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Lors de VivaTech 2025, Julien Nicolas, SNCF – Directeur Numérique IA Groupe eSNCF Solutions et Laura Chaubard, Présidente Ecole Polytechnique, ont présenté les enjeux de la chaire d’enseignement et de recherche sur l’IA et l’optimisation pour les mobilités.
Sur la Purple Stage de l’édition 2025 de VivaTech, Julien Nicolas, qui pilote la stratégie IA du Groupe SNCF est revenu, aux côtés de Laura Chaubard, Présidente de l’Ecole Polytechnique sur les enjeux de leur collaboration. Depuis 231 ans, l’institution se positionne comme une référence de la recherche scientifique en France. Au-delà de la recherche fondamentale, les partenariats avec des industriels comme la SNCF sont tout aussi stratégiques. Initiée en 2024, la chaire d’enseignement et de recherche sur l’IA et l’optimisation pour les mobilités, constitue un pilier de la stratégie de développement du groupe SNCF. « Nous voulons doubler notre part de marché à 20% », rappelle Julien Nicolas, lors de VivaTech.
Des modèles IA industriels
Pour l’opérateur de transports qui a intégré l’IA à l’ensemble du groupe, l’expertise de l’Ecole Polytechnique en machine learning est un atout précieux pour aller plus loin. « Au-delà des LLM, nous continuons à innover pour développer des modèles plus légers et fiables pour des acteurs industriels comme la SNCF », a expliqué Laura Chaubard. Julien Nicolas a également souligné l’opportunité de cette collaboration pour promouvoir sa marque employeur auprès des ingénieurs en devenir de l’Ecole.
Il faut dire que la relation entre l’ingénierie française et le secteur des transports ne date pas d’hier : Fulgence Bienvenue, le père du réseau métropolitain parisien a étudié sur les bancs de l’Ecole Polytechnique. Plus récemment, Amine Chaker, a été nommé manager du programme de maintenance par l’IA pour les TGV, après avoir effectué un premier stage auprès des équipes de SNCF Réseau.
Une technologie fiable et durable
Cette chaire apparait comme la prolongation de la collaboration de longue date entre Polytech et le Groupe SNCF. « L’IA est là pour rester, nous devons en faire une technologie fiable et durable », a martelé Laura Chaubard. Alors que l’institution forme désormais ses étudiants au développement du machine learning et de l’IA, le Groupe SNCF y voit une opportunité de développer des modèles fiables et frugaux pour ses besoins industriels. Une technologie qui alimente les différents domaines d’activités de l’opérateur ferroviaire, pour améliorer l’information au voyageur, le suivi des retards, la maintenance des infrastructures ou encore l’environnement de travail des collaborateurs. Les partenaires travaillent actuellement sur le projet Optima visant à repenser les méthodes de travail des équipes de maintenance pour l’arrivée du TGV M.
Photo d’ouverture : Tom.travel
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