L’augmentation de la taxe de séjour l’année où Paris accueille les Jeux Olympiques et Paralympiques fait couler beaucoup d’encre depuis son annonce. Une hausse conséquente qui n’est par ailleurs pas du goût des syndicats patronaux du secteur de l’hôtellerie-restauration comme l’ont fait savoir l’UMIH et le GNC dans un communiqué de presse en date du 19 décembre.
Le Gouvernement a retenu un texte de loi pour le projet de loi de finances 2024 qui conserve le fameux article 27 ter sur la hausse de 200% de la taxe de séjour à Paris et en Ile-de-France pour l’année à venir.
Si les organisations patronales telles que l’UMIH et le GNC se sont montrés réticents face à cette annonce dès septembre, elles ne semblent pas avoir été réellement écouté par l’Etat.
Les deux entités dénoncent ainsi « des négociations en trompe l’œil que ce soit entre Ile-de-France Mobilités et le Gouvernement ou entre le Gouvernement et les organisations professionnelles » dans un communiqué.
Les acteurs de l’industrie ont pourtant proposé « des scénarios qui prenaient bien en compte le besoin de financement des transports franciliens, conservaient la proportionnalité de la taxe tout en baissant drastiquement la hausse de la taxe de séjour appliquée aux hôtels ». Tout autant de scénario qui ont finalement été rejeté au grand désarroi de l’UMIH et du GNC.
Alors que Ile-de-France Mobilités et le Gouvernement annonçait un besoin de financement à hauteur de