Dans la famille « on mange bien et on paye jamais », je demande… le père. Et le fils. Ce tandem gourmet-gredin a été interpellé à Toulon ce jeudi 3 avril, après avoir enchaîné pendant trois ans les restos comme d’autres collectionnent les cartes Pokémon – sauf que leurs additions, eux, ils les laissaient au chef. Littéralement.
Le “resto basket”, vous connaissez ? C’est cette technique douteuse qui consiste à filer en douce après un bon repas, sans passer par la case “carte bleue”. Mais là où beaucoup s’en tiennent à un coup d’un soir (de faiblesse), notre duo préféré a vu les choses en grand. Très grand. Une centaine de restaurants arnaqués entre 80 et 150 € par restaurant), trois années d’opérations bien huilées, et une stratégie digne d’un Master en filouterie option cuisine française.
Une technique aux petits oignons
Leur recette du succès ?
Repérer les restos sympas sur Google, ceux où le patron est “adorable” et “compréhensif”. Commander comme s’ils venaient de gagner au loto – plats, vins, dessert, digestif, peut-être même un petit extra pour le chien. Au moment de l’addition : panne mystérieuse de carte bancaire. Damned ! Le fils part au distributeur chercher du cash… et revient bredouille. Quelle malchance, ce distributeur ! Il a toujours un souci.
Mais rassurez-vous, le papa, homme de confiance, laisse sa carte d’identité ou sa carte Vitale. Bon prince. Il reviendra demain matin, promis juré.
Sauf que… non.
Et au cas où vous vous demandez comment il récupère sa carte pour