Le saké japonais, véritable emblème de la gastronomie nippone avec une histoire pluriséculaire, se décline en de nombreuses variétés régionales élaborées aux quatre coins du pays. Fabriquée à partir de riz, de micro-organisme appelé koji et d’eau, cette boisson fermentée est le fruit de conditions et de techniques uniques. Ce savoir-faire ancestral, nommé « Les connaissances et savoir-faire traditionnels relatifs à la fabrication de saké à base de koji au Japon », a été inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO le 4 décembre 2024 (5 décembre, heure japonaise).
Cette reconnaissance inclut non seulement le saké, mais également le shochu (spiritueux japonais), l’awamori (boisson alcoolisée traditionnelle d’Okinawa) et le mirin (vin de riz de cuisine japonais). Ces pratiques ont été perfectionnées au fil des générations par les toji (maîtres brasseurs) et les kurabito (artisans des brasseries), qui adaptent leurs techniques aux conditions climatiques locales tout en transmettant leur savoir-faire.
Plus qu’une boisson, le saké est profondément enraciné dans la société japonaise : il joue un rôle central dans les rituels religieux, les mariages et de nombreuses autres cérémonies traditionnelles. L’ingrédient clé, le koji, est également utilisé pour produire des aliments essentiels de la cuisine japonaise, tels que le miso, le vinaigre et la sauce soja, soulignant les liens profonds entre la fabrication du saké et la gastronomie japonaise.
Partout au Japon, le tourisme dédié à la visite des brasseries de saké offre une opportunité unique d’explorer cette tradition en profondeur. Les visiteurs, japonais comme internationaux, peuvent venir rencontrer les brasseurs et