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Le secteur des croisières, directement impacté par la crise du Covid, a relevé la tête plus rapidement que le secteur aérien grâce notamment à l’innovation. Plusieurs pratiques adoptées sur les bateaux pourraient faire progresser les aéroports et les compagnies aériennes comme par exemple l’usage généralisé des bracelets connectés.
Cela fait partie des (rares) choses positives qu’on aura tirées de la pandémie : les technologies portables ont démontré leur raison d’être et encouragé leur développement pour permettre des interactions sans contact et un suivi en temps réel des déplacements. Ces technologies ont été très vite adoptées par les croisières, contraintes d’apporter une réponse efficace au risque sanitaire dont tout le monde a pris conscience depuis 2020.
Le rapport de TNMT, le think tank de Lufthansa dédié à la TravelTech, évoque plusieurs exemples d’usage de ces technologies portables à bord des bateaux de croisière. La période de la pandémie a permis d’accélérer l’adoption de bracelets servant de clés de cabine, de moyens de paiement à bord et d’autorisations d’accès aux différents évènements. Cette alternative à la carte plastifiée a par exemple été rendue obligatoire chez MSC Croisières depuis la crise du Covid.
Accéder, payer, mais aussi, avec la technologie actuelle, déployer des dispositifs au service de la sécurité de tous. Ces bracelets peuvent permettre de géolocaliser des individus, par exemple les enfants s’aventurant sur les différents ponts d’un grand bateau, permettre le service partout sur le navire ou lister les cas contacts dans l’éventualité d’une épidémie. En outre, cet équipement peut véhiculer pour chaque passager des informations aussi précieuses que des allergies ou plus largement servir d’identifiant pour embarquer, débarquer et accéder aux différents lieux du bateau.
Après avoir suggéré que le secteur aérien s’inspire de la solide reprise post-pandémie des croisières, TNMT lui propose désormais de lui piquer son bracelet. Pour cela, le rapport imagine trois usages possibles pour ces technologies portables au service de la sécurité et le confort des passagers. Le premier serait bien évidemment d’utiliser ces bracelets comme moyen de paiement sans contact comme le font déjà certaines montres connectées. Un paiement au poignet permet de gagner du temps dans l’aéroport, de ne pas avoir à chercher un moyen de paiement dans un sac à bord et de s’épargner l’achat d’un ticket de train ou de métro une fois à destination.
Ces dispositifs permettraient également d’optimiser la gestion des bagages. Les acteurs du transport aérien pourraient en effet généraliser l’usage qui est fait des Apple AirTags permettant par exemple de localiser en temps réel un bagage. Plusieurs compagnies (United Airlines, Lufthansa, KLM…) sont partenaires du programme Share Item Location d’Apple, on peut aisément concevoir que cette possibilité de garder le contact avec ses valises se généralise rapidement.
Enfin, ces technologies portables pourraient orienter les passagers à chaque étape de leur périple. Ce service, aujourd’hui assuré par des applications mobiles, pourrait consister à envoyer des notifications aux voyageurs pour indiquer les directions à suivre, les durées estimées de passage à chaque étape (enregistrement, contrôle de sécurité…) et optimiser les déplacements dans l’aéroport, notamment pour les voyageurs en transit. Plusieurs aéroports diffusent aujourd’hui ces informations sur les smartphones et, de plus en plus, sur les montres connectées qui s’avèrent particulièrement bien adaptées à ce besoin.
Un voyage sans billet, sans passeport, sans carte de crédit serait donc possible dans le secteur aérien comme il est déjà possible dans les croisières. Mais pour cela, une étape doit être franchie dans l’acceptation d’un partage de ses données sans être tout à fait sûr de l’usage qui en sera fait. Une récente étude de SITA montre que les mentalités évoluent sur ces sujets et qu’une majorité des passagers sont prêts à partager beaucoup de données personnelles y compris des informations biométriques contre la promesse d’une file d’attente moins longue.
Photo d’ouverture : geralt
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