Un jury du district du Delaware a déclaré que Booking.com avait violé la loi américaine sur la fraude et les abus informatiques (CFAA) en collectant sans autorisation des données du site Ryanair.
Le jury du tribunal de district du Delaware a conclu à l’unanimité que Booking.com avait violé la loi sur la fraude et les abus informatiques (Computer Fraud and Abuse Act) et qu’il avait incité un tiers à accéder à des parties du site web de Ryanair sans autorisation « dans l’intention de frauder », selon le verdict rendu jeudi en fin de journée.
« Cette décision est une grande victoire pour les voyages aériens à bas prix, et c’est aussi une grande victoire pour les voyageurs. Nous remercions sincèrement le tribunal de district du Delaware et le jury pour leur décision, qui justifie complètement le dossier de Ryanair contre Booking.com au nom de nos clients. Nous demandons maintenant au PDG de Booking.com, Glen Fogel, largement surpayé (46 millions de dollars en 2023), de cesser, avec son entreprise, de supprimer le site Web de Ryanair.com et de cesser de surfacturer les consommateurs avec des tarifs aériens gonflés et des services auxiliaires, maintenant que Booking.com a été reconnu coupable d’infraction à la loi américaine sur la fraude et les abus informatiques. » Michael O’Leary, PDG de Ryanair
Ces dernières années, Ryanair a lancé une série d’actions en justice contre les plateformes de réservation tierces qui revendent ses billets sans autorisation.
Elle affirme que ces sociétés, qui utilisent des logiciels de capture d’écran pour