Notre confrère Hosteltur reprend en détail l’action du ministère espagnol du Logement en lutte contre la location saisonnière non encadrée. Un communiqué officiel a précisé qu’un total de 336 497 demandes d’inscription au Registre National ont été reçues, dont 264 998 (78,75 %) correspondent à des locations touristiques. Parmi celles-ci, 53 786 ont été révoquées (20,3 %).
Les rejets pour non-conformité sont concentrés en Andalousie, aux Canaries, en Catalogne, en Galice, aux Baléares et particulièrement autour de Madrid.
A travers son « guichet unique numérique », le ministère du Logement vise à « préserver la fonction sociale du logement et à lutter contre les appartements touristiques illégaux, qui forcent les familles à quitter leurs quartiers et diminuent la qualité des villes ».
Les différentes plateformes en ligne de locations de vacances doivent désormais supprimer les annonces de ces biens, qui peuvent être commercialisés par plusieurs entreprises en même temps.
Airbnb a pris « l’engagement ferme » de supprimer les appartements non conformes
En réponse au communique officiel, Airbnb s’est engagé à supprimer les appartements touristiques qui n’ont pas obtenu le numéro d’enregistrement requis – environ 10% des logements répertoriés – dans un « engagement ferme » de collaborer avec le ministère du Logement et d’assurer un « strict respect » de la réglementation sur la location à court terme.
« En collaboration avec le ministère du Logement, il a été identifié que moins de 10% des numéros d’enregistrement révoqués correspondent à des annonces sur Airbnb, et ils seront supprimés de la plateforme », indique le communiqué.
La société affirme avoir informé tous les hôtes de l’obligation d’obtenir
