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L’Elysée souhaite créer une fondation sur l’IA et lever 2,5 milliards d’euros pour la financer. L’objectif pour le gouvernement est de créer un cadre de confiance pour rassembler des données qui seront utilisées pour développer des projets d’intérêt général à base d’intelligence artificielle.
Alors que la France s’apprête à accueillir dans quelques semaines le sommet mondial de l’intelligence artificielle, l’Elysée souhaite la création d’une fondation dédiée à l’IA. Un projet mis « au service de l’intérêt général » qui permettra de promouvoir son développement et de rassembler des données, notamment dans le domaine de la santé. « L’idée est de créer un cadre de confiance pour rassembler ces données, qui seraient librement accessibles aux chercheurs et vendus à un prix modique aux start-up. Elles seraient payantes pour les acteurs privés », a déclaré Anne Bouverot, envoyée spéciale du Président de la République pour l’IA, auprès de nos confrères de La Tribune du Dimanche. Avant d’ajouter : « Nous espérons lever 2,5 milliards d’euros sur cinq ans pour financer cette fondation, dont 500 millions dès cette année ».
La France, future grande puissance de l’IA ?
Alors que le sommet de Paris doit se tenir les 10 et 11 février, la France souhaite devenir un acteur mondial de l’IA. Pour rappel, l’Elysée a nommé pour la première fois en septembre dernier Clara Chappaz au poste de secrétaire d’Etat chargée de l’IA et du numérique. Cette dernière avait déclaré quelques semaines plus tard vouloir faire de la France « une grande puissance mondiale de l’IA ». Selon elle, « c’est un enjeu de souveraineté économique, d’attractivité, de compétitivité mais aussi un enjeu existentiel pour porter notre vision du monde. »
Photo d’ouverture : @Ekaterina Belova
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