L’article original est paru dans Forbes
Les Américains aisés – en particulier les ultra-riches – privilégient de plus en plus les résidences privées de vacances aux séjours en hôtels de luxe. Le souhait de bénéficier de plus d’intimité et d’espace motive cette tendance, tandis que les attentes élevées en matière de prestations – conciergerie, chef privé, ménage, spa en villa – sont désormais la norme. En réponse, de plus en plus d’hôteliers de luxe développent des hébergements type villas, au risque de voir s’échapper une partie de cette demande.
Selon Statista, le marché mondial de la location de vacances devrait générer 105 milliards de dollars en 2025 et atteindre 125 milliards d’ici 2029. La concurrence y est intense, stimulée par l’essor des modèles de « propriété fractionnée » et des clubs privés d’investissement. Des acteurs français du luxe comme Fontenille Collection ou Iconic House enrichissent leurs portefeuilles de propriétés aussi somptueuses que designées. D’autres, comme Equity Estates, permettent aux investisseurs globetrotteurs de placer leur argent dans un portefeuille immobilier avec un potentiel de valorisation du capital. Voyager tout en gagnant de l’argent ? Un rêve devenu stratégie.
Villa Solanna à Marbella pour Exclusive Resorts
La dernière offensive dans le très haut de gamme vient d’Exclusive Resorts, un club privé détenu majoritairement par Steve Case (cofondateur d’AOL), avec un portefeuille d’un milliard de dollars, comprenant plus de 400 résidences privées dans 75 destinations.
« Nous possédons et gérons plus de 70 % du portefeuille immobilier. Et grâce à un actionnaire principal, nous disposons d’une
