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Selon une étude menée par Amadeus et Accenture, les solutions informatiques peuvent favoriser des activités plus durables en réduisant les émissions de CO2. Dans l’aérien, elles pourraient permettre de réduire de 0,6% l’empreinte carbone du secteur.
Dans un rapport baptisé « The Power of Digital : IT solutions and their role in aviation’s path to net zero », Amadeus et Accenture démontrent l’importance de choisir des solutions informatiques « durables » pour réduire l’empreinte carbone du secteur de l’aérien. Responsable de 2 à 3% des émissions de CO2 au niveau mondial, le secteur de l’aérien peut être décarboné de plusieurs façons, notamment grâce au renouvellement de la flotte, les SAF (carburant durable d’aviation), les nouvelles technologie aéronautiques et en améliorant l’efficacité opérationnelle.
Des solutions informatiques au service de la décarbonation
Ces solutions informatiques peuvent aider les compagnies aériennes et les aéroports à accélérer leur transition vers la neutralité carbone en améliorant l’efficacité opérationnelle, en réduisant la consommation de carburant et les coûts. Selon le rapport, les technologies telles que les tableaux de bord, les modèles de prévision et les outils de gestion peuvent considérablement améliorer les opérations et la rentabilité des aéroports et des compagnies aériennes.
Par exemple, Amadeus estime que si sa solution permettant d’optimiser les départs était mise en place dans tous les aéroports du monde, 493 000 tonnes d’émissions de CO2 pourraient être économisées chaque année. Pour sa solution qui permet d’optimiser et de réduire sa consommation de carburant, sa mise en œuvre auprès des compagnies aériennes permettrait d’éviter l’émission de 5,2 millions de tonnes de CO2 par an. Cette analyse estime qu’en 2023, les solutions informatiques analysées dans les études de cas ont permis d’économiser annuellement l’équivalent de 50 000 tonnes d’émissions de CO2.
Une économie équivalente à 10 000 vols Londres-New York
A l’échelle mondiale, le groupe estime que l’industrie pourrait réduire de 5,7 millions de tonnes par an ses émissions carbone, soit 0,6% des émissions mondiales de l’aérien en 2023 ou l’équivalent de 10 000 vols Londres Heathrow-New York-JFK. Pour Olivier Girault, Head of Solutions, Sustainability Office chez Amadeus : « Si les solutions informatiques ne peuvent à elles seules décarboner totalement l’aviation, elles offrent une opportunité à court terme d’améliorer l’efficacité opérationnelle et de réduire les émissions de carbone ».
Pour rappel, en juillet 2024, Amadeus annonçait être sur le point de devenir l’un des premiers investisseurs de Clear Sky, d’un fonds d’investissement pour le développement de la filière SAF. Plus récemment, le groupe a également souhaité mener une refonte de son fonctionnement interne pour réduire son empreinte carbone en misant sur le cloud et l’éco-conception de ses produits.
Photo d’ouverture : image générée par l’IA
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