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Le président de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, a annoncé que le groupe voulait totalement supprimer les pannes d’ici 2034. Un objectif ambitieux que la SNCF compte atteindre grâce à l’intelligence artificielle et en renouvelant son parc de trains.
Déployée depuis 2013 au sein du réseau de la SNCF, la maintenance prédictive fait partie intégrante d’un projet plus large : celui d’atteindre le « 0 panne » dans 10 ans et d’améliorer drastiquement la régularité du trafic. Grâce à l’IA, les équipes techniques peuvent améliorer leur capacité à traiter la donnée et à anticiper les pannes. « Au sein de la SNCF, nous utilisons l’intelligence naturelle pour 90% des opérations et l’IA pour seulement 10%. Nous allons utiliser l’IA lorsqu’une partie de l’information nous manque et que nous ne pouvons pas relier une action à une décision », déclare Cyril Verdun, directeur de l’ingénierie de maintenance chez SNCF Voyageurs auprès de nos confrères de DéplacementsPros.com. Concernant l’IA générative, Pierre Audier, Data Scientist SNCF, affirme que cette dernière est avant tout utiliser pour « augmenter notre productivité, pour coder ou pour améliorer le traitement des données mais pas sur la partie maintenance au sens propre. » L’intelligence naturelle/humaine et artificielle traditionnelle restent donc celles privilégiées par le groupe pour limiter la maintenance préventive systématique.
Afin d’améliorer la récolte des données et la qualité de service, la SNCF investit également dans le renouvellement de sa flotte avec le TGV M ou bien encore le RER NG, sur les lignes E et D. Grâce aux systèmes embarqués, les équipes vont avoir accès à une quantité de données plus importantes et de façon plus régulière, permettant d’agir à distance rapidement. Sur le train à grande vitesse, ce sera une première affirme Cyril Verdun, qui confie que les appareils actuels ne permettent pas de faire de la maintenance prédictive à ce jour.
En 2020, le groupe avait déclaré que les premiers trains autonomes arriveraient sur les rails français dès 2025. Concernant ce projet, le directeur de l’ingénierie de maintenance se montre dubitatif : « Nous avons encore des conducteurs dans nos trains et nous ne comptons pas nous en séparer. En revanche, nous nous donnons pour mission d’alléger au maximum les tâches techniques, notamment mécaniques ». Les premiers trains autonomes en 2025 semblent donc bien loin…
Photo d’ouverture : @Christian Lue
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