Quel nouveau modèle face aux limites d’une hôtellerie trop souvent cloisonnée entre investisseurs, exploitants et marketeurs ? Lars Bakhaus, administrateur de Somnoo, en a tiré une conviction : réunir ces expertises sous un même toit renforce la création de valeur et la résilience des actifs.
« La vraie question n’est pas de savoir si l’on prend un risque en faisant confiance, mais de mesurer le coût réel du sur-contrôle », explique-t-il.
En intégrant l’immobilier et l’exploitation, Somnoo revendique un modèle où les décisions ne sont plus freinées par des intérêts divergents. Rénovations, choix des marques, arbitrages opérationnels : la chaîne de décision est raccourcie, avec un objectif clair: faire croître la valeur de l’actif au rythme du cycle d’exploitation.
« Le stakeholder chez nous, c’est nous. On n’a pas cette problématique : à quel moment je rénove ? C’est jamais le bon moment pour l’un ou l’autre. Chez nous, la décision est alignée. »
Résultat : un modèle qui, selon lui, a prouvé sa résilience dans la crise et séduit des investisseurs de long terme.
« Depuis le Covid, plus personne ne nous dit que ce n’était peut-être pas une bonne idée. C’est extrêmement résilient d’investir non seulement dans l’immobilier mais aussi dans l’exploitation et le savoir-faire opérationnel. »
La philosophie Somnoo repose aussi sur un principe fort : la confiance donnée aux équipes locales.
« On commence avec la confiance. La confiance est donnée, elle est a priori. C’est un