Dès le 1er janvier 2025, les grandes entreprises devront respecter la nouvelle norme CSRD, qui implique entre autres de calculer l’impact carbone de chacun de leurs fournisseurs. Un vrai casse-tête, notamment pour les acteurs de l’événementiel d’entreprise, qui ne sont que 10% aujourd’hui à disposer d’un label environnemental. Pour parvenir à des estimations réalistes, et définir des axes d’amélioration de leur bilan carbone, prestataires comme clients ont tout intérêt à mettre en place une collecte systématique des données de leurs évènements et à les analyser grâce à l’IA.
Le compte à rebours est lancé : dès le 1er janvier prochain, les grandes entreprises se trouveront soumises à une nouvelle réglementation RSE, la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive). Au menu, l’obligation pour les entreprises de publier un bilan extra-financier élargi. Elles devront non seulement calculer leur propre impact carbone, mais aussi celui de leurs fournisseurs, et surtout expliquer comment elles comptent faire diminuer cet impact dans le futur. Sans oublier, également, de présenter leurs actions sociétales, et leurs projets pour intensifier leur impact positif sur le reste du monde.
A quel point les entreprises se sentent-elles prêtes, à six mois de l’échéance ? La réponse s’avère pour le moins contrastée : seules 24 % affirment avoir parfaitement compris les exigences de la CSRD, et 34% ignorent même si elles entrent dans le champ d’application de cette norme [1] ! Elles vont pourtant devoir rapidement se renseigner : établir un rapport CSRD dans les règles suppose que l’entreprise suive désormais
