Tweet ? Enquête Ifop sur la souffrance psychique des jeunes femmes ” src=”https://www.tendancehotellerie.fr/local/cache-vignettes/L750xH750/arton23352-98b57.jpg?1732532816″ width=”750″ height=”750″>
À l’occasion de la journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, l’Ifop publie une étude sociologique sur la santé mentale des jeunes qui lève le voile sur une forme de violence souvent invisibilisée : la souffrance psychique des jeunes femmes à un âge – l’adolescence et la post-adolescence – où elles sont plus que jamais affectées par les pressions sexistes et le culte de l’apparence. Réalisée auprès d’un échantillon national représentatif de 1 303 jeunes, cette enquête met en effet en exergue les inégalités de genre en matière de santé mentale avec des résultats sans appel : de l’anxiété chronique à la dépression, en passant par la lente dégradation de leur confiance en soi, nombre de jeunes filles semblent payer au prix fort leur entrée dans une société où elles se sentent particulièrement dévalorisées.
A – une très forte surexposition des jeunes femmes aux diverses formes de souffrance psychique…
L’étude montre tout d’abord que les diverses violences de genre auxquelles sont soumises les femmes durant leur jeunesse ont des effets psychologiques cumulatifs qui peuvent s’avérer aussi dévastateurs que les violences physiques…
1 – La prévalence des pensées suicidaires est ainsi presque deux fois plus forte chez les filles (27%) que chez les garçons (18%) de 11 à 24 ans, l’écart entre les deux sexes étant du simple au double chez les jeunes confiant des idées