Un hôtel imaginé comme une maison de couture : c’est la nouvelle réalisation de l’agence d’architecture d’intérieur Maison Malapert pour l’hôtel Maison Hamelin, 4 étoiles de 65 chambres et suites ouvert le 11 juillet dernier dans la capitale, non loin de la place du Trocadéro et des Champs-Élysées. Cet écrin chic est la première adresse parisienne de l’enseigne Handwritten Collection, lancée en janvier 2023 par le groupe Accor, qui regroupe des hôtels indépendants en mettant à l’honneur leur personnalité ainsi que la passion de leur propriétaire.
Pour Maison Hamelin, c’est donc la couture et le savoir-faire à la française qui ont été proposés par la famille Gad, avec quelques clins d’œil à la Bretagne, sa région d’origine. Au rez-de-chaussée, la réception, le hall et le bar recréent le showroom d’une maison de couture, décoré de bustes présentant des toiles d’essai de robes. Au sous-sol, le client découvre l’atelier, dans la salle de petit déjeuner avec un pan entier de mur décoré de bobines de fil, mais également des planches d’inspiration, des photos et des livres évoquant la couture. Le tout dans une ambiance chic et apaisante, grâce aux matériaux bruts – tissus, bois, métal – et aux éclairages feutrés.
Catwalks et cabines d’essayage
Les moquettes dans les couloirs des étages ont été pensées comme des podiums de défilés de mode, et les chambres comme des cabines d’essayage, avec leurs grands rideaux qui se prolongent derrière la tête de lit. Cette dernière s’inspire du tweed iconique des robes Chanel, mais ce sont trois autres créateurs qui sont particulièrement mis à l’honneur dans les suites : Yves Saint-Laurent, Jean-Paul Gaultier et Paco Rabanne, ainsi que leurs modèles marquants dans l’histoire de la mode, respectivement le smoking pour femme, la marinière et la robe métallique. Et pour rajouter au chic parisien, certaines sont dotées d’un balcon avec vue sur la tour Eiffel.
Ancien immeuble de bureaux reconverti, Maison Hamelin propose à ses clients un espace bien-être, avec salle de sport, sauna et hamman, ainsi qu’une salle de réunions pour dix personnes. Mickael Rousseau, directeur de l’hôtel, s’attend à recevoir une part de clientèle affaires. Il a prévu la possibilité de privatiser la salle de petits déjeuners – en sous-sol mais avec un accès sur l’extérieur – pour des réunions, déjeuners ou dîners. Un environnement atypique mais sans nul doute propice à la déconnexion.