Diversification et repositionnement ne sont plus des chantiers périphériques pour le Groupe Barrière : ils constituent désormais le cœur de sa stratégie de création d’upside. Julien Huel rappelle que « la saison hiver 2025/2026 se présente très bien, notamment à Courchevel, avec des clients qui reviennent année après année », signe d’un capital fidélité solide.
Le groupe s’est profondément transformé. « Barrière s’est fortement diversifié et ne se concentre plus uniquement sur les casinos ». Désormais, « le F&B est devenu un axe de développement principal ». L’exemple le plus frappant reste Courchevel : « depuis l’ouverture du restaurant Loulou l’an dernier, le F&B a progressé de 300 %, grâce à l’attractivité et à la notoriété ». Ce résultat découle d’un travail structurel : « nous avons revisité un certain nombre de concepts F&B pour améliorer leur rentabilité et leur visibilité. »
Cette montée en puissance s’appuie sur les marques. « Aujourd’hui, les marques sont très importantes » insiste-t-il, citant Fouquet’s : « la marque va devenir une enseigne hôtelière à part entière, et celui de New York se place déjà parmi les établissements les plus performants de la ville ». Les hôtels de Courchevel et Saint-Barth seront prochainement « rebrandés sous marque Fouquet’s ».
Depuis deux décennies, Barrière affine son empreinte territoriale : « de nouvelles destinations sont venues agrandir le catalogue, même s’il reste volontairement restreint — une manière de se renouveler et de rester pertinent dans le monde du luxe ». Ce
