Pour Arnoud Vink, la transformation engagée au sein de Louvre Hotels Group n’est ni cosmétique ni ponctuelle. « Elle a débuté il y a deux ans et devrait continuer encore cinq ans », annonce le Chief Development Officer, qui revendique une trajectoire structurée et assumée. Cette feuille de route repose sur quatre leviers : « réinvestir le marché français, déployer un plan de rénovation massif, mettre en place un nouveau système digital et de distribution, et activer les synergies Louvre–Radisson ».
Le recentrage n’est pas idéologique, mais économique. « Louvre, c’est avant tout le midscale, c’est là que nous avons de la valeur à créer. » Campanile sert de matrice stratégique, désormais déclinée en « Campanile Prime pour les hôtels de centre-ville » et « Campanile Nature pour les hôtels en zone rurale ». Même logique d’harmonisation pour Kyriad, « retravaillé avec Kyriad, Kyriad Eco et Kyriad Prestige ». Objectif : clarifier la proposition de marque et renforcer l’adéquation produit-marché.
L’effort financier suit. « Nous investissons 300 millions d’euros sur trois ans », rappelle Arnoud Vink. La montée en qualité s’observe déjà sur le terrain : « près de 70 hôtels ont été rénovés cette année », non seulement en France, mais aussi « en Allemagne, aux Pays-Bas et en Pologne ». Et l’ambition est nettement plus large : « rénover plus de 360 hôtels dans les prochaines années ». Car pour lui, « le score qualité montre beaucoup de choses » — expérience client, pricing
