Malgré un contexte en demi-teinte, l’hôtellerie française performe bien sur cette première partie de l’été avec un RevPAR qui progresse de 1,9% par rapport à 2024. Un dynamisme porté par le taux d’occupation qui progresse de 3,4 points tandis que le prix moyen régresse de -2,8%.
Un léger recul qui s’explique par l’effet Jeux Olympiques sur les prix de l’année dernière à cette période ainsi que par la volonté des hôteliers de s’adapter au budget en bernes des vacanciers. Un budget qui impacte de plein fouet les vacances des Français comme l’explique Vanguélis Panayotis :
« Les vacanciers changent leurs habitudes. Le pouvoir d’achat leur fait arbitrer de nouvelles destinations qui sont moins chères. »
Paris et la Côte d’Azur brillent encore et toujours
Bilan été 2025 par Hospitality ON
La capitale affiche un taux d’occupation supérieur de 10 points au niveau national, tout comme le littoral Méditerrané oriental. Une différence qui s’explique par les performances remarquables du segment haut de gamme tandis qu’on observe une dynamique moindre sur l’hôtellerie d’entrée de gamme souligne Adrien Lanotte.
Si le haut de gamme se porte aussi bien, c’est notamment grâce à la présence de clientèles internationales dont le pouvoir d’achat est bien moins impacté que les vacanciers domestiques.
« Le bilan est contrasté. Les territoires dynamiques, comme Paris et la Côté d’Azur, sont ceux qui bénéficient de cette demande internationale haut de gamme. […] On sent bien qu’au niveau de la clientèle domestique
