
En ouverture, Catherine Quérard, présidente du GHR, a rappelé le contexte difficile : multiplication des défaillances, flambée des loyers, charges croissantes et concurrence accrue des plateformes et des nouvelles formes de restauration. Elle a invité la profession à « construire ensemble des solutions et à transformer les constats en actions » en dépit du contexte de crise politique mais en tenant compte de la crise budgétaire française.
Tout au long de la journée, plusieurs propositions fortes ont émergé :
Travailler sur les modalités de soutien à la création, transmission et la professionnalisation du secteur et éviter les défaillances d’entreprises ;
Sanctuariser le mot « restaurant » et valoriser le fait maison ;
Le rattachement d’autres formes de restauration à la convention collective des CHR ;
Pérenniser la défiscalisation des pourboires ;
Travailler sur les loyers commerciaux ;
Renforcer la digitalisation et l’intégration de la donne IA dans la maitrise des données clients ;
Comment améliorer les marges des entreprises de notre secteur par la fonction achat.
Des groupes de travail opérationnels
Afin de transformer ces propositions en résultats, le GHR a décidé la mise en place de groupes de travail thématiques sur différents sujets comme la fiscalité, les conditions d’emploi et la Qualité de vie au travail ou encore la distribution numérique des hôtels cafés restaurants et la protection des données.
Les travaux de ces groupes de travail seront rassemblés dans un « Livre blanc » qui sera présenté au plus tard lors du congrès du GHR les 24 et 25 novembre prochain à Aix les bains.
Une feuille de route 2025/2026
En conclusion des travaux, Catherine Quérard a souligné que « le GHR sort renforcé de cette première Rentrée politique. Nous avons montré notre capacité à écouter, à partager des constats et à construire ensemble des solutions. Cette méthode sera la clé de notre feuille de route 2025/2026 ».
