Les langues se délient et la presse financière américaine décrit un feuilleton en plusieurs étapes qui n’est pas pour améliorer l’image de l’hospitalité et les relations de confiance entre partenaires. Au bord du gouffre, ayant échoué dans ses tentatives de refinancement, Sonder aurait menacé le groupe Marriott de bloquer l’accès à toutes les chambres occupées par ses clients pour qu’ils ne puissent plus y pénétrer, récupérer leurs bagages, passeports et médicaments éventuels, si Marriott ne venait à sa rescousse financière.
Le groupe américain n’a pas voulu céder à cette forme de chantage et a provoqué en catastrophe la résiliation de son contrat de partenariat, laissant également plusieurs milliers de clients dans une situation inconfortable, obligés d’évacuer les chambres réservées via son système.
Les avocats de Marriott International ne veulent pas en rester là et ont porté plainte auprès du tribunal des faillites pour tentative de pression et pour avoir « voulu utiliser la sécurité des clients comme levier de négociation ».
Une estimation des actifs qui varie de 1 à 10 milliards de dollars
Le tribunal devra juger de ces actes et les dommages éventuels au moment où il tente d’estimer la valeur des actifs pour finaliser la procédure de liquidation. Les estimations avancées sont très floues, variant de 1 à 10 milliards de dollars. Cela ne prend pas en compte les nombreuses créances portées par les propriétaires des immeubles loués, dont les loyers n’ont pas été payés, les créanciers divers dont certains sont actionnaires, au nombre desquels le géant de la finance BlackRock.
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