Cet article a été écrit par Tom Travel. Cliquez ici pour lire l'article d'origine
Si vous êtes l'auteur de cet article, cliquez ici pour découvrir comment la republication de votre article améliore votre SEO et votre visibilité !
A l’occasion du salon Museum Connections, plusieurs acteurs issus d’institutions culturelles ont partagé leur expérience en matière de transition environnementale et sociale d’un point de vue leadership.
Alors qu’il est essentiel aujourd’hui de porter des valeurs environnementales et sociales fortes, les acteurs de la culture mettent en place des plans d’actions pour mener à bien ces transitions. Pour Marta Sofia Dos Santos, directrice du château de Chillon (Suisse), cette transition socio-écologique devait avoir lieu en prenant en compte l’environnement exceptionnel du château. « Nous souhaitions avoir la certification ‘Sustainable 3’, le niveau le plus élevé en Suisse, mais le cahier des charges était le même pour un bâtiment historique et un bâtiment moderne, ce qui rendait les choses très compliquées », explique-t-elle. La directrice élabore un plan mêlant des actions facilement et rapidement atteignables et des objectifs plus ambitieux qui nécessitent des financements de l’Etat. « Les premiers chantiers étaient par exemple la mobilité du personnel et les achats responsables. Pour cela, la formation de l’équipe dirigeante a été un véritable pilier », ajoute-t-elle. A Strasbourg, Emilie Girard, directrice des musées de la ville, a fait le choix de travailler et de former tous les agents volontaires sur un calendrier serré, en partenariat avec l’équipe municipale. Elle déclare : « L’idée était d’avoir une sorte de guide qui puisse servir à tous les acteurs culturels de la ville de Strasbourg pour améliorer l’accueil du public, être plus éco-responsable et inclusif ».
Un travail de fond qui a nécessité la collaboration de toutes les parties prenantes, comme au Domaine National de Chambord où Pierre Dubreuil, son directeur général, a fait le choix de restructurer dès son arrivée les objectifs en matière de transition. Un exercice qui n’est pas toujours facile, comme il le rappelle, lorsqu’une la gérance d’une institution culturelle est partagée avec l’Etat. Mais si les défis sont nombreux, Rachel Suteau, adjointe à la direction des études à l’Institut national du Patrimoine (INP), rappelle qu’il est nécessaire d’être, « dans l’action, sinon nous allons droit dans le mur ». Selon elle, les institutions culturelles doivent être capables de ralentir leur schéma de production et de réfléchir à des programmations qui soient en adéquation avec leurs besoins, ceux du publics et les moyens humains disponibles.
Photo d’ouverture : @Aterrom
A lire également :
Input your search keywords and press Enter.