C’est un séisme qui secoue non seulement Singapour mais aussi le monde de l’hôtellerie de luxe. Ong Beng Seng, milliardaire influent et pilier de l’industrie hôtelière haut de gamme en Asie-Pacifique, a reconnu avoir dissimulé des éléments-clés dans le cadre d’une enquête pour corruption visant Subramaniam Iswaran, ex-ministre des Transports.
Une réputation mise à mal dans un secteur sensible à l’image
En avril dernier, Ong Beng Seng a été écarté de son poste de directeur général de HPL, officiellement pour raisons de santé. Mais dans les coulisses, les interrogations fusent : les marques partenaires comme Four Seasons, Six Senses, COMO ou InterContinental pourraient-elles reconsidérer leurs relations contractuelles avec HPL ? Dans un univers hôtelier ultra-concurrentiel, certes la réputation vaut autant que le produit mais l’implantation géographique est encore plus importante….
Un pays et une industrie ébranlés
Singapour, souvent citée en exemple pour son intransigeance face à la corruption, voit sa réputation écornée par ce dossier, qui mêle politique, affaires et luxe discret. Le verdict pour Ong Beng Seng sera rendu le 15 août. Il encourt jusqu’à deux ans de prison, mais une amende négociée devrait être privilégiée compte tenu de son état de santé.
Un empire hôtelier mondial fragilisé
Cette affaire intervient alors qu’Ong Beng Seng règne depuis des décennies
