« Les hommes blessés sont plus dangereux que les intérêts lésés ».
Cette simple phrase est à classer à côté de l’adage «Un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès. » .
Ces deux phrases constituent le modus operandi « RH » de nombreux groupes indépendants qui ont su éviter ces dernières années, de nombreuses trappes sociales, au contraire de bien des groupes internationaux qui, pourtant dotés de moyens financiers supérieurs, ont délaissé la négociation pour jouer la procédure et « l’horloge judiciaire », faisant bien souvent, d’un cas individuel, un conflit collectif !
Si le formalisme en matière de licenciement, les procédures et notamment la rédaction de la lettre de licenciement ne sont plus source de difficulté même pour les débutants RH (adieu honoraires, merci ChatGPT !), à contrario, la façon d’aborder l’entretien de licenciement est souvent l’objet de profondes divergences ou angoisses.
De même, il importe de rappeler que le licenciement n’est pas pas une affaire personnelle. Ainsi, durant l’entretien, la tension qui peut gagner l’employeur ou son représentant ne doit jamais être perçue par le potentiel licencié et, surtout, ne jamais se traduire par de la virulence, des propos déplacés ou une tonalité agressive.
Le licenciement n’est pas une affaire personnelle.
Rappelons que cet élément substantiel de la procédure disciplinaire qu’est l’entretien, a été mis en place afin « d’instaurer un vrai dialogue pouvant conduire à une solution du problème qui ne se traduise pas par le licenciement. »
Alors que dans 98,9% des cas la future décision est déjà actée dans l’esprit de l’employeur