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Guest Strategy

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  • 5 min

Offices de tourisme : repenser votre offre de services pour vos prestataires ?

  • 10minhotel.com
  • 8 mars 2023
Votre temps de lecture sera de 6 minutes. Un devis, une question ? Nous sommes là pour échanger avec vous ! S’il y a bien un sujet récurrent au sein des offices de tourisme, qu’ils soient grands ou petits, urbains ou ruraux, c’est entre autres l’enjeu de la relation avec ses prestataires 🤝 Sans refaire toute l’histoire de l’évolution de cette mission, nous pouvons tout de même rappeler certains points :  – Historiquement, il existait un système d’adhésion annuelle destiné aux prestataires dû au statut associatif majoritairement présent dans les offices de tourisme  – Certaines structures ont ensuite commencé à proposer une offre de services dissociée de l’adhésion et à valoriser cette mission à travers un guide du partenaire  – Aujourd’hui, on constate une montée en puissance du statut public et un retour aux services gratuits dans certains cas.  A l’heure actuelle, la question de l’adaptation des services de l’Office aux besoins des prestataires n’est toujours pas réglée et de nombreux offices de tourisme, dont vous faites peut-être partie, s’interrogent chaque année sur cette offre. Répond-on aux besoins réels de nos prestataires ? 🤔 Comment peut-on créer une relation de confiance avec eux ? 🔗 Doit-on adopter une casquette de commercial lorsqu’on leur rend visite ? 🎯 Quelles nouveautés peut-on leur apporter cette année ? 💡 Cet article n’a pas vocation à répondre à ces questions à votre place mais à vous faire le retour d’une démarche entreprise par un office de tourisme à taille humaine… Bien entendu, chaque territoire a des prérogatives différentes et il ne s’agit pas ici de prêcher la bonne parole pour une proposition ou une autre… Nous vous conseillons une marche à suivre, selon vos particularités et les enjeux de vos socioprofessionnels ☝️ Vous le comprenez, aujourd’hui je donne donc le micro à Delphine Moulin et son équipe de l’Office de Tourisme du Pays de Pouzauges 🎙 Je vous invite à lire attentivement son retour et l’évolution de ses réflexions suite à notre accompagnement de 3 journées sur leur offre de services. Après 2 jours de formation en intra-entreprise où nous avons parlé “profils et besoins des prestataires, méthode d’écoute active et de reformulation, appropriation de design thinking pour réfléchir à de nouveaux services et techniques de démarchage”, l’équipe a travaillé de son côté pour engager une démarche de changement et nous les avons suivi à distance 🧠 Peux-tu nous raconter d’où vient cette volonté de repenser l’offre de services du Pays de Pouzauges à destination de ses prestataires ? Pourquoi avoir choisi de vous faire accompagner sur ce sujet ?  Nous étions en réflexion sur ce sujet depuis plusieurs années (4-5 ans) et nous ne savions pas réellement comment amorcer ce travail. Le nombre d’adhérents à l’Office de Tourisme était stable, mais nous sentions une désaffection des hébergeurs pour ce que nous proposions (le nombre d’hébergeurs sur le territoire est en constante augmentation, et nous avions du mal à proposer nos services aux nouveaux prestataires). De plus, les salariés ne se sentaient pas à l’aise pour justifier la cotisation en place, l’offre n’étant pas toujours claire. J’ai entendu parler de cet accompagnement que vous aviez proposé à d’autres territoires et j’ai profité des ET à Pau pour aller à votre rencontre ! Pourquoi avoir choisi une formation en intra-entreprise (c’est-à-dire un formateur qui se déplace dans ta structure et non pas une formation avec d’autres offices de tourisme) ? Le questionnement autour des adhérents est vraiment très personnel et lié à notre organisation. Autour de nous, les structures sont généralement publiques et ne proposent pas de services payants. La méthode de travail a permis de renforcer la cohésion d’équipe, les propositions faites aujourd’hui aux partenaires sont vraiment le résultat d’une réflexion collective à laquelle chaque salariée a participé. Cela nous a permis de prendre du recul mais aussi d’y consacrer le temps nécessaire pour réfléchir collectivement sur ce sujet, en ayant des échéances 📆 Quels sont les 3 principaux bénéfices que tu retiens à la suite de cette formation ? La réflexion a permis un travail collectif au sein de l’équipe salariée. Notre équipe ayant été renouvelée récemment, c’était intéressant d’avoir ce projet collaboratif. La mission de coordination des acteurs locaux attribués à l’OT est une mission essentielle, parfois reléguée au second plan. Il est important de prendre le temps pour nos prestataires.  Toujours à l’écoute de nos partenaires, l’OT est un maillon de la chaîne, pas l’acteur central ☝️ © Office de tourisme du Pays de Pouzauges Qu’est-ce cela va changer dans votre quotidien, votre manière de penser ou de travailler, individuellement ou collectivement ? L’équipe est très satisfaite de la démarche et se sent mieux « armée » pour répondre aux questions des professionnels. Le traditionnel « appel à cotisation » a été entièrement revu avec des propositions de services pour les professionnels. Verdict dans quelques semaines…  Depuis la formation, nous avons pris de bonnes résolutions 😇 :  ✚ de temps accordé à nos prestataires  ✚ d’écoute : il est important de toujours questionner les professionnels sur leurs besoins au lieu de faire des propositions que nous imaginons leur convenir.  🙅🏻‍♀️ Plus de promesses pas toujours tenues, le guide du partenaire est minutieusement travaillé et le reflet de notre activité et nos projets de l’année.  Si c’était à refaire, que ferais-tu différemment ?  Je prévoirais dans l’idéal un peu plus de temps et un peu de budget pour avoir des propositions de services plus étoffées pour l’année en cours. C’est ce que nous tenterons de faire pour l’année suivante, notamment pour la cible des non-hébergeurs ! EN CONCLUSION Merci encore Delphine Moulin pour ton retour qui sera, je l’espère, d’une grande aide pour les structures qui hésitent encore à se lancer… 🤗 En résumé, ce type d’accompagnement, c’est avant tout une démarche collective, un travail d’équipe qui permet de prendre (enfin !) le temps d’échanger collectivement sur les besoins des prestataires. Face aux différentes situations et profils de vos prestataires, quelles solutions pouvez-vous leur apporter, avec vos compétences techniques et humaines, en prenant en compte les particularités de votre territoire ? Quelles démarches inspirantes sont mises en place dans d’autres destinations ? Un point de vue externe peut parfois vous permettre d’y voir plus clair 😁 Partager :
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  • 9 min

Clef Verte, Accueil Vélo, Tourisme & Handicap : décryptage

  • 10minhotel.com
  • 8 février 2023
Votre temps de lecture sera de 10 minutes. Cet article a été rédigé par Nathalie Goumard, Rédactrice web SEO Freelance ✍️ Labels, marques, certifications, qualifications, accréditations : il y a de quoi s’y perdre pour les gestionnaires d’hébergements touristiques. Gages de qualité, ces distinctions ont pourtant de plus en plus la cote auprès des voyageurs, surtout s’ils répondent à un besoin ou à des valeurs. C’est le cas de Clef Verte, Accueil Vélo, Tourisme & Handicap : un label et deux marques très sollicité-es par les propriétaires de gîtes, de chambres d’hôtes ou d’hôtels. Dans cet article, nous avons recensé sans complaisance les forces et faiblesses de chacun. Faites-vous votre opinion et prenez la bonne décision, selon votre ADN et vos clientèles👇  Les enjeux communs aux labels et marques des hébergements touristiques Un devis, une question ? Nous sommes là pour échanger avec vous ! Si aujourd’hui vous lisez cet article, c’est sûrement parce que vous êtes curieux d’en savoir plus sur les engagements Clef Verte, Accueil Vélo et Tourisme & Handicap. Attardez-vous un instant sur cette partie avant de passer aux chapitres suivants. On vous apporte un éclairage sur les avantages et inconvénients des démarches qualité en général. 4 bonnes raisons d’adhérer à une marque ou un label touristique Vous passez du discours à l’action. La labellisation de vos chambres et locations s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue🔝 Vous gagnez en visibilité et augmentez votre chiffre d’affaires. La majorité des labels et marques mettent en œuvre des plans de communication d’envergure visant à élargir l’audience de leurs membres ✔ Vous améliorez la satisfaction et la fidélisation de vos clients. C’est parfois difficile de se mettre dans la peau de ses hôtes et d’anticiper leurs attentes. Les organismes les identifient pour vous, à travers un ensemble de critères ⭐️ Vous pérennisez votre offre. La labellisation est une démarche de progrès qui vous aide à adopter la bonne attitude sur le long terme : je vérifie, j’agis, je planifie, je réalise ! 4 freins à détenir une marque ou un label Vous devez allouer un budget. Les investissements et travaux peuvent coûter cher, sans oublier les frais liés à l’audit et l’affiliation au réseau 💰 Vous devez disposer de temps ⌛️ en amont pour : vous informer, établir votre état des lieux, dresser le plan d’action, rassembler les pièces justificatives, etc. en aval pour : organiser la visite de contrôle, corriger les éventuels écarts, communiquer, relever et analyser les indicateurs, etc. Vous mesurez difficilement les retombées. Il est compliqué d’évaluer les impacts directs, car plusieurs facteurs définissent le choix d’hébergement d’un voyageur, d’autant qu’il existe pléthore de labels qui les noient. Rien que dans le tourisme, on en recense plus d’une quarantaine, dont la plupart son méconnu-es ou mal connu-es… 😯 Vous devez accepter les règles. Elles peuvent être contradictoires à votre stratégie, votre vision ou à vos objectifs, vous perdez alors en autonomie 😅 Zoom sur le label Clef Verte Ce ne sont pas les labels écologiques qui font le plus d’émules auprès des prestataires touristiques. Pourtant, le tourisme mondial génère 8 % des émissions de gaz à effet de serre de l’humanité. Parallèlement, 52 % des Français se définissent comme « sensibles » au tourisme durable. Vous avez décidé d’agir  ? Clef Verte est le premier label durable en France* et dans le monde pour les hébergements touristiques 🔄 *en termes d’établissements labellisés Les ambitions du label Clef Verte Depuis 30 ans, Clef Verte a pour ambition de « permettre le développement en France d’un tourisme durable, écologiquement vertueux et socialement responsable ». Il encourage les prestataires à initier une « démarche environnementale performante » 💚 Le référentiel, reconnu par l’ADEME, comprend une soixantaine de critères impératifs relevant de 7 thématiques d’actions : la politique environnementale : règles générales, formation ; la sensibilisation des hôtes aux activités nature et écogestes ; la gestion de la ressource en eau ; la diminution et le recyclage des déchets ; les économies d’énergies ; les achats responsables ; la préservation du cadre de vie.   À cela s’ajoutent des critères facultatifs pour vous encourager à progresser 📈🍃 Les bonnes raisons d’adhérer à Clef Verte Vous contribuez à un monde (et à un tourisme) meilleur. Si votre intention est véritable et provient de convictions personnelles, vous nourrissez votre sentiment d’appartenance à un mouvement qui agit pour préserver la planète 🌍 Vous gérez mieux vos indicateurs environnementaux. Clef Verte met à votre disposition des outils simples et pratiques pour analyser les coûts liés à l’eau, l’énergie et les déchets. Vous affichez vos engagements à moindres frais. Le processus de vérification de Clef verte est financièrement plus abordable que l’Écolabel européen et Green Globe, ses deux principaux confrères. Vous trouverez ici les tarifs actualisés. Vous préparez demain. Le contexte socio-économique est instable, les comportements des voyageurs évoluent toujours plus rapidement. Les critères Clef Verte sont réévalués chaque année pour satisfaire les exigences de la Fondation pour l’Éducation à l’Environnement (FEE). C’est une aide précieuse pour s’adapter aux changements 💪 Les limites de la labellisation Clef Verte Installer de nouveaux compteurs électriques, changer votre système de chauffage ou votre robinetterie, trouver des fournisseurs écoresponsables demande inévitablement du temps et de l’argent. Même s’il n’est pas le plus coûteux, Clef Verte représente un investissement dont les retombées ne sont souvent perceptibles qu’à moyen ou long terme.  Vous devez produire une preuve pour chaque critère et suivre continuellement vos indicateurs, ce qui n’est pas chose aisée. De plus, quelques critères peuvent être interprétés différemment et suscitent des interrogations sur les bonnes actions à mener 👀❓ ➡️ quelques exemples : Réduire l’impression des documents et mettre en place une solution numérique qui n’est pas sans effet sur l’écologie ; Trouver l’espace et le matériel approprié pour le tri des déchets ; Éviter de changer les draps ou serviettes de toilette aussi souvent que le classement l’impose ; Acheter des produits locaux à un prix abordable ; Sensibiliser la clientèle sans être moralisateur.  « Je n’ai pas remarqué d’impact sur mes réservations et concrètement, il y a peu de personnes qui connaissent ce label en réalité […], mais ça ouvre des portes sur d’autres secteurs en pleine expansion sur le durable et puis plus nous serons nombreux à le plébisciter et plus les clients pourront s’y référer… En tout cas, je suis contente, par conviction personnelle, de faire partie de cette communauté et de pouvoir avancer sur le respect de la planète. Témoignage de Florence, propriétaire des chambres d’hôtes Domaine de Garat 💡 En 2023, un record a été battu avec plus de 1 000 établissements labellisés 🥇 Retrouvez la liste et toutes les informations utiles sur le site internet Clef Verte. Zoom sur la marque Accueil Vélo Rares sont les secteurs qui connaissent une croissance à deux chiffres. Accéléré par la crise sanitaire, le marché du tourisme à vélo a fait un bond de 15 % entre 2016 et 2020. Il représente désormais plus de 9 millions de séjours cyclistes par an 🚲 Si vous êtes situés à moins de 5 km d’un itinéraire cyclable balisé et sécurisé (véloroute ou voie verte) et si votre établissement touristique est classé, la suite risque de vous intéresser… Les ambitions d’Accueil Vélo Accueil Vélo est né d’une volonté politique de “fédérer une offre homogène et identifiable de services adaptés aux touristes à vélo”. Le prestataire doit tout mettre en œuvre pour : faciliter l’accès vers l’établissement ; accueillir, informer et conseiller de façon personnalisée ; fournir des services utiles : météo, lave-linge, transfert des bagages, etc. ; procurer des équipements pour l’entretien, la réparation et la sécurité des vélos ; proposer une prestation de restauration sur place ou à proximité. Les bonnes raisons de devenir Accueil Vélo Vous bénéficiez d’une importante visibilité. Votre offre est référencée auprès d’agences de voyages et tour-opérateurs spécialisés, dans les topoguides, sur le site internet de France Vélo Tourisme à plus de 3 millions de vues. Vous garantissez de satisfaire les besoins d’une clientèle en forte croissance. Aujourd’hui, 22 millions de Français déclarent pratiquer le vélo pendant leurs vacances. Au-delà des cyclotouristes, vous attirez des adeptes de la mobilité douce et du slow tourisme. Vous profitez de la force d’un réseau bien implanté. En 10 ans d’existence, France Vélo Tourisme a réuni 6 000 prestataires sur le territoire national 🇫🇷 C’est un label facilement lisible, et connu par la clientèle itinérante. Les limites de la marque Accueil Vélo Vous consacrez de la surface de terrain ou de maison pour sécuriser et entretenir les vélos. Vous réduisez la durée moyenne de vos séjours. Les cyclotouristes viennent pour une ou deux nuitées. Ils sont également plus susceptibles de réserver à la dernière minute ou d’annuler, car ils rencontrent des aléas au cours de leur voyage (panne, météo). Vous devez être bien renseigné-e. Les touristes à vélo sont très demandeurs d’informations locales : quel est le parcours pour rejoindre la véloroute depuis votre établissement  ? Où puis-je mettre mon vélo en sécurité dans votre ville  ? Quel est l’état des circuits jusqu’à ma prochaine destination  ? 🙋‍♂️ « La mise en place a été relativement simple, dans la mesure où nous étions très motivés et avons fait le nécessaire pour obtenir le label : à savoir notamment la construction d’un abri vélos, équipé d’un atelier réparations (acquisition de matériel et outils divers indispensables pour l’entretien et la réparation des vélos) et bien-sûr sécurisé. […] Pour l’instant, peu de retombées, mais nous avons obtenu le label très récemment. Affaire à suivre : nous espérons toucher la clientèle qui nous manque hors saisons de vacances. Témoignage de Patrice et Brigitte, exploitants des gîtes et chambres d’hôtes Domaine La Tarais Zoom sur la marque Tourisme & Handicap 5,2 millions : c’est le nombre de personnes ayant au moins un droit ouvert à la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) en 2020. Pas toujours visible, le handicap concerne une large partie de la population. Être reconnu Tourisme & Handicap, c’est rendre votre hébergement accessible au plus grand nombre ♿ Les ambitions de Tourisme & Handicap La marque Tourisme & Handicap se décline selon 4 familles de handicaps (auditif, mental, moteur ou visuel). Portée par l’État, elle a pour objectif de développer une offre touristique adaptée et de fournir une information de qualité et homogène aux publics intéressés 🎯 Les critères, variables selon la nature de votre activité (hôtel, chambre d’hôtes, location saisonnière…), concernent : l’accessibilité ; la signalétique ; les équipements et services ; la formation du personnel à l’accueil et à l’utilisation du matériel ; la sécurité. Les bonnes raisons d’obtenir la marque Tourisme & Handicap Vous proposez une offre adaptée à tous. L’accessibilité ne s’adresse pas qu’aux personnes en situation de handicap. Elle répond à des contraintes ponctuelles : personnes accidentées, familles avec de très jeunes enfants, population vieillissante ou en surpoids. Vous rendez aussi vos supports de communication compréhensibles pour tous 🧑‍🦯 Vous améliorez le « mieux vivre ensemble ». En formation, vous levez les préjugés. Vous apprenez à accepter la différence et à ajuster votre comportement. Vous contribuez à rendre votre destination accessible. Il ne suffit pas de disposer d’équipements publics adaptés pour permettre aux personnes handicapées de partir en vacances. Il faut répondre à leurs attentes sur toutes les composantes du séjour, y compris l’hébergement. Vous faites partie d’un réseau de 4 000 acteurs. Les limites de la qualification Tourisme & Handicap Vous risquez de mobiliser d’importantes ressources financières, notamment pour permettre l’accès de votre établissement aux personnes à mobilité réduite (PMR). Outre l’installation, un ascenseur ou un monte-escalier nécessite des frais de maintenance 💵 Vous êtes confronté à des situations inédites. Votre hôte peut vous demander de louer un lit médicalisé, de trouver une aide à domicile formée, etc. Vous devez prendre en compte les exigences de la marque pour tout changement, comme la modification de votre charte graphique pour les déficients visuels et mentaux ou le nouvel emplacement de votre téléviseur pour les PMR. 💡 Bon à savoir : vous pouvez candidater pour 2 familles de handicaps uniquement. Retrouvez le détail de cette information sur le site gouvernemental Tourisme & Handicap. En conclusion La labellisation est un véritable atout pour préserver le développement et la pérennité de votre activité. Soyez toutefois vigilants : n’enclenchez pas la procédure pour des raisons purement marketing (à l’image du greenwashing) ou pour bénéficier de subventions de votre collectivité. Questionnez-vous. Est-ce qu’adhérer à ce label correspond à l’identité de ma structure  ? Suis-je en mesure d’en assurer le suivi  ? Quelle expérience je souhaite faire vivre à mes clients ? 👀 ⏩ Vous hésitez encore  ? Faites le point sur votre stratégie avec Guest & Strategy. Nous accompagnons les professionnels du tourisme depuis plus de 12 ans  ! Partager :
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Clef Verte, Accueil Vélo, Tourisme & Handicap : décryptage

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Votre temps de lecture sera de 10 minutes. Cet article a été rédigé par Nathalie Goumard, Rédactrice web SEO Freelance ✍️ Labels, marques, certifications, qualifications, accréditations : il y a de quoi s’y perdre pour les gestionnaires d’hébergements touristiques. Gages de qualité, ces distinctions ont pourtant de plus en plus la cote auprès des voyageurs, surtout s’ils répondent à un besoin ou à des valeurs. C’est le cas de Clef Verte, Accueil Vélo, Tourisme & Handicap : un label et deux marques très sollicité-es par les propriétaires de gîtes, de chambres d’hôtes ou d’hôtels. Dans cet article, nous avons recensé sans complaisance les forces et faiblesses de chacun. Faites-vous votre opinion et prenez la bonne décision, selon votre ADN et vos clientèles👇  Les enjeux communs aux labels et marques des hébergements touristiques Un devis, une question ? Nous sommes là pour échanger avec vous ! Si aujourd’hui vous lisez cet article, c’est sûrement parce que vous êtes curieux d’en savoir plus sur les engagements Clef Verte, Accueil Vélo et Tourisme & Handicap. Attardez-vous un instant sur cette partie avant de passer aux chapitres suivants. On vous apporte un éclairage sur les avantages et inconvénients des démarches qualité en général. 4 bonnes raisons d’adhérer à une marque ou un label touristique Vous passez du discours à l’action. La labellisation de vos chambres et locations s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue🔝 Vous gagnez en visibilité et augmentez votre chiffre d’affaires. La majorité des labels et marques mettent en œuvre des plans de communication d’envergure visant à élargir l’audience de leurs membres ✔ Vous améliorez la satisfaction et la fidélisation de vos clients. C’est parfois difficile de se mettre dans la peau de ses hôtes et d’anticiper leurs attentes. Les organismes les identifient pour vous, à travers un ensemble de critères ⭐️ Vous pérennisez votre offre. La labellisation est une démarche de progrès qui vous aide à adopter la bonne attitude sur le long terme : je vérifie, j’agis, je planifie, je réalise ! 4 freins à détenir une marque ou un label Vous devez allouer un budget. Les investissements et travaux peuvent coûter cher, sans oublier les frais liés à l’audit et l’affiliation au réseau 💰 Vous devez disposer de temps ⌛️ en amont pour : vous informer, établir votre état des lieux, dresser le plan d’action, rassembler les pièces justificatives, etc. en aval pour : organiser la visite de contrôle, corriger les éventuels écarts, communiquer, relever et analyser les indicateurs, etc. Vous mesurez difficilement les retombées. Il est compliqué d’évaluer les impacts directs, car plusieurs facteurs définissent le choix d’hébergement d’un voyageur, d’autant qu’il existe pléthore de labels qui les noient. Rien que dans le tourisme, on en recense plus d’une quarantaine, dont la plupart son méconnu-es ou mal connu-es… 😯 Vous devez accepter les règles. Elles peuvent être contradictoires à votre stratégie, votre vision ou à vos objectifs, vous perdez alors en autonomie 😅 Zoom sur le label Clef Verte Ce ne sont pas les labels écologiques qui font le plus d’émules auprès des prestataires touristiques. Pourtant, le tourisme mondial génère 8 % des émissions de gaz à effet de serre de l’humanité. Parallèlement, 52 % des Français se définissent comme « sensibles » au tourisme durable. Vous avez décidé d’agir  ? Clef Verte est le premier label durable en France* et dans le monde pour les hébergements touristiques 🔄 *en termes d’établissements labellisés Les ambitions du label Clef Verte Depuis 30 ans, Clef Verte a pour ambition de « permettre le développement en France d’un tourisme durable, écologiquement vertueux et socialement responsable ». Il encourage les prestataires à initier une « démarche environnementale performante » 💚 Le référentiel, reconnu par l’ADEME, comprend une soixantaine de critères impératifs relevant de 7 thématiques d’actions : la politique environnementale : règles générales, formation ; la sensibilisation des hôtes aux activités nature et écogestes ; la gestion de la ressource en eau ; la diminution et le recyclage des déchets ; les économies d’énergies ; les achats responsables ; la préservation du cadre de vie.   À cela s’ajoutent des critères facultatifs pour vous encourager à progresser 📈🍃 Les bonnes raisons d’adhérer à Clef Verte Vous contribuez à un monde (et à un tourisme) meilleur. Si votre intention est véritable et provient de convictions personnelles, vous nourrissez votre sentiment d’appartenance à un mouvement qui agit pour préserver la planète 🌍 Vous gérez mieux vos indicateurs environnementaux. Clef Verte met à votre disposition des outils simples et pratiques pour analyser les coûts liés à l’eau, l’énergie et les déchets. Vous affichez vos engagements à moindres frais. Le processus de vérification de Clef verte est financièrement plus abordable que l’Écolabel européen et Green Globe, ses deux principaux confrères. Vous trouverez ici les tarifs actualisés. Vous préparez demain. Le contexte socio-économique est instable, les comportements des voyageurs évoluent toujours plus rapidement. Les critères Clef Verte sont réévalués chaque année pour satisfaire les exigences de la Fondation pour l’Éducation à l’Environnement (FEE). C’est une aide précieuse pour s’adapter aux changements 💪 Les limites de la labellisation Clef Verte Installer de nouveaux compteurs électriques, changer votre système de chauffage ou votre robinetterie, trouver des fournisseurs écoresponsables demande inévitablement du temps et de l’argent. Même s’il n’est pas le plus coûteux, Clef Verte représente un investissement dont les retombées ne sont souvent perceptibles qu’à moyen ou long terme.  Vous devez produire une preuve pour chaque critère et suivre continuellement vos indicateurs, ce qui n’est pas chose aisée. De plus, quelques critères peuvent être interprétés différemment et suscitent des interrogations sur les bonnes actions à mener 👀❓ ➡️ quelques exemples : Réduire l’impression des documents et mettre en place une solution numérique qui n’est pas sans effet sur l’écologie ; Trouver l’espace et le matériel approprié pour le tri des déchets ; Éviter de changer les draps ou serviettes de toilette aussi souvent que le classement l’impose ; Acheter des produits locaux à un prix abordable ; Sensibiliser la clientèle sans être moralisateur.  « Je n’ai pas remarqué d’impact sur mes réservations et concrètement, il y a peu de personnes qui connaissent ce label en réalité […], mais ça ouvre des portes sur d’autres secteurs en pleine expansion sur le durable et puis plus nous serons nombreux à le plébisciter et plus les clients pourront s’y référer… En tout cas, je suis contente, par conviction personnelle, de faire partie de cette communauté et de pouvoir avancer sur le respect de la planète. Témoignage de Florence, propriétaire des chambres d’hôtes Domaine de Garat 💡 En 2023, un record a été battu avec plus de 1 000 établissements labellisés 🥇 Retrouvez la liste et toutes les informations utiles sur le site internet Clef Verte. Zoom sur la marque Accueil Vélo Rares sont les secteurs qui connaissent une croissance à deux chiffres. Accéléré par la crise sanitaire, le marché du tourisme à vélo a fait un bond de 15 % entre 2016 et 2020. Il représente désormais plus de 9 millions de séjours cyclistes par an 🚲 Si vous êtes situés à moins de 5 km d’un itinéraire cyclable balisé et sécurisé (véloroute ou voie verte) et si votre établissement touristique est classé, la suite risque de vous intéresser… Les ambitions d’Accueil Vélo Accueil Vélo est né d’une volonté politique de “fédérer une offre homogène et identifiable de services adaptés aux touristes à vélo”. Le prestataire doit tout mettre en œuvre pour : faciliter l’accès vers l’établissement ; accueillir, informer et conseiller de façon personnalisée ; fournir des services utiles : météo, lave-linge, transfert des bagages, etc. ; procurer des équipements pour l’entretien, la réparation et la sécurité des vélos ; proposer une prestation de restauration sur place ou à proximité. Les bonnes raisons de devenir Accueil Vélo Vous bénéficiez d’une importante visibilité. Votre offre est référencée auprès d’agences de voyages et tour-opérateurs spécialisés, dans les topoguides, sur le site internet de France Vélo Tourisme à plus de 3 millions de vues. Vous garantissez de satisfaire les besoins d’une clientèle en forte croissance. Aujourd’hui, 22 millions de Français déclarent pratiquer le vélo pendant leurs vacances. Au-delà des cyclotouristes, vous attirez des adeptes de la mobilité douce et du slow tourisme. Vous profitez de la force d’un réseau bien implanté. En 10 ans d’existence, France Vélo Tourisme a réuni 6 000 prestataires sur le territoire national 🇫🇷 C’est un label facilement lisible, et connu par la clientèle itinérante. Les limites de la marque Accueil Vélo Vous consacrez de la surface de terrain ou de maison pour sécuriser et entretenir les vélos. Vous réduisez la durée moyenne de vos séjours. Les cyclotouristes viennent pour une ou deux nuitées. Ils sont également plus susceptibles de réserver à la dernière minute ou d’annuler, car ils rencontrent des aléas au cours de leur voyage (panne, météo). Vous devez être bien renseigné-e. Les touristes à vélo sont très demandeurs d’informations locales : quel est le parcours pour rejoindre la véloroute depuis votre établissement  ? Où puis-je mettre mon vélo en sécurité dans votre ville  ? Quel est l’état des circuits jusqu’à ma prochaine destination  ? 🙋‍♂️ « La mise en place a été relativement simple, dans la mesure où nous étions très motivés et avons fait le nécessaire pour obtenir le label : à savoir notamment la construction d’un abri vélos, équipé d’un atelier réparations (acquisition de matériel et outils divers indispensables pour l’entretien et la réparation des vélos) et bien-sûr sécurisé. […] Pour l’instant, peu de retombées, mais nous avons obtenu le label très récemment. Affaire à suivre : nous espérons toucher la clientèle qui nous manque hors saisons de vacances. Témoignage de Patrice et Brigitte, exploitants des gîtes et chambres d’hôtes Domaine La Tarais Zoom sur la marque Tourisme & Handicap 5,2 millions : c’est le nombre de personnes ayant au moins un droit ouvert à la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) en 2020. Pas toujours visible, le handicap concerne une large partie de la population. Être reconnu Tourisme & Handicap, c’est rendre votre hébergement accessible au plus grand nombre ♿ Les ambitions de Tourisme & Handicap La marque Tourisme & Handicap se décline selon 4 familles de handicaps (auditif, mental, moteur ou visuel). Portée par l’État, elle a pour objectif de développer une offre touristique adaptée et de fournir une information de qualité et homogène aux publics intéressés 🎯 Les critères, variables selon la nature de votre activité (hôtel, chambre d’hôtes, location saisonnière…), concernent : l’accessibilité ; la signalétique ; les équipements et services ; la formation du personnel à l’accueil et à l’utilisation du matériel ; la sécurité. Les bonnes raisons d’obtenir la marque Tourisme & Handicap Vous proposez une offre adaptée à tous. L’accessibilité ne s’adresse pas qu’aux personnes en situation de handicap. Elle répond à des contraintes ponctuelles : personnes accidentées, familles avec de très jeunes enfants, population vieillissante ou en surpoids. Vous rendez aussi vos supports de communication compréhensibles pour tous 🧑‍🦯 Vous améliorez le « mieux vivre ensemble ». En formation, vous levez les préjugés. Vous apprenez à accepter la différence et à ajuster votre comportement. Vous contribuez à rendre votre destination accessible. Il ne suffit pas de disposer d’équipements publics adaptés pour permettre aux personnes handicapées de partir en vacances. Il faut répondre à leurs attentes sur toutes les composantes du séjour, y compris l’hébergement. Vous faites partie d’un réseau de 4 000 acteurs. Les limites de la qualification Tourisme & Handicap Vous risquez de mobiliser d’importantes ressources financières, notamment pour permettre l’accès de votre établissement aux personnes à mobilité réduite (PMR). Outre l’installation, un ascenseur ou un monte-escalier nécessite des frais de maintenance 💵 Vous êtes confronté à des situations inédites. Votre hôte peut vous demander de louer un lit médicalisé, de trouver une aide à domicile formée, etc. Vous devez prendre en compte les exigences de la marque pour tout changement, comme la modification de votre charte graphique pour les déficients visuels et mentaux ou le nouvel emplacement de votre téléviseur pour les PMR. 💡 Bon à savoir : vous pouvez candidater pour 2 familles de handicaps uniquement. Retrouvez le détail de cette information sur le site gouvernemental Tourisme & Handicap. En conclusion La labellisation est un véritable atout pour préserver le développement et la pérennité de votre activité. Soyez toutefois vigilants : n’enclenchez pas la procédure pour des raisons purement marketing (à l’image du greenwashing) ou pour bénéficier de subventions de votre collectivité. Questionnez-vous. Est-ce qu’adhérer à ce label correspond à l’identité de ma structure  ? Suis-je en mesure d’en assurer le suivi  ? Quelle expérience je souhaite faire vivre à mes clients ? 👀 ⏩ Vous hésitez encore  ? Faites le point sur votre stratégie avec Guest & Strategy. Nous accompagnons les professionnels du tourisme depuis plus de 12 ans  ! Partager :
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  • 9 min

Ciné-tourisme, bleisure, digital-détox : des tendances à suivre ?

  • 10minhotel.com
  • 2 décembre 2022
Votre temps de lecture sera de 10 minutes. Avec un nombre d’arrivées internationales évalué à 1,5 milliards, en 2019, le tourisme mondial était à son paroxysme. Mais vous le savez mieux que personne, la crise du Covid-19 a, semblerait-il, redistribué les cartes. Le secteur du tourisme a considérablement changé. En quête de sens, les voyageurs ont modifié leurs habitudes mais aussi leur façon de penser et de concevoir leurs séjours 💭 Aujourd’hui, alors que notre secteur reprend encore des couleurs, de nouvelles formes de tourisme continuent d’émerger, impulsées par la volonté de voyager mieux, ou en tout cas, différemment… Nous vous proposons aujourd’hui de faire un point sur ces quelques tendances, qui peuvent paraître insolites au premier abord, et qui sont pourtant bien parties pour s’installer de manière pérenne dans le paysage touristique ! 💪🏼 Un devis, une question ? Nous sommes là pour échanger avec vous ! Le tourisme du sommeil : voyager pour dormir, une tendance qui s’inscrit dans la priorité donnée au bien-être Partir en voyage pour prendre soin de son corps et de son esprit, ça vous parle ? Le tourisme de bien-être est en plein essor et  « il devrait croître en moyenne de 21 % par an jusqu’en 2025 » (Étude Accenture). Alors, on connaît les célèbres retraites bien-être, les cures thermales, ou plus simplement des hébergements à votre échelle qui ont décidé de faire du « wellness » le cœur de leur concept. Mais connaissez-vous l’un des pans du tourisme du bien-être, le tourisme du sommeil ? 🤔 Cette tendance, bien présente depuis la fin de la pandémie, s’appuie sur un constat publié dans une étude du Journal of Clinical Sleep Medicine : 40% des 2.500 adultes interrogés ont signalé une baisse de la qualité de leur sommeil depuis le début de la pandémie. Ainsi, certains hébergements ont décidé d’en faire leur spécialité et de proposer des séjours favorisant le repos ! 😴 Quels services sont proposés dans ces établissements ? Une liste d’options d’oreillers selon les postures de sommeil, un choix de couvertures, lestées ou non, une brume d’oreiller (au sein du menu “sleep concierge” de l’Hôtel Belmond à Londres) 🛏 Méditation, yoga, travail sur la respiration, bain chaud aux huiles essentielles (par l’Hôtel Rosewood, encore à Londres) 🧘🏻‍♀️ Boissons et / ou musique d’ambiance favorisant l’endormissement (proposé par Hästens Sleep Spa Hôtel, à Coimbra, au Portugal) 🍵 Selon un expert, il est par ailleurs crucial que l’expérience soit élaborée à l’aide d’un professionnel de la santé, afin de déterminer s’il n’y a pas autre chose en jeu qui expliquerait les problèmes de sommeil. À titre d’exemple, Le Mandarin Oriental, Genève, s’est associé à CENAS, une clinique médicale privée spécialisée dans le sommeil en Suisse. Comment tirer profit de cette tendance, en tant qu’hébergeur soucieux du bien-être de mes voyageurs ? Il n’y a pas forcément besoin d’investissements colossaux pour s’inscrire dans cette tendance. Quelques petits gestes simples peuvent vous permettre d’améliorer le sommeil de vos voyageurs : S’équiper pour proposer une ambiance propice à la détente (luminosité réglable, musique d’ambiance, bougies…) Veiller à l’insonorisation des chambres, ou dans le cas échéant, laisser à disposition des bouchons d’oreille dans les chambres Remplacer l’ancienne literie par une plus confortable Proposer des oreillers personnalisables (comme ceux vendus par Wopilo) Mettre à disposition un choix de tisanes / infusions facilitant l’endormissement Et si vous souhaitez aller plus loin, n’hésitez pas à vous rapprocher d’un expert 😉 Conclusion ? Cette tendance dépasse le cadre des conséquences de la pandémie : c’est une vraie tendance de fond. Plutôt réservée pour le moment à des voyageurs aisés, notez malgré tout que “Parmi les personnes interrogées, 39 % des consommateurs à revenus élevés mais aussi 21% des millenials déclarent avoir déjà réservé un séjour bien-être d’ici à début 2023”. (Étude Accenture – septembre 2022) Le ciné-tourisme, ou comment s’inspirer des films et séries pour ses futures destinations de voyage Qui n’a jamais rêvé de visiter la Nouvelle Zélande après avoir visionné La trilogie du Seigneur des Anneaux ? Ou encore de marcher sur les pas d’Harry Potter en prenant la pose voie 9¾ à la gare de Londres ?  Choisir sa destination de voyage en fonction des lieux où ont été tournés des films ou séries a un nom : on parle de “ciné-tourisme” 🎬🍿 Si vous pensez de prime abord que ce phénomène est marginal ou anecdotique, détrompez-vous ! Selon un rapport d’Expedia Group, les documentaires, films et séries en streaming sont devenus la deuxième plus grande source d’inspiration pour partir en voyage. Comme le démontre le graphique ci-contre, Netflix, Disney+ ou encore Prime Video auraient plus d’influence que les réseaux sociaux 😮 Incroyable non ? Et bien figurez vous que, toujours selon le même rapport, 61% des Français ont déjà envisagé de visiter une destination après l’avoir vue dans une série ou un film en streaming, et 40 % d’entre eux ont même été jusqu’à réserver un séjour ! La preuve : même si ce n’est pas forcément une bonne nouvelle pour la destination (déjà victime du surtourisme), la fréquentation d’Étretat a explosé suite à la diffusion de la série “Lupin” sur Netflix, qui a dépassé les 70 millions de vues. Le musée “Le Clos Lupin” (la maison de Maurice Leblanc, créateur du personnage) a vu son chiffre d’affaires être multiplié par 3 ! Comment en tirer profit ?  En attendant que la prochaine série à succès soit tournée près de chez vous, comment profiter de ce phénomène ? Commencez par vous renseigner sur les tournages passés ou à venir dans votre ville, pour cela, rien de plus simple : une recherche Google “tournage + [nom de votre ville]” fera l’affaire.  Ensuite, pourquoi ne pas rédiger un post pour vos réseaux sociaux ? Ou bien en faire un article de blog pour tirer profit des potentielles recherches sur le sujet et attirer un nouveau trafic sur votre site ?N’hésitez pas à mettre en avant les lieux de tournage avec quelques photos issues du film ou de la série en question.  Pour un exemple local, voici deux exemples de publications portant sur le tournage du film de Mélanie Laurent “Le Bal des Folles”, tourné à Rochefort et diffusé sur Amazon Prime l’année dernière. Cette tendance va-t-elle durer ? Aussi sûr que notre consommation de films et de séries en streaming va continuer de prendre une place importante dans nos vies, cette tendance va continuer d’exister et sûrement même s’amplifier ! Au cours des 12 derniers mois, l’influence des services de streaming comme Netflix ou Amazon n’a fait qu’augmenter pour 78% des Français (Rapport Expedia Group). Les films et les séries vont donc continuer de nous faire rêver et d’influencer les choix de destination des voyageurs 😉 Le bleisure, le workation, le tracances : de quoi parle t-on ? Aussi appelé “tracances”, “workation” ou encore “greendesking”; tous ces termes font référence au même phénomène : mélanger travail et vacances. Que ce soit un séjour loisir entrecoupé de sessions de travail, un déplacement professionnel prolongé pour quelques jours de détente ou encore télé-travailler dans un lieu de vacances pour en profiter le soir venu, la tendance s’est définitivement installée.  Plus précisément,  58 % des Français ont déjà prolongé un séjour professionnel d’un ou plusieurs jours pour en profiter à titre personnel 😎 (sondage OpinionWay) 23% des Français se disent “concernés par l’envie de partager télétravail et vacances” (Changing Traveller Report 2022) Bonne nouvelle : pour 77% des Français interrogés (et intéressés par les “tracances”), un tel séjour ne s’imagine qu’à l’intérieur de nos frontières 🇫🇷 De plus, entre 2019 et 2022, le pourcentage de voyages d’affaires contenant un week-end a augmenté de 7 poinrs, en témoigne le graphique suivant :  (source : TripActions, Avril 2022) Mais alors, quelles sont les attentes de la clientèle bleisure ?  Les critères essentiels restent  : la localisation ; le prix ; le confort (literie, équipements) ; les équipements adaptés au travail (wifi, bureau ou salle de réunion) De plus, d’après un sondage OpinionWay réalisé pour Kyriad, 23% des voyageurs d’affaires de moins de 35 ans sont sensibles à la présence d’infrastructures de loisirs comme une piscine, un spa ou une salle de sport. 22% disent aussi faire attention au “design” de l’établissement. Comment les séduire ?  Vous l’aurez compris, votre établissement devra être équipé des pré-requis pour le travail (connexion wifi rapide, espace dédié) et c’est un plus si vous disposez également d’équipements de loisirs (spa, piscine, etc). Mais si vous voulez vraiment gagner le cœur de cette clientèle, une bonne piste pourrait être de proposer des nuits supplémentaires à prix réduit pour inciter vos clients affaires à rester pour du loisir ou à l’inverse, amener vos clients loisirs à prolonger le week-end grâce au télétravail ! De cette façon, vous augmenterez la durée de séjour des voyageurs et il y a de fortes chances pour qu’ils augmentent également leurs consommations sur place. Il existe même des plateformes spécialisées dans ce type de séjour “prolongé” :  Off&Away le site des week-ends prolongés qui offre la 3ème nuit  Wooliba une plateforme spécialisée dans les courts séjours, adaptés au télétravail Et certains groupes hôteliers développent des offres dédiées, comme le groupe Barrière qui propose des « escapades télétravail », incluant une nuit d’hôtel, mais aussi une salle de travail, des pauses gourmandes et un accès un spa. Pourquoi ne pas vous en inspirer pour créer votre propre offre ? Le bleisure reste un marché de niche… Notez malgré tout que cette tendance représente forcément un marché de niche : en effet, si depuis le Covid beaucoup d’entreprises ont intégré le télétravail dans leur façon de fonctionner, la majorité est repassée en présentiel. La possibilité de voyager tout en télétravaillant ne concerne donc que très peu de Français. Cependant, les séminaires reprennent et avec eux les opportunités de séjours prolongés, ou de futurs séjours loisirs ! 💪🏼 Digital détox : se déconnecter pour mieux se retrouver, au coeur d’un hébergement en pleine nature Vous aussi, parfois, vous voudriez mettre de côté pendant quelques jours les réseaux sociaux, mails et SMS ? C’est possible ! Deux constats ont forcé le développement de cette nouvelle pratique : Nos interactions avec les outils numériques ne cessent d’augmenter : « En moyenne, les Français consacreraient presque cinq heures par jour à leurs écrans (un chiffre en augmentation par rapport à 2019) et parfois même plus de huit heures pour les 18-34 ans » (DP : Sommeil et Nouvelles Technologies – Institut Sommeil Vigilance). Or, ces habitudes peuvent impacter notre santé mentale et physique à long terme… De plus, il s’avère que les Français ont du mal à se déconnecter en vacances : 62% des personnes interrogées répondent aux e-mails et appels professionnels durant leurs congés 📱 Face à ce bilan, les séjours autour de la notion de « désintoxication numérique”, “digital détox”, “pause numérique” ont commencé à se développer. Ils consistent à immerger le touriste dans un lieu sans wifi, ni smartphone et ni télévision. Ils se trouvent souvent dans des lieux reculés pour garantir à leurs clients la possibilité de se déconnecter 🔌 Quelles sont les motivations des voyageurs en quête de Digital Détox ? Les motivations comme les bienfaits sont divers :  Se couper d’un quotidien trop connecté aux technologies (métiers de bureau, liés au numérique, etc) et des conséquences négatives sur la santé (qualité de sommeil, problèmes de vision, mal de dos…) Se retrouver soi-même et / ou retrouver ses proches  Dans des cas extrêmes, l’addiction et la dépendance  Quelles sont les attentes des voyageurs dans des hébergements Digital Detox ? Un cadre propice au repos et au calme 🧘🏼 Des grands espaces et des balades à proximité 🚶🏼‍♂️ Peu / pas de réseau & wifi, pas de télévision 📺❌ De nombreux services sur place (piscine, restauration…) 🏊🏼‍♀️ Des activités de détente et de bien-être sur site ou à proximité 🌸 La Digital Detox, un vrai positionnement ? Certains en tirent un vrai positionnement et s’est ainsi développé un label nommé “Out of Reach” pour faire connaître ces typologies d’hébergement : “Out of Reach, c’est la promesse d’expériences dé-connectantes mémorables, au vert”. Ainsi, les hébergements labellisés proposent un niveau de connexion, parmi 3 au choix : 1️⃣ Environnement déconnectant en pleine nature 2️⃣ + pas d’écrans / TV + pas de wifi 3️⃣ + pas de réseau internet (voire téléphonique !) Sur leur carnet d’adresse, on trouve de nombreux lieux propices à la déconnexion : 5 Toues Cabanées sur le lac de Serre Ponçon, des Ecolodges au coeur du Parc Naturel Régional des Vosges, dans un château prestigieux en île de France…🍃 À découvrir ! Le mot de la fin Pour accompagner les porteurs de projets et les hébergeurs depuis 12 ans, Guest & Strategy suit de près les évolutions d’usages de touristes. En cette année 2022, nous avons constaté : De nouvelles sources d’inspiration (ciné-tourisme) Des évolutions dans les attentes des voyageurs autour du bien-être ; du retour sur soi L’apparition de nouvelles clientèles qui vont au-delà des segmentations classiques  En espérant que cet article vous aura inspiré-e, animé-e et aura ouvert de nouvelles perspectives pour développer votre activité… 🔍💡🧠 Partager :
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Ciné-tourisme, bleisure, digital-détox : des tendances à suivre ?

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  • 2 décembre 2022
Votre temps de lecture sera de 10 minutes. Avec un nombre d’arrivées internationales évalué à 1,5 milliards, en 2019, le tourisme mondial était à son paroxysme. Mais vous le savez mieux que personne, la crise du Covid-19 a, semblerait-il, redistribué les cartes. Le secteur du tourisme a considérablement changé. En quête de sens, les voyageurs ont modifié leurs habitudes mais aussi leur façon de penser et de concevoir leurs séjours 💭 Aujourd’hui, alors que notre secteur reprend encore des couleurs, de nouvelles formes de tourisme continuent d’émerger, impulsées par la volonté de voyager mieux, ou en tout cas, différemment… Nous vous proposons aujourd’hui de faire un point sur ces quelques tendances, qui peuvent paraître insolites au premier abord, et qui sont pourtant bien parties pour s’installer de manière pérenne dans le paysage touristique ! 💪🏼 Un devis, une question ? Nous sommes là pour échanger avec vous ! Le tourisme du sommeil : voyager pour dormir, une tendance qui s’inscrit dans la priorité donnée au bien-être Partir en voyage pour prendre soin de son corps et de son esprit, ça vous parle ? Le tourisme de bien-être est en plein essor et  « il devrait croître en moyenne de 21 % par an jusqu’en 2025 » (Étude Accenture). Alors, on connaît les célèbres retraites bien-être, les cures thermales, ou plus simplement des hébergements à votre échelle qui ont décidé de faire du « wellness » le cœur de leur concept. Mais connaissez-vous l’un des pans du tourisme du bien-être, le tourisme du sommeil ? 🤔 Cette tendance, bien présente depuis la fin de la pandémie, s’appuie sur un constat publié dans une étude du Journal of Clinical Sleep Medicine : 40% des 2.500 adultes interrogés ont signalé une baisse de la qualité de leur sommeil depuis le début de la pandémie. Ainsi, certains hébergements ont décidé d’en faire leur spécialité et de proposer des séjours favorisant le repos ! 😴 Quels services sont proposés dans ces établissements ? Une liste d’options d’oreillers selon les postures de sommeil, un choix de couvertures, lestées ou non, une brume d’oreiller (au sein du menu “sleep concierge” de l’Hôtel Belmond à Londres) 🛏 Méditation, yoga, travail sur la respiration, bain chaud aux huiles essentielles (par l’Hôtel Rosewood, encore à Londres) 🧘🏻‍♀️ Boissons et / ou musique d’ambiance favorisant l’endormissement (proposé par Hästens Sleep Spa Hôtel, à Coimbra, au Portugal) 🍵 Selon un expert, il est par ailleurs crucial que l’expérience soit élaborée à l’aide d’un professionnel de la santé, afin de déterminer s’il n’y a pas autre chose en jeu qui expliquerait les problèmes de sommeil. À titre d’exemple, Le Mandarin Oriental, Genève, s’est associé à CENAS, une clinique médicale privée spécialisée dans le sommeil en Suisse. Comment tirer profit de cette tendance, en tant qu’hébergeur soucieux du bien-être de mes voyageurs ? Il n’y a pas forcément besoin d’investissements colossaux pour s’inscrire dans cette tendance. Quelques petits gestes simples peuvent vous permettre d’améliorer le sommeil de vos voyageurs : S’équiper pour proposer une ambiance propice à la détente (luminosité réglable, musique d’ambiance, bougies…) Veiller à l’insonorisation des chambres, ou dans le cas échéant, laisser à disposition des bouchons d’oreille dans les chambres Remplacer l’ancienne literie par une plus confortable Proposer des oreillers personnalisables (comme ceux vendus par Wopilo) Mettre à disposition un choix de tisanes / infusions facilitant l’endormissement Et si vous souhaitez aller plus loin, n’hésitez pas à vous rapprocher d’un expert 😉 Conclusion ? Cette tendance dépasse le cadre des conséquences de la pandémie : c’est une vraie tendance de fond. Plutôt réservée pour le moment à des voyageurs aisés, notez malgré tout que “Parmi les personnes interrogées, 39 % des consommateurs à revenus élevés mais aussi 21% des millenials déclarent avoir déjà réservé un séjour bien-être d’ici à début 2023”. (Étude Accenture – septembre 2022) Le ciné-tourisme, ou comment s’inspirer des films et séries pour ses futures destinations de voyage Qui n’a jamais rêvé de visiter la Nouvelle Zélande après avoir visionné La trilogie du Seigneur des Anneaux ? Ou encore de marcher sur les pas d’Harry Potter en prenant la pose voie 9¾ à la gare de Londres ?  Choisir sa destination de voyage en fonction des lieux où ont été tournés des films ou séries a un nom : on parle de “ciné-tourisme” 🎬🍿 Si vous pensez de prime abord que ce phénomène est marginal ou anecdotique, détrompez-vous ! Selon un rapport d’Expedia Group, les documentaires, films et séries en streaming sont devenus la deuxième plus grande source d’inspiration pour partir en voyage. Comme le démontre le graphique ci-contre, Netflix, Disney+ ou encore Prime Video auraient plus d’influence que les réseaux sociaux 😮 Incroyable non ? Et bien figurez vous que, toujours selon le même rapport, 61% des Français ont déjà envisagé de visiter une destination après l’avoir vue dans une série ou un film en streaming, et 40 % d’entre eux ont même été jusqu’à réserver un séjour ! La preuve : même si ce n’est pas forcément une bonne nouvelle pour la destination (déjà victime du surtourisme), la fréquentation d’Étretat a explosé suite à la diffusion de la série “Lupin” sur Netflix, qui a dépassé les 70 millions de vues. Le musée “Le Clos Lupin” (la maison de Maurice Leblanc, créateur du personnage) a vu son chiffre d’affaires être multiplié par 3 ! Comment en tirer profit ?  En attendant que la prochaine série à succès soit tournée près de chez vous, comment profiter de ce phénomène ? Commencez par vous renseigner sur les tournages passés ou à venir dans votre ville, pour cela, rien de plus simple : une recherche Google “tournage + [nom de votre ville]” fera l’affaire.  Ensuite, pourquoi ne pas rédiger un post pour vos réseaux sociaux ? Ou bien en faire un article de blog pour tirer profit des potentielles recherches sur le sujet et attirer un nouveau trafic sur votre site ?N’hésitez pas à mettre en avant les lieux de tournage avec quelques photos issues du film ou de la série en question.  Pour un exemple local, voici deux exemples de publications portant sur le tournage du film de Mélanie Laurent “Le Bal des Folles”, tourné à Rochefort et diffusé sur Amazon Prime l’année dernière. Cette tendance va-t-elle durer ? Aussi sûr que notre consommation de films et de séries en streaming va continuer de prendre une place importante dans nos vies, cette tendance va continuer d’exister et sûrement même s’amplifier ! Au cours des 12 derniers mois, l’influence des services de streaming comme Netflix ou Amazon n’a fait qu’augmenter pour 78% des Français (Rapport Expedia Group). Les films et les séries vont donc continuer de nous faire rêver et d’influencer les choix de destination des voyageurs 😉 Le bleisure, le workation, le tracances : de quoi parle t-on ? Aussi appelé “tracances”, “workation” ou encore “greendesking”; tous ces termes font référence au même phénomène : mélanger travail et vacances. Que ce soit un séjour loisir entrecoupé de sessions de travail, un déplacement professionnel prolongé pour quelques jours de détente ou encore télé-travailler dans un lieu de vacances pour en profiter le soir venu, la tendance s’est définitivement installée.  Plus précisément,  58 % des Français ont déjà prolongé un séjour professionnel d’un ou plusieurs jours pour en profiter à titre personnel 😎 (sondage OpinionWay) 23% des Français se disent “concernés par l’envie de partager télétravail et vacances” (Changing Traveller Report 2022) Bonne nouvelle : pour 77% des Français interrogés (et intéressés par les “tracances”), un tel séjour ne s’imagine qu’à l’intérieur de nos frontières 🇫🇷 De plus, entre 2019 et 2022, le pourcentage de voyages d’affaires contenant un week-end a augmenté de 7 poinrs, en témoigne le graphique suivant :  (source : TripActions, Avril 2022) Mais alors, quelles sont les attentes de la clientèle bleisure ?  Les critères essentiels restent  : la localisation ; le prix ; le confort (literie, équipements) ; les équipements adaptés au travail (wifi, bureau ou salle de réunion) De plus, d’après un sondage OpinionWay réalisé pour Kyriad, 23% des voyageurs d’affaires de moins de 35 ans sont sensibles à la présence d’infrastructures de loisirs comme une piscine, un spa ou une salle de sport. 22% disent aussi faire attention au “design” de l’établissement. Comment les séduire ?  Vous l’aurez compris, votre établissement devra être équipé des pré-requis pour le travail (connexion wifi rapide, espace dédié) et c’est un plus si vous disposez également d’équipements de loisirs (spa, piscine, etc). Mais si vous voulez vraiment gagner le cœur de cette clientèle, une bonne piste pourrait être de proposer des nuits supplémentaires à prix réduit pour inciter vos clients affaires à rester pour du loisir ou à l’inverse, amener vos clients loisirs à prolonger le week-end grâce au télétravail ! De cette façon, vous augmenterez la durée de séjour des voyageurs et il y a de fortes chances pour qu’ils augmentent également leurs consommations sur place. Il existe même des plateformes spécialisées dans ce type de séjour “prolongé” :  Off&Away le site des week-ends prolongés qui offre la 3ème nuit  Wooliba une plateforme spécialisée dans les courts séjours, adaptés au télétravail Et certains groupes hôteliers développent des offres dédiées, comme le groupe Barrière qui propose des « escapades télétravail », incluant une nuit d’hôtel, mais aussi une salle de travail, des pauses gourmandes et un accès un spa. Pourquoi ne pas vous en inspirer pour créer votre propre offre ? Le bleisure reste un marché de niche… Notez malgré tout que cette tendance représente forcément un marché de niche : en effet, si depuis le Covid beaucoup d’entreprises ont intégré le télétravail dans leur façon de fonctionner, la majorité est repassée en présentiel. La possibilité de voyager tout en télétravaillant ne concerne donc que très peu de Français. Cependant, les séminaires reprennent et avec eux les opportunités de séjours prolongés, ou de futurs séjours loisirs ! 💪🏼 Digital détox : se déconnecter pour mieux se retrouver, au coeur d’un hébergement en pleine nature Vous aussi, parfois, vous voudriez mettre de côté pendant quelques jours les réseaux sociaux, mails et SMS ? C’est possible ! Deux constats ont forcé le développement de cette nouvelle pratique : Nos interactions avec les outils numériques ne cessent d’augmenter : « En moyenne, les Français consacreraient presque cinq heures par jour à leurs écrans (un chiffre en augmentation par rapport à 2019) et parfois même plus de huit heures pour les 18-34 ans » (DP : Sommeil et Nouvelles Technologies – Institut Sommeil Vigilance). Or, ces habitudes peuvent impacter notre santé mentale et physique à long terme… De plus, il s’avère que les Français ont du mal à se déconnecter en vacances : 62% des personnes interrogées répondent aux e-mails et appels professionnels durant leurs congés 📱 Face à ce bilan, les séjours autour de la notion de « désintoxication numérique”, “digital détox”, “pause numérique” ont commencé à se développer. Ils consistent à immerger le touriste dans un lieu sans wifi, ni smartphone et ni télévision. Ils se trouvent souvent dans des lieux reculés pour garantir à leurs clients la possibilité de se déconnecter 🔌 Quelles sont les motivations des voyageurs en quête de Digital Détox ? Les motivations comme les bienfaits sont divers :  Se couper d’un quotidien trop connecté aux technologies (métiers de bureau, liés au numérique, etc) et des conséquences négatives sur la santé (qualité de sommeil, problèmes de vision, mal de dos…) Se retrouver soi-même et / ou retrouver ses proches  Dans des cas extrêmes, l’addiction et la dépendance  Quelles sont les attentes des voyageurs dans des hébergements Digital Detox ? Un cadre propice au repos et au calme 🧘🏼 Des grands espaces et des balades à proximité 🚶🏼‍♂️ Peu / pas de réseau & wifi, pas de télévision 📺❌ De nombreux services sur place (piscine, restauration…) 🏊🏼‍♀️ Des activités de détente et de bien-être sur site ou à proximité 🌸 La Digital Detox, un vrai positionnement ? Certains en tirent un vrai positionnement et s’est ainsi développé un label nommé “Out of Reach” pour faire connaître ces typologies d’hébergement : “Out of Reach, c’est la promesse d’expériences dé-connectantes mémorables, au vert”. Ainsi, les hébergements labellisés proposent un niveau de connexion, parmi 3 au choix : 1️⃣ Environnement déconnectant en pleine nature 2️⃣ + pas d’écrans / TV + pas de wifi 3️⃣ + pas de réseau internet (voire téléphonique !) Sur leur carnet d’adresse, on trouve de nombreux lieux propices à la déconnexion : 5 Toues Cabanées sur le lac de Serre Ponçon, des Ecolodges au coeur du Parc Naturel Régional des Vosges, dans un château prestigieux en île de France…🍃 À découvrir ! Le mot de la fin Pour accompagner les porteurs de projets et les hébergeurs depuis 12 ans, Guest & Strategy suit de près les évolutions d’usages de touristes. En cette année 2022, nous avons constaté : De nouvelles sources d’inspiration (ciné-tourisme) Des évolutions dans les attentes des voyageurs autour du bien-être ; du retour sur soi L’apparition de nouvelles clientèles qui vont au-delà des segmentations classiques  En espérant que cet article vous aura inspiré-e, animé-e et aura ouvert de nouvelles perspectives pour développer votre activité… 🔍💡🧠 Partager :
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  • 9 min

Conciergerie : alternative, concurrence ou inspiration pour nos propriétaires-exploitants ?

  • 10minhotel.com
  • 2 novembre 2022
Votre temps de lecture sera de 9 minutes. On parle ici d’un véritable phénomène que nous voyons émerger depuis quelques années et dont nous voulions vous apporter un éclairage critique. Il s’agit du fort développement pour ne pas dire de l’explosion des conciergeries de services qu’on appelle communément des conciergeries « Airbnb ® ». Leur mission est clairement affichée : VOUS REMPLACER, ou plus précisément remplacer les tâches pénibles, chronophages et de plus en plus exigeantes de votre métier d’exploitant-propriétaire. Alors posons notre plume quelques minutes pour vous permettre de mieux comprendre, d’appréhender et de déchiffrer cette tendance qui bouscule le secteur de l’hébergement et plus particulièrement celui des meublés de tourisme… 😇 Un devis, une question ? Nous sommes là pour échanger avec vous ! Une phénomène pas si nouveau qui bouscule le secteur des meublés de tourisme La prestation de gérer un bien en location de tourisme pour le compte d’un propriétaire n’est pas nouvelle et remonte à plusieurs dizaines d’années. Principalement au sein de destinations touristiques telles que des stations balnéaire ou de montagne, les agences immobilières ont depuis longtemps occupé cette mission. Alors pourquoi un tel emballement ? 🤔 1. La complexité de la profession 🧠 Je ne vous apprends rien en vous disant que le métier d’exploitant de meublé de tourisme est autant passionnant qu’exigeant. Il l’a toujours été mais depuis quelques années, cela ne va pas en s’arrangeant… Si nous ne prenons que la carte postale d’Épinal, on retient une belle série d’arguments : Maintien ou valorisation d’un bien immobilier sur le marché 🏠 Métier polyvalent où l’on touche à tout 🙋‍♂️ Gratification humaine forte au contact de partenaires, fournisseurs et bien évidemment voyageurs 🤝 Possibilité de générer une complémentarité de revenus voire davantage 📈 Mais pour en arriver là, on n’invoque pas le génie d’Aladin ou notre toute aussi célèbre amie Mary-Poppins, il y a du TRAVAIL ! C’est un véritable parcours du combattant sur lequel nous vous apportons depuis plus de 12 ans des solutions praticopratiques afin d’optimiser vos chances de réussite. Parmi une liste sans aucun doute plus prononcée, nous vous partageons 4 défis et autres problématiques majeur(e)s liés au métier d’exploitant pouvant expliquer l’engouement pour une forme de sous-traitance : o   Lourdeur administrative et juridique : Ai-je le droit d’exercer ? Si oui, sous quel statut ? Suis-je assujetti à la TVA ou encore à la Sécurité Sociale des Indépendants anciennement RSI ? Je n’aborde pas là le volet urbanistique qui lui aussi peut se révéler être un sacré ennemi… 🧾 o   La concurrence est de plus en plus forte et issue de tout type d’hébergement : Comme nous aimons à le dire en formation ou sur notre récente plateforme Guest Learning, ne pensez pas que seuls les gites situés sur votre commune ou à proximité sont vos concurrents. Aujourd’hui, un hôtel, une chambre d’hôtes, une résidence de tourisme, un camping, une auberge de jeunesse ou encore une chambre d’amis chez un particulier est synonyme d’une concurrence potentielle 📈 o   Complexité opérationnelle diminuant ma rentabilité : Il vous faudra gérer les accueils, le ménage, la relation client, les sorties, la comptabilité, etc, etc. Malgré le fait que la sous-traitance affiche un coût financier certain, il s’avère que votre investissement en temps est devenu tellement important que mathématiquement, votre rentabilité opérationnelle en tant qu’exploitant-propriétaire est dorénavant plus faible qu’elle ne l’était. La tentation de sous-traiter votre métier pour vous concentrer sur d’autres enjeux professionnels ou hobbies plus personnels à plus forte valeur ajoutée peut donc se révéler séduisante tandis que vous continuerez à percevoir quelques précieux loyers sans le moindre effort 💵 o   Gestion marketing et commerciale de plus en plus pointue et incertaine : A vous de mettre votre casquette responsable webmarketing d’une TPE voire d’une PME. Ayant un pied si ce n’est deux dans le monde du tourisme et du digital depuis plus de 15 ans, je vous garantis qu’il est aujourd’hui bien plus compliqué de s’assurer une belle visibilité sur Google et qu’il est encore plus difficile de maintenir une notoriété année après année 🔎 2. Le boom du meublé de tourisme face à l’hôtellerie et la chambre d’hôtes 💥 La pandémie n’a fait que confirmer et fortement accélérer l’attractivité des gites. Qu’est-ce qui a permis à Booking.com de sauver les meubles et à Airbnb de surperformer durant la crise Covid ? Ce n’est pas leur offre d’hôtels ou même celle des chambres d’hôtes, c’est grâce à leur portefeuille de locations saisonnière ? Chiffres à l’appui, on compte 2,9 millions d’hôtes de toutes les régions du monde et 7 millions d’annonces Airbnb actives à travers 200 pays différents et 100 000 villes (source : Eldorado immobilier). Seul le resserrement des réglementations et du cadre juridique semblent pouvoir freiner la croissance de ce type d’hébergement qui correspond pleinement aux attentes des voyageurs à savoir autonomie, confort et optimisation de leur budget de séjour. 3. Rentabilité foncière et souplesse vis-à-vis d’une location meublé classique 💰 Qui parmi vous n’a pas déjà entendu dire au sein de votre entourage lors d’une conversation que la location non meublée ou la location meublée classique était à la fois plus contraignante et moins rentable qu’un « Airbnb ® » (on parle de 30 à 40% de rentabilité supplémentaire). Et bien oui, ce n’est pas un mythe mais bien souvent une réalité. Pour une durée de location égale, les revenus générés moyens en formule location saisonnière sont supérieurs à une location meublée ou non meublée. Ce n’est pas toujours le cas et dépend bien évidemment du produit, son positionnement, sa localité et son prix mais c’est majoritairement le cas pour un bien de qualité. Au-delà de la rentabilité financière, il y a aussi la liberté que cela procure de pouvoir jouir de sa résidence secondaire avec davantage de liberté et facilité. Par exemple, je peux très bien bloquer mon calendrier pour y séjourner avec l’accord de ma conciergerie tandis que si j’ai un résident dans mon meublé, je ne vais pas lui demander de le quitter pour 2 semaines pour mon propre bénéfice si cela n’a pas été prévu et qu’il bénéficie d’un contrat de 2 ans. Enfin, un mauvais voyageur va rester le temps de son séjour (5,7 jours en moyenne) tandis qu’un locataire d’un meublé bénéfice d’un contrat de longue durée de 1 ou 2 ans et il vous sera très difficile pour ne pas dire impossible d’écourter son séjour sur votre simple volonté… 4. Solutions technologiques 💻 C’est triste à dire mais pour une prestation de meublé de tourisme que nous pourrions qualifier de « standard » excluant les prestations très haut-de-gamme, l’humain est de moins en moins attendu et obligatoire. Il existe un grand nombre de solutions technologiques qui vont apporter un service de substitution réellement qualitatif à une prestation et/ou une présence humaine. En voici quelques exemples qui vont : o   Permettre à vos voyageurs d’effectuer une arrivée et un départ en toute autonomie comme Igloohome 🔑 Selon Patrick Prod’homme, de la Conciergerie Royale, certaines solutions tels que Bnbaccess, ou encore Nuki sont à éviter. o   Vous alerter en cas de nuisance auditive de vos voyageurs au sein de votre logement comme Minut 📣 o   Fluidifier la relation durant le séjour à travers un livret d’accueil digital afin d’optimiser l’expérience client pour chercher à fidéliser comme StyQR 📱 5. Simplicité de la distribution avec l’utilisation prononcée pour ne pas dire unique du duo Booking et Airbnb Ne cherchez pas une stratégie marketing très poussée favorisant la vente directe. Les conciergeries ont tendance à s’appuyer fortement pour ne pas dire exclusivement sur nos chères Agences de Voyages en Ligne à savoir le duo Booking et Airbnb. La commission est toujours payée par le propriétaire foncier mais elle réduit encore davantage sa marge. Le maitre mot est ici la simplicité et l’efficacité plutôt que la gestion et la rentabilité. N’identifie pas-t-on là enjeu à relever par ces sociétés de service ? A savoir permettre à leurs propriétaires de maximiser encore davantage leur rentabilité en leur promettant des ventes directes non commissionnées. Cela passe donc par une vraie stratégie en ligne non dépendante des OTAs et sans doute également par une ambition de fidélisation de leur portefeuille clients 👀 La simplicité de la distribution vient aussi de l’apparition d’outils comme les PMS et les Channel Manager dont nous détaillons les fonctionnalités et l’intérêt dans notre article Quels sont les outils qui peuvent simplifier la gestion de votre établissement ?. Ils sont nombreux sur le marché : Elloha, Beds24, Superhote… 👀🛠 Vous souhaitez aller plus loin sur la commercialisation ? Nous proposons une formation en ligne dédiée à ce sujet sur Guest Learning, notre plateforme de formation innovante 💡 La conciergerie, une profession qui tend à se structurer en France  Si je vous dis CLF à quoi vous pensez ? Il s’agit de l’acronyme du réseau des Conciergeries Locatives de France. Cette initiative lancée par un collectif de 5 professionnels de la location saisonnière basés dans l’Ouest de la France a comme mission de fédérer des acteurs du secteur. Elle a par ailleurs lancé les 28 et 29 mars 2022 à Nantes, « After Movie – Le 1er Congrès Expo des conciergeries locatives de France » et fort du succès de la 1ère édition, une suite pour 2023 est d’ores et déjà annoncée.   Nous apprenons dans cet article qu’il y aurait 5 000 sociétés dites de conciergerie locative sur le territoire français. Ce chiffre semble être en pleine expansion, je cite : « ce n’est que le début, disent ses membres, quand on sait qu’il existe plus de 3,5 millions de maisons secondaires, dont l’occupation est en moyenne de… 30 nuitées par an. ». Un autre indicateur du dynamisme du secteur nous vient de Thierry Violleau, directeur général de Hoomy (une conciergerie avec des volumes importants), l’un des membres fondateurs du collectif qui nous confie qu’il reçoit entre 40 et 50 appels par semaine de propriétaires qui veulent lui confier leur bien ! 😲 Bien que cette profession semble avoir le vent en poupe et faire des émules, beaucoup de choses restent floues et à structurer. La question juridique et réglementaire en fait partie… La grande question qui taraude tout porteur de projet qui souhaite créer son entreprise de conciergerie locative est de savoir si oui ou non, il doit se mettre en quête de la carte G. Cela ne vous fait penser à rien ? Taxis versus VTC…  On en est à ce degré-là de maturité. Si nous reprenons le texte officiel, la carte G synonyme de Gestion n’est pas obligatoire dans le respect d’un cadre spécifique : « Il est possible de prendre en charge certains services pour un propriétaire contre rémunération, tant que vous ne gérez pas le bail de location et ne percevez pas les loyers : la publication des annonces sur les plateformes de location saisonnière, la remise des clés, le ménage ou encore la prise en charge des échanges avec les voyageurs, par exemple. » Attention tout de même, ce n’est pas moi qui le dis mais bel et bien cet article : « un certain flou subsiste et la loi est parfois considérée comme sujette à interprétation selon les prestations et leurs modalités. L’obtention de la carte G reste donc fortement recommandée ! ». Ce flou explique aussi bien la grogne des agences immobilières détentrices d’une carte G invoquant une concurrence déloyale que la poussée vertigineuse du nombre de conciergeries à l’échelle du territoire national 🤯 En conclusion, quelles conséquences en tirer pour moi propriétaire-exploitant ? De là à dire que vous appartenez au monde d’avant et que le modèle propriétaire-exploitant n’a pas d’avenir serait clairement une erreur mais de ne pas considérer ce phénomène le serait tout autant. Alors quoi faire et comment réagir ? 🤔 Concurrence réelle à considérer et ne surtout pas écarter ✅ Considérez qu’il s’agit d’une concurrence réelle à prendre en compte de votre analyse de marché. J’en profite pour vous rappeler que ce travail n’est pas uniquement à conduire lorsque vous êtes porteur de projet mais doit devenir une routine au minimum annuelle afin de rester compétitif 🚀 M’en inspirer 💡 Nous vous avons listé un grand nombre de caractéristiques notamment autour de l’usage de solutions technologiques que vous pourriez utiliser au même titre que des sociétés de conciergerie que ce soit un channel manager, un outil de prévision tarifaire ou encore une solution d’arrivée et de départ autonome. Arrêtez d’opposer humain et technologie mais sachez à l’image des conciergerie en tirer un bénéfice réel pour votre expérience voyageur 💪 M’en différencier 🎯 Oui à la technologie pour vous soulager et optimiser certaines tâches mais non à la technologie à 100 % sans présence humaine. Cultivez votre principale pour ne pas dire unique différence avec une société de conciergerie ! 🤗 Pourquoi pas déléguer ? Les services de conciergerie ont vocation à vous permettre de déléguer les tâches à faible valeur ajoutée. Alors, si vous avez la sensation de vous laisser déborder par votre gestion locative, cette option n’est pas à négliger ! Partager :
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  • 9 min

Conciergerie : alternative, concurrence ou inspiration pour nos propriétaires-exploitants ?

  • 10minhotel.com
  • 2 novembre 2022
Votre temps de lecture sera de 9 minutes. On parle ici d’un véritable phénomène que nous voyons émerger depuis quelques années et dont nous voulions vous apporter un éclairage critique. Il s’agit du fort développement pour ne pas dire de l’explosion des conciergeries de services qu’on appelle communément des conciergeries « Airbnb ® ». Leur mission est clairement affichée : VOUS REMPLACER, ou plus précisément remplacer les tâches pénibles, chronophages et de plus en plus exigeantes de votre métier d’exploitant-propriétaire. Alors posons notre plume quelques minutes pour vous permettre de mieux comprendre, d’appréhender et de déchiffrer cette tendance qui bouscule le secteur de l’hébergement et plus particulièrement celui des meublés de tourisme… 😇 Un devis, une question ? Nous sommes là pour échanger avec vous ! Une phénomène pas si nouveau qui bouscule le secteur des meublés de tourisme La prestation de gérer un bien en location de tourisme pour le compte d’un propriétaire n’est pas nouvelle et remonte à plusieurs dizaines d’années. Principalement au sein de destinations touristiques telles que des stations balnéaire ou de montagne, les agences immobilières ont depuis longtemps occupé cette mission. Alors pourquoi un tel emballement ? 🤔 1. La complexité de la profession 🧠 Je ne vous apprends rien en vous disant que le métier d’exploitant de meublé de tourisme est autant passionnant qu’exigeant. Il l’a toujours été mais depuis quelques années, cela ne va pas en s’arrangeant… Si nous ne prenons que la carte postale d’Épinal, on retient une belle série d’arguments : Maintien ou valorisation d’un bien immobilier sur le marché 🏠 Métier polyvalent où l’on touche à tout 🙋‍♂️ Gratification humaine forte au contact de partenaires, fournisseurs et bien évidemment voyageurs 🤝 Possibilité de générer une complémentarité de revenus voire davantage 📈 Mais pour en arriver là, on n’invoque pas le génie d’Aladin ou notre toute aussi célèbre amie Mary-Poppins, il y a du TRAVAIL ! C’est un véritable parcours du combattant sur lequel nous vous apportons depuis plus de 12 ans des solutions praticopratiques afin d’optimiser vos chances de réussite. Parmi une liste sans aucun doute plus prononcée, nous vous partageons 4 défis et autres problématiques majeur(e)s liés au métier d’exploitant pouvant expliquer l’engouement pour une forme de sous-traitance : o   Lourdeur administrative et juridique : Ai-je le droit d’exercer ? Si oui, sous quel statut ? Suis-je assujetti à la TVA ou encore à la Sécurité Sociale des Indépendants anciennement RSI ? Je n’aborde pas là le volet urbanistique qui lui aussi peut se révéler être un sacré ennemi… 🧾 o   La concurrence est de plus en plus forte et issue de tout type d’hébergement : Comme nous aimons à le dire en formation ou sur notre récente plateforme Guest Learning, ne pensez pas que seuls les gites situés sur votre commune ou à proximité sont vos concurrents. Aujourd’hui, un hôtel, une chambre d’hôtes, une résidence de tourisme, un camping, une auberge de jeunesse ou encore une chambre d’amis chez un particulier est synonyme d’une concurrence potentielle 📈 o   Complexité opérationnelle diminuant ma rentabilité : Il vous faudra gérer les accueils, le ménage, la relation client, les sorties, la comptabilité, etc, etc. Malgré le fait que la sous-traitance affiche un coût financier certain, il s’avère que votre investissement en temps est devenu tellement important que mathématiquement, votre rentabilité opérationnelle en tant qu’exploitant-propriétaire est dorénavant plus faible qu’elle ne l’était. La tentation de sous-traiter votre métier pour vous concentrer sur d’autres enjeux professionnels ou hobbies plus personnels à plus forte valeur ajoutée peut donc se révéler séduisante tandis que vous continuerez à percevoir quelques précieux loyers sans le moindre effort 💵 o   Gestion marketing et commerciale de plus en plus pointue et incertaine : A vous de mettre votre casquette responsable webmarketing d’une TPE voire d’une PME. Ayant un pied si ce n’est deux dans le monde du tourisme et du digital depuis plus de 15 ans, je vous garantis qu’il est aujourd’hui bien plus compliqué de s’assurer une belle visibilité sur Google et qu’il est encore plus difficile de maintenir une notoriété année après année 🔎 2. Le boom du meublé de tourisme face à l’hôtellerie et la chambre d’hôtes 💥 La pandémie n’a fait que confirmer et fortement accélérer l’attractivité des gites. Qu’est-ce qui a permis à Booking.com de sauver les meubles et à Airbnb de surperformer durant la crise Covid ? Ce n’est pas leur offre d’hôtels ou même celle des chambres d’hôtes, c’est grâce à leur portefeuille de locations saisonnière ? Chiffres à l’appui, on compte 2,9 millions d’hôtes de toutes les régions du monde et 7 millions d’annonces Airbnb actives à travers 200 pays différents et 100 000 villes (source : Eldorado immobilier). Seul le resserrement des réglementations et du cadre juridique semblent pouvoir freiner la croissance de ce type d’hébergement qui correspond pleinement aux attentes des voyageurs à savoir autonomie, confort et optimisation de leur budget de séjour. 3. Rentabilité foncière et souplesse vis-à-vis d’une location meublé classique 💰 Qui parmi vous n’a pas déjà entendu dire au sein de votre entourage lors d’une conversation que la location non meublée ou la location meublée classique était à la fois plus contraignante et moins rentable qu’un « Airbnb ® » (on parle de 30 à 40% de rentabilité supplémentaire). Et bien oui, ce n’est pas un mythe mais bien souvent une réalité. Pour une durée de location égale, les revenus générés moyens en formule location saisonnière sont supérieurs à une location meublée ou non meublée. Ce n’est pas toujours le cas et dépend bien évidemment du produit, son positionnement, sa localité et son prix mais c’est majoritairement le cas pour un bien de qualité. Au-delà de la rentabilité financière, il y a aussi la liberté que cela procure de pouvoir jouir de sa résidence secondaire avec davantage de liberté et facilité. Par exemple, je peux très bien bloquer mon calendrier pour y séjourner avec l’accord de ma conciergerie tandis que si j’ai un résident dans mon meublé, je ne vais pas lui demander de le quitter pour 2 semaines pour mon propre bénéfice si cela n’a pas été prévu et qu’il bénéficie d’un contrat de 2 ans. Enfin, un mauvais voyageur va rester le temps de son séjour (5,7 jours en moyenne) tandis qu’un locataire d’un meublé bénéfice d’un contrat de longue durée de 1 ou 2 ans et il vous sera très difficile pour ne pas dire impossible d’écourter son séjour sur votre simple volonté… 4. Solutions technologiques 💻 C’est triste à dire mais pour une prestation de meublé de tourisme que nous pourrions qualifier de « standard » excluant les prestations très haut-de-gamme, l’humain est de moins en moins attendu et obligatoire. Il existe un grand nombre de solutions technologiques qui vont apporter un service de substitution réellement qualitatif à une prestation et/ou une présence humaine. En voici quelques exemples qui vont : o   Permettre à vos voyageurs d’effectuer une arrivée et un départ en toute autonomie comme Igloohome 🔑 Selon Patrick Prod’homme, de la Conciergerie Royale, certaines solutions tels que Bnbaccess, ou encore Nuki sont à éviter. o   Vous alerter en cas de nuisance auditive de vos voyageurs au sein de votre logement comme Minut 📣 o   Fluidifier la relation durant le séjour à travers un livret d’accueil digital afin d’optimiser l’expérience client pour chercher à fidéliser comme StyQR 📱 5. Simplicité de la distribution avec l’utilisation prononcée pour ne pas dire unique du duo Booking et Airbnb Ne cherchez pas une stratégie marketing très poussée favorisant la vente directe. Les conciergeries ont tendance à s’appuyer fortement pour ne pas dire exclusivement sur nos chères Agences de Voyages en Ligne à savoir le duo Booking et Airbnb. La commission est toujours payée par le propriétaire foncier mais elle réduit encore davantage sa marge. Le maitre mot est ici la simplicité et l’efficacité plutôt que la gestion et la rentabilité. N’identifie pas-t-on là enjeu à relever par ces sociétés de service ? A savoir permettre à leurs propriétaires de maximiser encore davantage leur rentabilité en leur promettant des ventes directes non commissionnées. Cela passe donc par une vraie stratégie en ligne non dépendante des OTAs et sans doute également par une ambition de fidélisation de leur portefeuille clients 👀 La simplicité de la distribution vient aussi de l’apparition d’outils comme les PMS et les Channel Manager dont nous détaillons les fonctionnalités et l’intérêt dans notre article Quels sont les outils qui peuvent simplifier la gestion de votre établissement ?. Ils sont nombreux sur le marché : Elloha, Beds24, Superhote… 👀🛠 Vous souhaitez aller plus loin sur la commercialisation ? Nous proposons une formation en ligne dédiée à ce sujet sur Guest Learning, notre plateforme de formation innovante 💡 La conciergerie, une profession qui tend à se structurer en France  Si je vous dis CLF à quoi vous pensez ? Il s’agit de l’acronyme du réseau des Conciergeries Locatives de France. Cette initiative lancée par un collectif de 5 professionnels de la location saisonnière basés dans l’Ouest de la France a comme mission de fédérer des acteurs du secteur. Elle a par ailleurs lancé les 28 et 29 mars 2022 à Nantes, « After Movie – Le 1er Congrès Expo des conciergeries locatives de France » et fort du succès de la 1ère édition, une suite pour 2023 est d’ores et déjà annoncée.   Nous apprenons dans cet article qu’il y aurait 5 000 sociétés dites de conciergerie locative sur le territoire français. Ce chiffre semble être en pleine expansion, je cite : « ce n’est que le début, disent ses membres, quand on sait qu’il existe plus de 3,5 millions de maisons secondaires, dont l’occupation est en moyenne de… 30 nuitées par an. ». Un autre indicateur du dynamisme du secteur nous vient de Thierry Violleau, directeur général de Hoomy (une conciergerie avec des volumes importants), l’un des membres fondateurs du collectif qui nous confie qu’il reçoit entre 40 et 50 appels par semaine de propriétaires qui veulent lui confier leur bien ! 😲 Bien que cette profession semble avoir le vent en poupe et faire des émules, beaucoup de choses restent floues et à structurer. La question juridique et réglementaire en fait partie… La grande question qui taraude tout porteur de projet qui souhaite créer son entreprise de conciergerie locative est de savoir si oui ou non, il doit se mettre en quête de la carte G. Cela ne vous fait penser à rien ? Taxis versus VTC…  On en est à ce degré-là de maturité. Si nous reprenons le texte officiel, la carte G synonyme de Gestion n’est pas obligatoire dans le respect d’un cadre spécifique : « Il est possible de prendre en charge certains services pour un propriétaire contre rémunération, tant que vous ne gérez pas le bail de location et ne percevez pas les loyers : la publication des annonces sur les plateformes de location saisonnière, la remise des clés, le ménage ou encore la prise en charge des échanges avec les voyageurs, par exemple. » Attention tout de même, ce n’est pas moi qui le dis mais bel et bien cet article : « un certain flou subsiste et la loi est parfois considérée comme sujette à interprétation selon les prestations et leurs modalités. L’obtention de la carte G reste donc fortement recommandée ! ». Ce flou explique aussi bien la grogne des agences immobilières détentrices d’une carte G invoquant une concurrence déloyale que la poussée vertigineuse du nombre de conciergeries à l’échelle du territoire national 🤯 En conclusion, quelles conséquences en tirer pour moi propriétaire-exploitant ? De là à dire que vous appartenez au monde d’avant et que le modèle propriétaire-exploitant n’a pas d’avenir serait clairement une erreur mais de ne pas considérer ce phénomène le serait tout autant. Alors quoi faire et comment réagir ? 🤔 Concurrence réelle à considérer et ne surtout pas écarter ✅ Considérez qu’il s’agit d’une concurrence réelle à prendre en compte de votre analyse de marché. J’en profite pour vous rappeler que ce travail n’est pas uniquement à conduire lorsque vous êtes porteur de projet mais doit devenir une routine au minimum annuelle afin de rester compétitif 🚀 M’en inspirer 💡 Nous vous avons listé un grand nombre de caractéristiques notamment autour de l’usage de solutions technologiques que vous pourriez utiliser au même titre que des sociétés de conciergerie que ce soit un channel manager, un outil de prévision tarifaire ou encore une solution d’arrivée et de départ autonome. Arrêtez d’opposer humain et technologie mais sachez à l’image des conciergerie en tirer un bénéfice réel pour votre expérience voyageur 💪 M’en différencier 🎯 Oui à la technologie pour vous soulager et optimiser certaines tâches mais non à la technologie à 100 % sans présence humaine. Cultivez votre principale pour ne pas dire unique différence avec une société de conciergerie ! 🤗 Pourquoi pas déléguer ? Les services de conciergerie ont vocation à vous permettre de déléguer les tâches à faible valeur ajoutée. Alors, si vous avez la sensation de vous laisser déborder par votre gestion locative, cette option n’est pas à négliger ! Partager :
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  • 5 min

Tourisme durable : une démarche de progrès

  • 10minhotel.com
  • 18 septembre 2022
La saison 2022 s’achève et l’on voit déjà paraître depuis plusieurs mois un bon nombre d’articles traitant de la question de l’impact du tourisme sur les territoires et sur leur environnement. Le tourisme serait-il devenu le “secteur économique” à abattre ? Existe-t-il un bon et un mauvais tourisme ? Un bon et un mauvais touriste ? En accompagnant régulièrement des exploitants touristiques, nous avons une vision quelque peu différente du sujet 👇 Les questionnements autour de la notion du tourisme durable Aujourd’hui, les pouvoirs publics incitent constamment les exploitants privés à développer une offre plus durable. Qu’entendent-ils par-là ? Est-il plus pertinent de développer une nouvelle offre là où il y a déjà de l’offre (et de la demande) ou de viser un territoire encore plutôt vierge en termes d’attractivité touristique ? Certains diront que la première solution contribue à accentuer le tourisme de masse pendant que d’autres soutiendront que la seconde option impacte des territoires jusqu’à présent préservés… 🤔 D’un point de vue “impact environnemental”, mieux vaut-il développer une offre classique dans un bâtiment existant ou un nouvel hébergement écoresponsable qui viendra artificialiser un sol vierge de toute construction ? Est-ce parce qu’on est proche de la nature qu’on est durable ? 🧠 Que fait-on des piliers sociaux et économiques liés au tourisme durable ? A vouloir développer des offres atypiques, on en viendrait presque à oublier la nécessité de trouver un équilibre financier derrière les projets. Agir pour développer un écosystème touristique durable, c’est aussi faire en sorte que les entreprises créées perdurent dans le temps, tissent des liens entre elles, s’approvisionnent localement, etc 🤝 La question sociale quant à elle peut être traitée sous différents prismes : l’accès aux vacances pour tous, la crise des ressources humaines dans le secteur du tourisme, l’équilibre vie professionnelle – vie personnelle pour tous les travailleurs du tourisme, l’accès au logement pour les saisonniers, etc. 💡💚 © Atout France Alors, qu’est-ce que le tourisme durable ? Nous reprenons souvent en formation la définition du tourisme durable donnée par ATD qui nous paraît particulièrement judicieuse pour deux raisons :  Non, le tourisme durable n’est pas un nouveau marché à conquérir. Bien sûr, certaines clientèles sont plus ou moins sensibles à ces questions. A titre d’illustration, 52 % des Français, 36 % des Allemands et 28 % des Britanniques sont caractérisés comme “ sensibles ” au tourisme durable. Par ailleurs, il s’agit bien pour nous d’une démarche progressive où chacun (territoire, client, prestataire) met son curseur là où il veut et où il peut, en fonction de sa sensibilité et de son contexte personnel et professionnel. Il n’y a pas un tourisme durable et un tourisme non durable.  C’est à l’écosystème touristique du territoire de s’organiser pour influer sur l’expérience de séjour du client final :Son mode de transport pour venir et une fois sur place. De nombreuses destinations citadines comme Nantes, Lyon, La Rochelle, mais aussi plus rurales telles que l’Oisans mettent un point d’honneur à développer les aménagements pour piétons et cyclistes 🚲 Ses activités au départ de son lieu d’hébergement. Le Marais Poitevin, depuis sa création, propose des balades en barque. Aujourd’hui, la destination travaille notamment à la restauration des embarcadères avec des matériaux locaux et veille à la formation des bateliers 🚣‍♂️ Ses lieux d’approvisionnement en nourriture, en souvenirs, etc. Par exemple, on retrouve sur le Grand Site de France Aven d’Orgnac un point de vente collectif de producteurs locaux ! 🧀 Mettre en place une politique tarifaire accessible. On retrouve des initiatives intéressantes comme la carte Occ’Ygène par la région Occitanie, récompensée par les Trophées Horizons cette année 🏆 Guest & Strategy : notre rôle à jouer Nous nous questionnons régulièrement en interne sur notre rôle à jouer dans le développement du tourisme durable à travers notre activité d’accompagnement 👀❓ Nous prenons néanmoins le parti de dire que nous ne sommes pas des spécialistes de l’accompagnement de projets dits durables, mais plutôt que nous accompagnons durablement nos porteurs de projets en intégrant le triptyque du développement durable au quotidien (économique, sociale, environnemental) :   Maximiser la durée de vie d’une activité touristique : un concept 100 % écolo qui met la clé sous la porte au bout de 3 ans n’est pas durable ; Garantir la rentabilité financière d’un projet : maximiser l’indépendance des prestataires vis-à-vis des plateformes de commercialisation en ligne internationales ; Développer un concept assez fort pour toucher la clientèle locale : prôner le dépaysement à deux pas de chez soi ; S’intégrer dans son écosystème local : développer des circuits courts avec les fournisseurs locaux et conclure des partenariats avec d’autres activités touristiques pour créer des synergies propices à son attractivité ; Limiter son impact sur l’environnement en respectant les principes des 4R (Refuser, Réduire, Remplacer, Recycler) : déploiement d’éco-gestes ; sensibilisation des clients ; limitation de l’utilisation des ressources ; etc. Garantir des retombées positives sur la société : Travailler avec des structures d’insertion sociale locale, mettre en place de conditions de travail avantageuses pour vos salariés et saisonniers, rendre accessible pour tous les offres touristiques, etc. Un devis, une question ? Nous sommes là pour échanger avec vous ! Conclusion Pour conclure, cet article n’a pas pour objectif de blâmer tel ou tel concept d’hébergement, mais plutôt de montrer que chacun d’entre nous peut être vecteur de tourisme durable d’une manière ou d’une autre 💚 Ainsi, pour développer durablement son activité, que vous soyez un gîte, une chambre d’hôtes, un hôtel, un site de visite, un prestataire d’activité, ou autre, ayez en tête : Votre équilibre économique : afin d’assurer votre pérennité et votre rentabilité dans le temps ⏳ Votre intégrité sociale : pour participer au développement de votre tissu économique local et créer ainsi une boucle vertueuse porteuse de votre activité 🔄 Votre impact environnemental : pour minimiser les effets négatifs sur notre planète 🌎 Partager :
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Tourisme durable : une démarche de progrès

  • 10minhotel.com
  • 18 septembre 2022
La saison 2022 s’achève et l’on voit déjà paraître depuis plusieurs mois un bon nombre d’articles traitant de la question de l’impact du tourisme sur les territoires et sur leur environnement. Le tourisme serait-il devenu le “secteur économique” à abattre ? Existe-t-il un bon et un mauvais tourisme ? Un bon et un mauvais touriste ? En accompagnant régulièrement des exploitants touristiques, nous avons une vision quelque peu différente du sujet 👇 Les questionnements autour de la notion du tourisme durable Aujourd’hui, les pouvoirs publics incitent constamment les exploitants privés à développer une offre plus durable. Qu’entendent-ils par-là ? Est-il plus pertinent de développer une nouvelle offre là où il y a déjà de l’offre (et de la demande) ou de viser un territoire encore plutôt vierge en termes d’attractivité touristique ? Certains diront que la première solution contribue à accentuer le tourisme de masse pendant que d’autres soutiendront que la seconde option impacte des territoires jusqu’à présent préservés… 🤔 D’un point de vue “impact environnemental”, mieux vaut-il développer une offre classique dans un bâtiment existant ou un nouvel hébergement écoresponsable qui viendra artificialiser un sol vierge de toute construction ? Est-ce parce qu’on est proche de la nature qu’on est durable ? 🧠 Que fait-on des piliers sociaux et économiques liés au tourisme durable ? A vouloir développer des offres atypiques, on en viendrait presque à oublier la nécessité de trouver un équilibre financier derrière les projets. Agir pour développer un écosystème touristique durable, c’est aussi faire en sorte que les entreprises créées perdurent dans le temps, tissent des liens entre elles, s’approvisionnent localement, etc 🤝 La question sociale quant à elle peut être traitée sous différents prismes : l’accès aux vacances pour tous, la crise des ressources humaines dans le secteur du tourisme, l’équilibre vie professionnelle – vie personnelle pour tous les travailleurs du tourisme, l’accès au logement pour les saisonniers, etc. 💡💚 © Atout France Alors, qu’est-ce que le tourisme durable ? Nous reprenons souvent en formation la définition du tourisme durable donnée par ATD qui nous paraît particulièrement judicieuse pour deux raisons :  Non, le tourisme durable n’est pas un nouveau marché à conquérir. Bien sûr, certaines clientèles sont plus ou moins sensibles à ces questions. A titre d’illustration, 52 % des Français, 36 % des Allemands et 28 % des Britanniques sont caractérisés comme “ sensibles ” au tourisme durable. Par ailleurs, il s’agit bien pour nous d’une démarche progressive où chacun (territoire, client, prestataire) met son curseur là où il veut et où il peut, en fonction de sa sensibilité et de son contexte personnel et professionnel. Il n’y a pas un tourisme durable et un tourisme non durable.  C’est à l’écosystème touristique du territoire de s’organiser pour influer sur l’expérience de séjour du client final :Son mode de transport pour venir et une fois sur place. De nombreuses destinations citadines comme Nantes, Lyon, La Rochelle, mais aussi plus rurales telles que l’Oisans mettent un point d’honneur à développer les aménagements pour piétons et cyclistes 🚲 Ses activités au départ de son lieu d’hébergement. Le Marais Poitevin, depuis sa création, propose des balades en barque. Aujourd’hui, la destination travaille notamment à la restauration des embarcadères avec des matériaux locaux et veille à la formation des bateliers 🚣‍♂️ Ses lieux d’approvisionnement en nourriture, en souvenirs, etc. Par exemple, on retrouve sur le Grand Site de France Aven d’Orgnac un point de vente collectif de producteurs locaux ! 🧀 Mettre en place une politique tarifaire accessible. On retrouve des initiatives intéressantes comme la carte Occ’Ygène par la région Occitanie, récompensée par les Trophées Horizons cette année 🏆 Guest & Strategy : notre rôle à jouer Nous nous questionnons régulièrement en interne sur notre rôle à jouer dans le développement du tourisme durable à travers notre activité d’accompagnement 👀❓ Nous prenons néanmoins le parti de dire que nous ne sommes pas des spécialistes de l’accompagnement de projets dits durables, mais plutôt que nous accompagnons durablement nos porteurs de projets en intégrant le triptyque du développement durable au quotidien (économique, sociale, environnemental) :   Maximiser la durée de vie d’une activité touristique : un concept 100 % écolo qui met la clé sous la porte au bout de 3 ans n’est pas durable ; Garantir la rentabilité financière d’un projet : maximiser l’indépendance des prestataires vis-à-vis des plateformes de commercialisation en ligne internationales ; Développer un concept assez fort pour toucher la clientèle locale : prôner le dépaysement à deux pas de chez soi ; S’intégrer dans son écosystème local : développer des circuits courts avec les fournisseurs locaux et conclure des partenariats avec d’autres activités touristiques pour créer des synergies propices à son attractivité ; Limiter son impact sur l’environnement en respectant les principes des 4R (Refuser, Réduire, Remplacer, Recycler) : déploiement d’éco-gestes ; sensibilisation des clients ; limitation de l’utilisation des ressources ; etc. Garantir des retombées positives sur la société : Travailler avec des structures d’insertion sociale locale, mettre en place de conditions de travail avantageuses pour vos salariés et saisonniers, rendre accessible pour tous les offres touristiques, etc. Un devis, une question ? Nous sommes là pour échanger avec vous ! Conclusion Pour conclure, cet article n’a pas pour objectif de blâmer tel ou tel concept d’hébergement, mais plutôt de montrer que chacun d’entre nous peut être vecteur de tourisme durable d’une manière ou d’une autre 💚 Ainsi, pour développer durablement son activité, que vous soyez un gîte, une chambre d’hôtes, un hôtel, un site de visite, un prestataire d’activité, ou autre, ayez en tête : Votre équilibre économique : afin d’assurer votre pérennité et votre rentabilité dans le temps ⏳ Votre intégrité sociale : pour participer au développement de votre tissu économique local et créer ainsi une boucle vertueuse porteuse de votre activité 🔄 Votre impact environnemental : pour minimiser les effets négatifs sur notre planète 🌎 Partager :
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  • 8 min

3 outils pour booster votre organisation et votre productivité au quotidien

  • 10minhotel.com
  • 27 juin 2022
Votre temps de lecture sera de 7 minutes. On commence cet article de manière originale avec une petite question inspirante… Quel serait votre vœu le plus cher dans votre quotidien de porteur de projet ou d’exploitant d’hébergement touristique ? Réponse 1️⃣ : Faire en sorte que l’ensemble de mes voyageurs soient 100 % satisfaits de leur séjour au sein de mon établissement ⭐️⭐️⭐️⭐️ Réponse 2️⃣ : Maximiser ma rentabilité, embellir mon lieu et générer un niveau de trésorerie le plus élevé possible 🤑 Réponse 3️⃣ : Optimiser l’organisation de ma journée, ma productivité pour me garder un temps personnel suffisant à mon équilibre de vie ⚖️ Réponse 4️⃣ : Embaucher du personnel, structurer mon entreprise pour en faire toujours plus 💪🏼 Nous ne portons aucun jugement de valeur et libre à vous de vous positionner sur celle qui vous correspond le mieux 😇. Au sein de Guest & Strategy et plus particulièrement en tant que Gérant de l’agence depuis mars 2010, je réponds sans l’ombre d’un doute : “ Optimiser l’organisation de ma journée, ma productivité pour garder un temps personnel suffisant à mon équilibre de vie ” 😌  Je n’oublie pas les 3 autres voeux mais ils découleront naturellement au sein de votre activité si votre gestion du temps est maîtrisée année après année, saison après saison 💪 Alors pourquoi un article sur un tel sujet ? Lors de nos ateliers d’idéation avec l’Office de Tourisme d’Ancenis, la nécessité d’apprendre à gérer et optimiser son temps figurait dans le top 3 des besoins des prestataires.  Ce constat, nous le faisons également à l’issue de nos innombrables formations, conférences ou encore coachings auprès de nos porteurs de projet et exploitants d’hébergements touristiques. Aussi simple que cela puisse paraître, il est très difficile pour un professionnel du tourisme de bien gérer son temps. Vous le savez, sans nous chercher d’excuses, les raisons sont multiples : La passion nous guide au quotidien et je ne prends pas conscience du temps qui passe 🕰 La satisfaction client est notre leitmotiv alors je suis capable de passer un temps infini pour les combler ⭐️ Nous n’avons pas 1 métier mais plus d’une dizaine alors comment voulez vous que je m’en sorte dans 24 heures ! 👩🏻‍🌾👨🏽‍🍳👩🏼‍🔧 Les tâches s’enchaînent sur un rythme infernal sans que je ne prenne le recul nécessaire d’analyse, de séquençage, de priorisation, etc. 🗓 Je rencontre des difficultés de recrutement, particulièrement cette année, donc je suis littéralement au four et au moulin sur le fil du rasoir en permanence 🏃🏼‍♀️🏃🏾‍♂️ … Nous voulons à travers cet article, vous donner quelques pistes de réflexion et autres outils les plus opérationnels possibles afin d’arriver à mieux organiser votre temps du quotidien. Les bénéfices seront multiples : Santé physique 🚴🏼‍♂️ Vitalité mentale ❤️ Gain de productivité et d’efficacité synonyme d’accroissement de la satisfaction client donc de leur fidélisation 🤝 J’anticipe plutôt que je fais face à l’urgence 💡 Capacité à durer dans le temps sur 5, 10, 15 ans voire davantage avec toujours le même plaisir, la même passion et envie 💪🏼 1er outil : la semaine type 1er outil que nous vous partageons et que nous utilisons dans nos accompagnements de porteurs de projet et d’exploitants est la semaine type : Le principe : Vous découpez votre semaine en plusieurs tâches. Exemples : a. Gestion des demandes de réservations b. Mise en place du petit-déjeuner c. Débarrassage du petit-déjeuner d. Accueil de voyageurs e. Ménage des chambres f. Traitement administratif g. Gestion marketing : réseaux sociaux, avis clients, site Internet, etc h. Entretien du jardin i. Etc, etc 2. Vous allouez un temps que vous estimez nécessaire par semaine pour chaque tâche. A noter que la tâche peut bien évidemment être répétée à plusieurs reprises. A vous de la glisser selon les horaires et les jours qui vous paraissent les plus appropriés. Certaines tâches sont “délocalisables” telles que le marketing ou l’administratif mais d’autres comme le ménage ou l’accueil de vos voyageurs, doivent respecter une fréquence et un horaire attitrés. 3. Pour davantage de clarté, vous pouvez catégoriser les tâches en famille et chaque famille aura sa couleur attitrée 4. A la différence de votre enfant qui n’a pas le choix que de respecter son emploi du temps scolaire et périscolaire, votre semaine type est là pour vous guider, vous offrir un cadre et un repère. Connaissez là, appliquez là au maximum mais sachez y faire quelques entorses face à des exceptions comme des tâches exceptionnelles que vous jugeriez urgentes et prioritaires. Illustration d’une semaine type : Le 2ème outil : la Matrice d’Eisenhower On connaît Eisenhower comme l’un des présidents des Etats-Unis mais on lui doit également cet outil qui nous intéresse particulièrement aujourd’hui 💡 Cette matrice éponyme vous permettra de prioriser vos tâches selon 2 critères d’évaluation essentiels : le niveau d’importance et d’urgence. Et oui, arrêtez de penser que vos tâches sont toutes aussi importantes les unes des autres et qu’elles doivent être avalées dans une urgence systématique. C’est faux ! Une telle démarche est contre productive pour ne pas dire destructrice sans générer la moindre efficacité 🤷‍♂️ Au sein de la matrice ci-dessous, vous retrouvez 4 quadrants dont l’issue est soit : La planification de la tâche 🕝 Le traitement immédiat de la tâche ✅ La délégation de la tâche lorsque cela vous est possible 👥 L’abandon de la tâche 🗑 Passons à l’étape de l’illustration afin que vous puissiez encore mieux matérialiser la puissance d’une telle petite organisation. Vous avez un couple de clients installé dans l’un de vos gîtes et ils vous rapportent un souci de wifi qui d’après leurs dires, ne fonctionne pas. Où est-ce que vous classeriez l’action… ? N’ayons pas d’hésitation et ne jouez pas avec la réputation de votre établissement, la question du wifi est un sujet de “ vie ou de mort “ pour vos clients alors on bascule cela dans le quadrant 1 à savoir “ à traiter en priorité “ et on cherche à résoudre ce dysfonctionnement au plus vite. A l’inverse, vous vous posez des questions sur votre logiciel de réservation en ligne appelé moteur de réservation ou encore “Booking Engine” dans un léger anglicisme. Est-il le plus adapté du marché ? Dois-je basculer vers une autre solution ? Où est-ce que vous mettriez cette tâche à savoir étudier l’intérêt de quitter son moteur de réservation actuel pour basculer vers une autre solution sachant que nous sommes à l’aube de votre nouvelle saison touristique ? Personnellement et par expérience, je positionnerais cette éventualité dans le quadrant 2 à savoir à planifier ✅ Notre conseil très opérationnel est ici de ne pas attendre que les tâches tombent sur vous mais davantage que vous soyez en capacité de les lister, de les anticiper puis de les classer 🧠 Illustration de la matrice d’Eisenhower:  3ème et ultime outil : le rétro-planning Allez, un petit dernier pour la route qui se cumule parfaitement avec les 2 précédents pour créer votre véritable éco-système d’optimisation de votre temps, de votre productivité et plus largement de votre succès 🚀 Après avoir listé vos tâches dans votre semaine type et après les avoir priorisées, on regarde maintenant vers le futur.  Quels sont mes chantiers à venir ? Quelles sont les dates clés que je ne dois pas oublier s’inscrivant dans les prochaines échéances ? Quels sont mes projets que je dois prévoir, anticiper dans les mois voire années à venir ? N’attendez pas la dernière minute, vous risquez de travailler dans l’urgence donc mal par définition et encore plus périlleux, vous vous laissez la possibilité d’oublier des dates clés  📆 Vous pouvez classer les tâches en fonction de leur nature, de leur dimension ou des grandes étapes du projet dont elles font partie. Par exemple : Marketing/commerciale : Séance photos professionnelles Mise à jour de mon site Internet voire refonte Renouvellement de mes annonces et autres abonnements de mes annuaires de référencement Renouvellement de mon nom de domaine et mon hébergement web Etc, etc. Expérience client : Identifier un nouveau fournisseur local de confitures et miel Vider la piscine pour le nettoyage d’après saison Elaguer les arbres centenaires de mon parc Revoir mon livret d’accueil et le basculer au format numérique Rafraîchir la peinture de la chambre familiale et du gite de 6 personnes Etc, etc. Administratif : Elaborer mon bilan de trésorerie trimestriel Revoir mon classement meublés de tourisme tous les 5 ans Mettre aux normes RGPD mon site Internet et mes moyens de communication Dresser ma comptabilité fournisseurs et clients sur un rythme mensuel Etc, etc. Egalement le temps de formation perso et / ou de « veille » est primordial 🔍 Avec notre outil Guest Learning, vous pouvez vous fixer par semaine un créneau d’une heure de formation + 15 minutes pour suivre les dernières actualités du secteur touristique. Le e-learning permet de se former à son rythme, selon votre temps disponible et où que vous soyez 🎯 Illustration d’une trame de rétro-planning : En cadeaux bonus, des outils organisationnels : Time Camp ➡️ pour mesurer le temps passé à faire une tâche : ainsi, si c’est une tâche récurrente vous saurez à l’avenir combien de temps elle vous prendra ⌛️ ASANA ➡️ pour récapituler les tâches. C’est d’autant plus utile si vous êtes plusieurs à gérer votre structure. Vous pouvez créer des missions collaboratives et attribuer des tâches avec des échéances ✅ Google Calendar ➡️ on ne le présente plus mais il est toujours aussi efficace dans la gestion de vos tâches notamment avec un agenda par défaut, un agenda partagé et le cumul de vos tâches avec vos réservations clients 📅 Comme alternative à Google Calendar, vous pouvez également utiliser Framagenda 👍🏼 Un devis, une question ? Nous sommes là pour échanger avec vous ! Organiser son temps, le mot de la fin Vous l’aurez compris, une bonne organisation ne dépend pas du hasard ! Dans les métiers que sont les nôtres, nous devons chaque jour gérer des imprévus, des urgences ou des aléas qui viennent perturber notre emploi du temps déjà bien chargé. Dans un tel contexte, il est facile de se laisser submerger et de perdre le contrôle sur sa propre activité 🆘 Le secret de la gestion du temps réside donc dans votre capacité à hiérarchiser et organiser les tâches en fonction de leur niveau d’importance. Pour cela, nous vous avons donné quelques outils 🛠. Mais vous devez également être en mesure d’établir des limites entre vie professionnelle et vie privée : réussir à déconnecter, c’est soulager le stress et la tension d’une journée chargée pour être plus efficace le lendemain ✌🏼 Cependant, il n’y a pas qu’une seule bonne manière de gérer son temps. Si certains travaillent plus efficacement lorsqu’ils sont sous la pression d’une deadline imminente, d’autres, au contraire, ne supporteront pas de devoir gérer une tâche importante au dernier moment et préféreront la traiter longtemps en amont. Ainsi, même si cet article vous donne quelques pistes qui peuvent vous être utiles pour améliorer votre productivité, c’est à vous de définir la stratégie qui vous correspond le mieux ! Partager :
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