S’agit-il d’une tendance de fond ? C’est en tout cas la deuxième saison estivale que les acteurs de la montagne voient leur fréquentation progresser.
Comme le souligne les données de performance hôtelières partagées par MKG Consulting, cet été a vu un changement notable. Les plages ont été moins prisées, avec certaines côtes enregistrant une baisse de fréquentation.
À l’inverse, c’est la montagne qui a gagné en popularité. Les chiffres reflètent une forte croissance d’activité dans les destinations montagneuses, non seulement dans les endroits traditionnels très prisés comme les Alpes du Nord, qui ont enregistré une augmentation significative de 13,2 % de leur chiffre d’affaires par rapport à l’été précédent, mais également dans d’autres massifs tels que les Pyrénées (+7 %) et la Moyenne Montagne (Jura, Vosges, Massif Central : +7,7 %). La montagne et les régions rurales offrent un excellent rapport qualité-prix, tout en promettant un refuge contre les canicules et les vagues de chaleur.
Cette évolution dans les préférences touristiques se traduit par une baisse de la fréquentation sur les côtes françaises, bien que cette diminution soit moins marquée sur le Littoral Atlantique.
En ce qui concerne les types d’hébergement, certains montrent un léger recul, tels que les résidences de tourisme ou les villages de vacances. Cependant, on constate en revanche une progression pour les établissements hôteliers et les hébergements de particuliers à particuliers confirmant ainsi l’importance cruciale de ces modes d’hébergement pour le dynamisme de la montagne.
Le Président de l’ANMSM, Jean-Luc BOCH explique que