Pour le directeur général, Franck Gervais, qui sort d’un conseil d’administration présidé par Georges Sampeur le sourire aux lèvres, l’exercice clos au 30 septembre 2024 traduit quatre années d’effort pour redresser la barre, avec le premier résultat net positif.
A compter de ce nouvel exercice, le groupe Pierre & Vacances / Center Parcs est à nouveau une entreprise « normale ». Elle est définitivement sortie de sa période de restructuration avec tout ce que cela comportait de surveillance des banques et d’exigences en garantie financière de leur part.
L’équipe de direction peut mesurer le chemin parcouru depuis un exercice 2019 qui s’était achevé – avant même la crise sanitaire – sur une perte nette de 33 millions d’euros et un modèle économique qui ne correspondait plus à l’air du temps, jusqu’à cette clôture des comptes sur une marge brute doublée à 174 millions d’euros et un résultat net positif de 29 millions d’euros, le premier depuis longtemps.
« C’est la 4e année consécutive de croissance de la performance financière », insiste Franck Gervais, « qui se traduit concrètement par un CA Tourisme en hausse de 32%, un doublement de l’EBITDA, une augmentation de la trésorerie opérationnelle et le remboursement de toutes les dettes issues de la restructuration et des PGE ».
Center Parcs reste la pépite du groupe
La décomposition des résultats une longue liste de pourcentages en croissance, dont il faut retenir que la transformation du groupe en strict opérateur touristique, abandonnant toute velléité de promotion immobilière, a joué en sa faveur sans affecter