Les discussions se sont concentrées sur les systèmes EES et ETIAS, les enseignements tirés de la COVID-19 et le rôle du transport durable pour soutenir la mobilité transfrontalière.
Digitalisation des frontières : EES et ETIAS comme piliers (Vaya Mousa, Team Leader for EES, Digital Schengen unit, DG HOME)
Le Système d’Entrée/Sortie (EES)
Le fonctionnement de l’EES commencera le 12 octobre 2025. L’EES remplace le tampon manuel sur les passeports, ajoutant des enregistrements numériques biométriques pour les ressortissants non européens. Il concernera tous les voyageurs en courts séjours franchissant les frontières extérieures, y compris les voyageurs avec ou sans visa, et enregistrera les refus d’entrée. Concernant sa mise en œuvre, seuls les 29 États membres de Schengen déploient l’EES, tandis que l’Irlande et Chypre ne le mettent pas en œuvre.
« L’EES est introduit, d’une part pour faciliter les voyages et d’autre part pour renforcer la sécurité. C’était une demande politique ces dernières années afin de renforcer la sécurité des frontières extérieures, et cela se fera via différents outils, principalement par la biométrie. » – Vaya Mousa, Team Leader for EES, Digital Schengen unit, DG HOME
Il permettra de :
– Combattre la fraude d’identité et contrôler les séjours prolongés ;
– Réduire les temps d’attente aux frontières grâce à l’automatisation ;
– Partager des informations en temps réel entre les États membres.
« La biométrie identifiera la fraude d’identité aux frontières. En même temps, la version digitalisée du Système d’Entrée/Sortie permettra de disposer d’informations en temps réel entre les États membres. Ainsi, tous
