Une industrie gourmande en ressources
Ce n’est un secret pour personne, l’industrie hôtelière est particulièrement énergivore. La consommation moyenne d’énergie d’un hébergement collectif s’élève à 234 kWh/m2 d’après l’ADEME. Rien qu’en France, on comptabilise plus de 22 millions de m2 d’hôtels et de chambres d’hôtes, de quoi faire vite grimper la facture d’énergie.
Le chauffage représente le principal poste de dépense en termes de consommation d’énergie (31%), suivi de l’eau chaude sanitaire (17%), de la climatisation (15%) et de l’éclairage (12%). Au-delà de cet usage conséquent de l’électricité, on estime qu’un client utilise près de 300 litres d’eau par nuitée à l’hôtel, soit le double de son usage domestique.
Vers une réduction drastique de la consommation énergétique
Autant de chiffres qui permettent de se rendre compte de l’ampleur du défi auquel sont confrontés les hôteliers. Un constat qui a notamment donné naissance au décret tertiaire, une réglementation visant à réduire de 60% la consommation énergétique des bâtiments tertiaires, avec un premier palier à -40 en 2030.
5 ans avant cette première date d’échéance, où en est le secteur dans sa transition ? D’après la société Eco-One, seuls 40% des hôteliers français interrogés révèlent avoir mis en place des mesures d’efficacité énergétique impactant à la fois leur facture et leur activité. Toutefois, 90% assurent avoir adopter les LED pour réduire leur consommation d’électricité.
Pour Lilly Jeanne, marketing manager France d’Eco-One, « la plupart ne savent pas par où commencer.
