre mairie. Car non, « je ne savais pas » ne suffira pas face à une amende salée.
Vérifiez vos revenus locatifs : si vous dépassez 30 000 €, préparez-vous au régime réel. Faites réaliser un DPE si ce n’est pas déjà fait, surtout pour les biens anciens. Renseignez-vous auprès de votre mairie sur les autorisations et les quotas locaux.
En 2025, la location touristique devient plus encadrée, certes, mais elle n’est pas condamnée. Bien préparé, vous pourrez continuer à accueillir les voyageurs du monde entier avec le sourire… et un logement conforme à la loi !
