Si le train est un marché porteur avec un nombre de passagers en constante augmentation, il n’est toutefois pas simple de l’intégrer en raison d’une concurrence rude et de coûts relativement élevés. C’est ce que Midnight Trains a constaté en mettant la clé sous la porte 4 ans seulement après sa création. La révolution du train de nuit annoncée par la start-up n’aura finalement pas lieu, ou du moins elle se fera sans elle. L’Europe dit oui aux trains de nuit
Lancé par Adrien Aumont et Romain Payet en 2020, le projet Midnight Trains était ambitieux : redorer le blason du train de nuit. Une mission pas si simple que cela mais qui s’inscrivait pourtant dans le sillage du célèbre Orient-Express. Alors que ce dernier reprend du service depuis peu, notamment sous l’impulsion d’Accor, et que le gouvernement français souhaite encourager la reprise des trains de nuit, la start-up semblait avoir toutes ses chances pour réussir.
Et ce ne sont pas les voyageurs qui auraient affirmé le contraire, le nombre de passagers empruntant les trains de nuit étant passé de 350 000 en 2019 à 700 000 en 2022 selon la SNCF. Une fréquentation en hausse dont se réjouit Clément Beaune, le ministre des Transports, « Le train de nuit fait son retour en France, il fait son retour en Europe. Il y a seulement deux ans, il n’y avait plus que deux lignes de trains de nuit dans notre pays ».
Les liaisons nocturnes se multiplient ainsi à