Le Comité international olympique a choisi de mener des discussions ciblées exclusivement avec les Alpes françaises, seules candidates à l’organisation des Jeux olympiques d’hiver de 2030, après avoir écarté les candidatures suisse et suédoise.
Les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur accueilleront des compétitions réparties en quatre pôles, avec du biathlon en Haute-Savoie et des sports de glace à Nice (Alpes-Maritimes).
La préférence en faveur des Alpes françaises repose sur l’existence préalable d’infrastructures majeures héritées des Jeux Olympiques d’Albertville en 1992, où 95 % des sites sont déjà opérationnels. Un exemple concret se trouve à La Plagne, en Savoie, qui sera désignée comme site olympique grâce à sa piste de bobsleigh et de luge déjà utilisée lors des Jeux de 1992.
L’engagement des régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Auvergne-Rhône-Alpes en faveur de la neutralité carbone et de la réutilisation des infrastructures existantes est en parfaite adéquation avec la vision commune du gouvernement et des territoires français, axée sur une approche plus durable du tourisme.
Cette nouvelle, survenue quelques semaines après la Coupe du Monde de rugby et à l’approche de Paris 2024, renforce la réputation de la France en tant que destination privilégiée pour accueillir d’importants événements internationaux. La décision finale sera officiellement annoncée en juillet 2024.