Le groupe suédois qui a repris, en 2007, le Langley Resort Fort Royal****, ( encaissant au passage 2 millions d’euros d’aides régionales à l’époque) est accusé, aujourd’hui, de ne pas respecter les termes de l’accord signé avec la région propriétaire de l’actif (avec, en 2007, la « bénédiction » du puissant LKP, collectif guadeloupéen qui regroupait une cinquantaine d’organisations syndicales, associatives, politiques et culturelles du département ultramarin et qui fut à l’origine de la grève générale de 2009).
Que reprochent les syndicalistes guadeloupéens au groupe hôtelier suédois ?
Selon le syndicat « LCDM – Le Comité de Défense Mobile« , Langley Hotels & Resorts fait venir quasi-intégralement son personnel de Suède (vols + hébergement compris) et seuls les emplois dits « back office » sont l’apanage des locaux.
Depuis 2007, le syndicat indique qu’aucune avancée pour rééquilibrer la situation n’a été constatée et que les guadeloupéens sont toujours largement minoritaires au point que le LCDM parle désormais de discrimination à l’embauche !
Rappelons que ces accusation arrivent à un moment où le groupe Langley peut lever l’option du bail de location et devenir propriétaire dès 2024 de Fort Royal… Alors constat réel ou manoeuvre destinée à contrecarrer l’éventuel rachat du site par le groupe suédois à un moment où les Caraïbes redeviennent une destination prisée ?
À suivre.
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