L’information a de quoi surprendre : mais que vient faire le géant du luxe LVMH dans une collection de 11 hôtels qui, pour un peu moins de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires, a cumulé ces dernières années près de 80 millions de dettes (source Yahoo finances) ?
Si les immeubles et propriétés sont uniques et remarquablement restaurés, le fameux « location, location, location » cher à Conrad Hilton, semble, dans un premier temps, difficile à percevoir. Cependant, être entrepreneur c’est oser et tenter.
Les hôteliers le savent : si certaines destinations « entre-deux » ont parfois connu le succès, cela tenait souvent à la table du lieu souvent exceptionnelle et unique, à la proximité d’un axe circulatoire dense ou à un point d’intérêt régional en faisant une halte incontournable. Une difficulté souvent accentuée dans les régions destinations vacances ou midweek. Et c’est là tout l’enjeu de la collection et la difficulté de l’exercice : faire de ces territoires d’implantation, parfois insolites, une destination. Un sacré enjeu.
Fréderic Biousse et Guillaume Foucher, visionnaires
Avec l’arrivée d’un actionnaire minoritaire mais de référence (s’il en est !) suivi selon les informations délivrées par la presse économique d’autres partenaires (notamment le suisse Anaïs Ventures), la problématique n’est plus la même : l’équation change et l’avenir gagne en sérénité.
LVMH, en écho à la vision des deux entrepreneurs !
On peut désormais imaginer un maillage du territoire, une collection vivante permettant la découverte des terroirs, de la gastronomie et du style de vie à la française