Près de 1000 travailleuses et travailleurs de l’hôtel Le Reine Elizabeth, le Marriott Château Champlain et le Bonaventure ont débrayé simultanément ce dimanche avec comme objectif, une prise en compte des 7 demandes formulées par la Confédération des Syndicats Nationaux :
Obtenir des augmentations salariales de 36 % sur quatre ans pour combler la perte du pouvoir d’achat liée à l’inflation. Augmenter la contribution de l’employeur au régime d’assurance collective. Encadrer la formation pour la relève et mieux appuyer les formateurs et les formatrices. Revoir l’accès et la rémunération pour les vacances annuelles pour attirer la relève et reconnaître l’expérience du personnel en place. Éliminer le recours aux agences de placement. Freiner la surcharge de travail pour mieux protéger le personnel. S’assurer que les personnes salariées décident entre elles du partage des pourboires.
Il s’agit d’un troisième débrayage à survenir dans le cadre de la 11e ronde de négociation coordonnée de l’hôtellerie CSN qui regroupe cette année 30 hôtels québécois. Rappelons que les négociations ont débuté au mois d’avril.
« Après plusieurs séances de négociation, il est déplorable de voir qu’il y a si peu d’avancées. À certaines tables, les employeurs continuent de vouloir imposer un retour en arrière inacceptable. À d’autres, ils semblent vouloir se mettre sur la voie d’accotement en attendant que ça bouge ailleurs. Avec la grève d’aujourd’hui, les travailleuses et travailleurs montrent leur couleur : il faut que ça débloque aux tables ! », explique Michel Valiquette, responsable du secteur de l’hôtellerie et trésorier de la Fédération du commerce