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Les moteurs de recherche font leur révolution, portée par l’intelligence artificielle. Que ce soit chez OpenAI, Facebook ou en interne chez Google, le modèle classique que l’on utilise aujourd’hui semble être sur le point de disparaître.
Google pourrait ne plus être la référence en matière de moteur de recherche dans les prochaines années. Après l’avoir été durant plus d’une décennie, de nouveaux concurrents se positionnent sur le marché très lucratif du « search ». Après OpenAI, c’est au tour de Meta d’annoncer que le groupe travaille sur un moteur de recherche alimenté par l’IA. L’objectif de la maison mère de Facebook est de créer une plateforme capable de fournir des résumés de recherche générés par l’IA générative sur des évènements dans son assistant, Meta AI. Actuellement, ce dernier utilise Google ou Bing (Microsoft) pour s’alimenter. En créant son propre moteur de recherche, Meta souhaite sortir de cette dépendance en créant une source « home made » pour trouver les réponses à ses demandes.
Les moteurs de recherche traditionnels en perte de vitesse
En parallèle, Google assure travailler au développement d’un agent IA capable d’utiliser un ordinateur de façon autonome. Concrètement, cet agent serait capable de prendre le contrôle du navigateur pour effectuer des tâches ou recherches à la place de l’utilisateur, comme réalisé un achat en ligne ou remplir un formulaire. Le système d’IA fonctionnera en prenant des captures d’écran fréquentes et analysera ces images pour effectuer des actions. Baptisé Jarvis, ce projet ne fonctionnera qu’à partir de Chrome, dont la maison mère n’est autre que Google. Le moteur de recherche tel qu’on le connaît aujourd’hui pourrait évoluer et devenir la future poule aux œufs d’or pour les grands groupes souhaitant utiliser leur propre data pour nourrir leur outils à base d’IA générative. Pour les géants du web, upgrader leurs fonctionnalités semblent être une décision « vitale » puisque le volume de recherches sur les moteurs traditionnels vont progressivement diminuer, remplacés par des agents virtuels et conversationnels nourris à l’IA générative.
Photo d’ouverture : @Christian Wiediger
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